La très orwellienne loi européenne sur la « liberté » des médias

On commence par le texte de Disclose qui a mis le feu aux poudres. On adore le mot protéger, qui prend un sens très orwellien dans la bouche de nos dirigeants non élus.
La loi européenne sur la liberté des médias est désormais en vigueur dans tous les États membres de l’UE. Cette législation vise à protéger la liberté de la presse et la confidentialité des sources.
Toutefois, les articles 3 (b) et 4 (c) de la loi autorisent l’arrestation de journalistes si cela est justifié par un « intérêt public » impérieux, au cas par cas.
« Les États membres ne prennent aucune des mesures suivantes [...] détenir, sanctionner, intercepter ou inspecter les fournisseurs de services de médias [...] », sauf si cela « est justifié au cas par cas par une raison impérieuse d’intérêt public ».
La nouvelle loi contient également de nombreuses dispositions qui appellent à lutter contre la « désinformation » présumée. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré : « Une presse libre et indépendante est un pilier essentiel de notre démocratie ».
La loi comprend des dispositions de surveillance pour les crimes graves, tels que « le terrorisme et le racisme ». Elle impose la coopération entre les organismes nationaux de réglementation afin de « lutter contre la désinformation ».
En outre, des « listes nationales » doivent être créées, répertoriant les propriétaires et les adresses des médias, comme le stipule l’article 6. Malgré son intention de renforcer la liberté des médias, les détracteurs affirment qu’elle pourrait restreindre davantage le journalisme sous prétexte de protection. [Traduction DeepL.com]
Philippot, fidèle à son habitude d’opposant féroce à Leyen, a dégainé à la vitesse de Lucky Luke tweet et vidéo explicative. C’est à 3’33, après la promotion habituelle de son mouvement Les Patriotes et de ses actions de rue, que Philippot dévoile le nouveau plan liberticide des européistes.
Le Congrès américain vient de lâcher une bombe : le 7 mai 2025 la Commission européenne a organisé une réunion secrète (avec interdiction aux participants d’en parler) pour organiser la censure totale des réseaux sociaux !
— Florian Philippot (@f_philippot) August 8, 2025
Des documents sont mis en ligne, et révèlent par exemple… pic.twitter.com/5mKVb4bO85
Pass numérique, argent numérique, les tyrans de la Commission, malgré l’effondrement du covidisme, n’ont renoncé à rien de l’Agenda 2030. Ils veulent racketter, fliquer, réprimer les citoyens européens, tout en les assommant avec des règles ineptes, en les noyant sous un flot de migrants et en les obligeant à financer une guerre perdue en Ukraine.
En ce qui concerne la liberté d’expression, Thierry Breton, avant de se faire écarter par Leyen, n’a pas réussi à avoir la peau du réseau X. À propos, on n’entend plus parler du réseau social gauchiste qui devait récupérer les ennemis de la liberté d’expression, c’est-à-dire du débat et de l’argumentation. Sardine voulait y entraîner les foules, pour refaire un entre-soi sans critiques ni vanneurs, on saisit la grandeur du projet. Bluesky, c’est exactement ce que veulent les européistes et les gauchistes : un RS débarrassé des populistes et des rieurs.
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Nouvelle loi européenne contre les journalistes et voix dissidentes : « Dire la vérité ou contester pourrait coûter 3 ans de prison »
La nouvelle loi européenne sur la liberté des médias prétend protéger la presse, mais permet en réalité de censurer et de réprimer les journalistes et les voix dissidentes. Elle autorise des arrestations et des mesures de surveillance au nom de l'« intérêt public ».
La nouvelle loi européenne sur la liberté des médias, est entrée en vigueur ce vendredi 8 août, dont Raphaël Glucksmann et Manon Aubry ont voté pour, n’est rien d’autre qu’un chef-d’œuvre de « protection » qui, au lieu de garantir la liberté d’expression, semble avoir été conçue pour réprimer ceux qui osent déranger l’ordre établi. Oubliée la fameuse « liberté » d’informer : l’UE vient de nous offrir un cadeau empoisonné, une loi qui prétend protéger la presse tout en lui coupant la parole, au nom de l’« intérêt public ».
Devinez qui a voté pour l'European Media Freedom Act :
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) August 10, 2025
La fine équipe qui sert de béquille à Macron et Von Der Leyen. pic.twitter.com/canj9mmFtH
Liberté de la presse… ou liberté de censurer ?
C’est avec un grand enthousiasme qu’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a salué cette nouvelle législation. Dans une déclaration pleine de bienveillance, elle a rappelé que la presse est « un pilier essentiel de notre démocratie ». Mais, comme souvent avec l’UE, derrière les grandes envolées sur la liberté se cachent des lignes légales beaucoup moins reluisantes.
Sur le papier, l’article 4 affirme qu’« aucun journaliste ne doit être forcé de révéler ses sources ». Mais, tenez-vous bien, une exception ouvre la porte à toutes les dérives : les États peuvent prendre des mesures coercitives – y compris l’arrestation – si elles sont « justifiées par une raison impérieuse d’intérêt général ».
Le texte précise même que les logiciels de surveillance intrusifs peuvent être déployés :
« lorsque cela est justifié par une raison impérieuse d’intérêt général ». « Les logiciels de surveillance intrusifs […] ne devraient être déployés que lorsque cela est justifié par une raison impérieuse d’intérêt général […] dans le cadre d’enquêtes relatives à des infractions […] passibles […] d’au moins trois ans d’emprisonnement ».
Autrement dit : espionner un journaliste devient légal si l’on estime que son travail touche à un dossier jugé “grave” – définition qui reste à l’entière discrétion des autorités.
En clair : si une vérité dérangeante se fait entendre, il suffit de dire qu’elle “perturbe l’ordre public” pour que l’on puisse museler le journaliste.
Les « complotistes » : des cibles faciles pour détourner l’attention
Le règlement désigne les plateformes en ligne comme responsables d’« amplifier les contenus clivants et la désinformation ». Mais nulle part il n’est précisé qui décide de ce qui relève ou non de la “désinformation”. Un flou qui permet de mettre dans le même sac les fake news grossières… et les enquêtes qui contredisent la version officielle.
Les fameux “complotistes” deviennent ainsi des cibles faciles :
1.Censure en ligne
- Déréférencement ou suppression de contenus sur les grandes plateformes.
- Restriction d’accès à l’audience, y compris par des algorithmes.
2. Blocage transfrontalier
- Si un État membre juge un contenu ou un média comme diffusant de la “désinformation”, les autres États peuvent coopérer pour bloquer son accès dans toute l’UE.
3. Perte de revenus
- Éviction des réseaux publicitaires.
- Exclusion de financements publics ou privés.
4. Surveillance renforcée
- Même si ce sont surtout les journalistes qui sont visés officiellement, les personnes accusées de diffuser régulièrement des informations jugées “fausses” pourraient se retrouver sous observation accrue.
5. Stigmatisation légale et médiatique
- L’étiquette “désinformation” ou “manipulation” peut discréditer définitivement une personne ou un média, même si les accusations ne sont pas prouvées.
En résumé, le texte établit un cadre dans lequel ceux qui seront étiquetés comme « complotiste » pourront être progressivement marginalisés, privés de visibilité, coupés de leurs revenus et potentiellement poursuivis si leurs contenus sont assimilés à de la “désinformation” dangereuse.
Le registre des propriétaires de médias : transparence ou fichage ?
Autre point : chaque État membre doit mettre en place « des bases de données sur la propriété des médias ». Officiellement, cela garantit la transparence. Officieusement, cela offre un outil de fichage parfait pour savoir qui possède quoi et ainsi exercer une pression économique ou judiciaire.
En revanche une plateforme de liberté des médias (budget: 2,9 millions d’euros) soutiendra les médias indépendants russes et biélorusses, existants et établis, qui travaillent dans l’Union européenne. Inutile de préciser que Russia Today reste interdit dans l’Union européenne. Être indépendant de la Russie, c’est bien. Être indépendant de l’Union européenne, c’est mal, c’est complotiste.
La liberté d’expression : une victime collatérale de cette législation
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Clause vague d’“intérêt public impérieux” : permet d’arrêter un journaliste ou de le surveiller de manière intrusive sans réelle limite juridique.
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Surveillance numérique autorisée : légalisation des logiciels espions contre des journalistes dans certaines conditions larges.
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Censure coordonnée : coopération renforcée entre régulateurs nationaux pour bloquer rapidement des contenus.
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Fichage des acteurs médiatiques : bases de données nationales sur les propriétaires de médias, exploitables politiquement.
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Définition floue de la désinformation : peut englober toute enquête qui gêne le narratif officiel.
Conclusion : vers une “vérité unique”
Cette loi s’attaque à deux fronts :
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Les journalistes mainstream qui osent s’approcher trop près de la vérité.
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Ceux qu’on qualifie de complotistes, toujours trop bruyants.
Dans les deux cas, la liberté d’expression recule. Comme le dit le texte lui-même, ces mesures peuvent être déclenchées si elles sont « prévues par le droit de l’Union ou le droit national » et « justifiées par une raison impérieuse d’intérêt public ». Une formulation qui, dans la pratique, peut tout couvrir.
Dans cette nouvelle Europe de la « liberté », il est désormais plus facile de faire taire ceux qui osent remettre en question les narratifs dominants. Et soyons heureux d’être en démocratie, c’est la présidente de la Commission européenne qui nous le dit :
Scène incroyable ! (cf vidéo )#Ursula Von der Leyen en Finlande s’adresse à des personnes qui protestent contre sa politique en leur disant qu’ils ont « de la chance d’être dans un pays de liberté d’expression alors qu’en #Russie ils seraient arrêtés » !
— Florian Philippot (@f_philippot) August 8, 2025
…Juste au moment où… pic.twitter.com/dyuUSirVKT
Et pendant ce temps, la désinformation continue de prospérer… mais dans une version “officielle”, validée et contrôlée par les autorités. Bienvenue dans l’ère de la vérité unique, où la liberté d’expression devient l’exception, et non la règle.
- Source : E&R