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Mercredi, 14 Mai 2025

Dominique Delawarde, général au franc-parler et serviteur de la France, s’est éteint à 76 ans

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Mardi, 13 Mai 2025 - 21h19

Un soldat. Une voix. Une légende. Héros pour certains, gêneur pour d'autres, il n'a jamais baissé les yeux.

Le général Dominique Delawarde est décédé le dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 76 ans. Une cérémonie religieuse sera célébrée en sa mémoire le vendredi 16 mai à 10h30 en l’église de La Grigonnais, en Loire-Atlantique. Figure respectée dans les rangs militaires, il laisse derrière lui un héritage marqué par l’engagement, la lucidité stratégique et une parole franche qui a marqué les esprits.

Un parcours militaire au service de la France

Issu du Prytanée militaire de La Flèche et diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, Dominique Delawarde a effectué une carrière remarquable dans les forces françaises. Il a servi dans les chasseurs alpins et la Légion étrangère, avec une expertise reconnue dans les théâtres d’opération internationaux.

Plus de huit années de missions hors du territoire métropolitain l’ont conduit dans des zones stratégiques : États-Unis, Amérique du Sud, Proche-Orient sous mandat de l’ONU, Balkans dans le cadre de l’OTAN, et Moyen-Orient. Au Liban notamment, il a joué un rôle clé durant le retrait des troupes israéliennes du Sud, témoignant d’un changement profond de perception chez les militaires internationaux présents sur le terrain : « Nous sommes arrivés au Liban en étant pro-israéliens, on est tous repartis anti-israéliens ! ».

Sur les réseaux sociaux, les hommages se multiplient

À peine l’annonce de sa mort connue, les témoignages de respect et de reconnaissance ont afflué. Sur Twitter, Facebook et Telegram, des milliers d’anonymes et de figures publiques lui ont rendu hommage.

François Dubois
« Je garderai le souvenir d’un camarade de combat, d’un homme d’honneur et d’un infatigable défenseur de la Vérité. Reposez en paix, mon Général ».

Marc Gabriel Draghi
« C’était toujours un plaisir d’entendre ses analyses. Il nous laisse son combat pour la France. Mes respects, mon général ! Resquiescat in pace ».

Mike Borowski
« Quelle tristesse… Le général Delawarde est mort. Un grand homme nous quitte. Je n’ai pas les mots ».

Philippe Murer
« Le général Delawarde, un des premiers signataires de la fameuse « tribune des généraux », nous a quittés. Nous perdons un grand résistant ».

Valérie Bugault
« Le Général Delawarde nous a quittés. Il fut l’un des premiers signataires de la tribune des généraux ».

Laurent Ozon
« Il avait assez servi son pays puis ses convictions pour forcer le respect de tous les honnêtes hommes. Il regardait bien droit ».

L’épisode CNews : une parole qui dérange « Qui » ?

Le 18 juin 2021, Dominique Delawarde est invité sur le plateau de CNews. Lors de l’échange, l’animateur Claude Posternak, visiblement agacé, tente de le pousser sur un terrain glissant en lui demandant :

« Qui contrôle cette meute médiatique ? »

Avec calme, Delawarde répond :

« Vous savez bien qui contrôle la meute médiatique dans le monde et en France. » Puis, il poursuit :

« Qui contrôle le Washington Post, le New York Times, chez nous BFMTV et tous les journaux qui se regroupent autour ? Qui sont ces gens… ? »

Posternak insiste :

« Qui ? »

Et Delawarde, toujours serein, de répondre :

« C’est la communauté que vous connaissez bien ».

Cette phrase, sortie de son contexte ou non, déclenche immédiatement une tempête médiatique. Sur les plateaux des grands médias, les accusations pleuvent. Pourtant, dans l’espace des médias alternatifs et sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix se lèvent pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme un procès d’intention.

Ce « Qui ? » – prononcé avec un ton tendu et théâtral – devient viral. En quelques heures, l’extrait est partagé des milliers de fois. Mèmes, détournements, vidéos : le « Qui ? » devient une formule culte sur les réseaux sociaux, reprise encore aujourd’hui pour dénoncer la censure, les tabous médiatiques ou l’hypocrisie ambiante.

Un homme debout, jusqu’au bout

Dominique Delawarde ne faisait pas l’unanimité, mais il n’en avait pas besoin. Il parlait pour ceux qui, comme lui, voyaient l’avenir de la France avec inquiétude, lucidité, et détermination. Son franc-parler, son analyse géopolitique affûtée, son amour du pays, l’ont imposé comme une référence dans certains cercles patriotes et souverainistes.

Il laisse derrière lui l’image d’un soldat au service de la vérité, même lorsque celle-ci dérange. Pour ses proches, ses anciens frères d’armes, et pour des milliers de citoyens qui le suivaient, Dominique Delawarde incarne l’exemple d’un homme debout, qui n’a jamais baissé les yeux.

Le média en 4-4-2 rend aujourd’hui un hommage appuyé : « Dominique Delawarde restera dans nos mémoires comme un homme lucide, courageux, et fidèle à la vérité ».

***

1948-2025 : le général Delawarde est décédé

C’est avec une tristesse mêlée de stupeur que nous avons appris la mort du général Delawarde, l’homme qui avait donné un bon coup de fouet à la caste des officiers supérieurs depuis son entrée fracassante dans les médias.

Dans le silence de mort des autorités militaires face aux délires de l’exécutif, que ce soit sur le plan intérieur avec la répression des Français en jaune ou sur le plan extérieur avec l’entrée en guerre progressive, sous les ordres de l’OTAN, contre la Russie amie, Delawarde avait pris la parole et osé dire la vérité et le bon sens.

Sa connaissance profonde de la chose militaire lui conférait une autorité qui tranchait avec les journalistes perroquets et autres imbéciles otanisés invités sur LCI ou BFM TV. Peut-être savait-il sa fin proche, ce qui expliquerait rétroactivement son franc-parler et son intransigeance, mais ce n’est qu’une supposition.

Tout le monde se souvient de ce haut fait d’armes, quand il a fait sortir son voisin de ses gonds. La formule de l’informulé restera célèbre.

On pourrait dire, en utilisant l’épitaphe de nos amis lorrains, adieu camarade général, même si ça fait un peu bolchevique.

Les figures qui participent à la résistance et qui viennent du monde mainstream, on pense au professeur Montagnier ou au général Delawarde, ont leur importance, car elles ouvrent les portes du doute et de la prise de conscience au grand public, qui ose rarement les ouvrir sans autorisation.

De ce fait, à lui tout seul, Delawarde a tenu tête à tous les généraux rémunérés en vanité et en piges qui sont passés vendre la guerre contre la Russie sur tous les plateaux, et qui font honte à la France. Notre général, lui, ne faisait pas honte : il a sauvé l’honneur.

E&R Pays de la Loire a reçu le général en décembre 2023

L’hommage de Jean-Michel Vernochet

 

E&R


- Source : Le Média en 4-4-2

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