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Mardi, 24 Juin 2025

Barrot obligé de demander la protection consulaire pour les 6 Français de la flottille

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mardi, 10 Juin 2025 - 13h55

Les Israéliens, qui se croient tout permis, ont commis un acte de piraterie dans les eaux internationales en arrêtant le personnel humanitaire de la flottille de la liberté.

On devine Barrot gêné de devoir invoquer les lois qui protègent nos ressortissants, mais il n’a pas le choix, malgré la terreur que lui inspire la maison mère.

La pression populaire monte à Paris notamment, avec cet immense rassemblement en soutien des embastillés.

Toute la presse aux ordres qui se moquait de Rima Hassan et Greta Thunberg (Le Figaro vient de reprendre l’élément de langage distribué à tous les médias mainstream, à savoir « La croisière s’amuse ») se retrouve à la fois à jouer contre la France, contre la Palestine évidemment, et contre les lois internationales. Ici, un exemple avec la rédac chef du Point, le canard de BHL, qui s’enfonce :

Le franc-mac Alain Bauer, prudent, qualifie évidement l’arraisonnement du bateau d’« acte illégal », en noyant la baleine au milieu de mille prudences, car il fait partie du pouvoir profond. Il est juste moins brutal que les ultrasionistes qui occupent habituellement nos plateaux.

Car dans le genre ignoble, on retrouve naturellement Habib, mais aussi Bercoff, qui a voulu faire un bon mot, qui restera. La « farce » à 55 000 morts et 11 000 disparus, elle ne passe plus.

La farce, elle est là

Pour contrebalancer cet effet désastreux, les médias disposent de techniques bien rôdées, trop rôdées : elles ne trompent plus personne aujourd’hui. Laurence Ferrari, la voix brisée par l’émotion et l’empathie, après avoir reçu son prix lors de la soirée des génocidaires, reçoit le rabbin agressé par une chaise antisémite. On ne rit pas, dans la salle, merci, c’est un sujet sérieux.

On sent dans toute cette histoire, même si on n’ignore pas le coup médiatique monté par LFI, que le Système, c’est-à-dire le pouvoir profond, a perdu le contrôle de la situation.

***

Impunité : Israël piétine de nouveau le droit maritime en arraisonnant le Madleen, flottille humanitaire pour Gaza

Le 9 juin 2025, la marine israélienne a une nouvelle fois violé le droit international en interceptant illégalement le voilier Madleen, affrété par la Freedom Flotilla Coalition, alors qu’il naviguait en eaux internationales à destination de Gaza. À son bord, douze militants pacifistes, dont l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan et la militante écologiste Greta Thunberg, ont été arrêtés arbitrairement. Cet acte, loin d’être un incident isolé, s’inscrit dans une stratégie systématique de répression de la solidarité internationale envers les Palestiniens.

Bienvenue en Méditerranée : où les seuls pirates autorisés… portent l’uniforme israélien.

Un coup de force en violation des lois maritimes

Parti de Sicile le 1er juin sous pavillon britannique, le Madleen a été arraisonné à près de 200 km des côtes gazaouies, dans une zone où Israël n’a aucune juridiction. Selon la Freedom Flotilla Coalition, l’assaut a eu lieu aux petites heures, sans aucun fondement légal. « Israël se comporte en État pirate », dénonce Huwaida Arraf, avocate et organisatrice de la flottille.

Benjamin Fiorini, juriste spécialisé, rappelle que cette interception constitue une double infraction : entrave à la liberté de navigation et violation des obligations humanitaires imposées à Israël par la Cour internationale de justice (CIJ). Pourtant, Tel Aviv persiste dans son récit fallacieux, accusant les passagers de « collusion avec le Hamas », sans fournir la moindre preuve.

Gaza sous blocus, la solidarité criminalisée

Depuis près de deux décennies, Gaza subit un blocus inhumain, aggravé par la guerre déclenchée en octobre 2023. Le Madleen transportait du riz et du lait maternisé – des denrées vitales pour une population au bord de la famine. « Israël ne bloque pas des armes, mais de la nourriture pour enfants », s’indigne un membre de l’équipage.

Les militants arrêtés, originaires de plusieurs pays, ont été soumis à des pressions psychologiques, contraints de visionner des images de l’attaque du 7 octobre. Huit d’entre eux refusent de signer leur arrêté d’expulsion dans lequel ils devraient « reconnaître être entrés illégalement sur le territoire israélien ». Ils risquent une comparution devant la justice israélienne – une parodie de procès.

L’impunité israélienne, un scandale qui dure

L’histoire se répète : en 2010, l’assaut meurtrier contre le Mavi Marmara dans les eaux internationales avait déjà illustré l’impunité d’Israël. Aujourd’hui, malgré les condamnations verbales, aucune sanction concrète n’est prise. La rapporteuse de l’ONU Francesca Albanese appelle à défier le blocus, tandis qu’en France, des milliers de manifestants exigent la libération des activistes.

Emmanuel Macron qualifie le blocus de « scandale », mais les mots ne suffisent plus. Comme le clame Rima Hassan : « La résistance continue. » Reste à savoir si la communauté internationale aura enfin le courage d’agir – ou si elle laissera Israël transformer la Méditerranée en zone de non-droit.

par Yoann - Le Média en 4-4-2


- Source : E&R

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