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Lundi, 07 Avr. 2025

Plan Trump : après la panique, l’analyse

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Lundi, 07 Avr. 2025 - 11h50

Après l’annonce de Trump sur la hausse des droits de douane, qui a créé un choc mondial, surtout pour la presse occidentale mainstream – le peuple, ça lui passe au-dessus de la tête –, le temps est venu d’analyser, à froid, les conséquences réelles ou possibles de ce changement économique majeur.

Certes, l’annonce sonne la fin de la mondialisation, du moins de l’organisation du commerce mondial qui tenait depuis plusieurs décennies, mais ce n’est pas la fin du monde. Petit à petit, des analystes viennent pondérer la panique qui a touché les journaux, et particulièrement les journaux français, plus par antitrumpisme que par rationalité économique. Cela a aussi touché les marchés, comme un tsunami asiatique.

C’est ce qu’explique ce monsieur, qui en profite pour faire sa pub, avec le bull run. Le mouvement de panique sur les places financières ferait partie du plan, qui consiste à attirer les investisseurs vers les obligations américaines.

Le même raisonnement, en un peu plus étayé, et en version originale (avec l’accent indien) : il manque aux USA 2 000 milliards de dollars de revenus en 2025 (6 000 milliards de dépenses pour 4 000 milliards de recettes), une somme qu’ils devront emprunter.

L’idée de Trump est d’abord de réduire les dépenses de l’État fédéral ; c’est chose faite avec le Doge de Musk, et la fin de l’USAID. Ensuite, il s’agit d’augmenter les recettes par la hausse des tarifs douaniers, sans (trop) craindre les répliques des pays touchés, grâce à l’attractivité économique américaine, premier pays consommateur du monde. Le but est d’inciter les entreprises qui exportent aux USA et qui ne veulent pas payer 20 % de droits de douane à venir s’installer sur place. C’est déjà le cas de patrons de PME françaises dans le secteur des vins et spiritueux (4,5 milliards d’euros d’exportations par an pour la filière).

La suite, le cercle vertueux des emplois et des rentrées fiscales malgré la hausse des prix, n’est évidemment pas prouvé, mais c’est le pari trumpien. C’est sur ce risque que la gauche va frapper en disant que Trump va faire payer le consommateur.

Charles Gave prend l’exemple d’une multinationale US qui aura intérêt à ne plus passer par de l’optimisation fiscale... Le rapatriement ou la baisse du profit : c’est ainsi que Trump piège les GAFAM !

Alors, coup de poker génial ou dangereux ? Nous le verrons très rapidement avec les mouvements des grandes entreprises. Pour l’instant, même si on peut imaginer un petit délit d’initiés, Saadé (CGM-CMA) et Arnault (LVMH) ont déjà mis un pied aux USA, comme s’ils savaient...


- Source : E&R

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