Macron humilié : La fin de la guerre en Ukraine se fera sans lui !

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Le 11 août à 12h30, Mike Borowski révèle comment l’exclusion de l’Europe des négociations sur l’Ukraine signe un recul stratégique inquiétant pour la diplomatie française.

Macron relégué hors-jeu

Donald Trump et Vladimir Poutine s’apprêtent à se retrouver en Alaska pour discuter d’un accord de paix en Ukraine. Ni la France, ni l’Union européenne, ni même l’Ukraine ne sont conviées. Emmanuel Macron tente de sauver la face en affirmant qu’aucune paix ne peut se négocier sans Kiev, mais ce discours sonne comme un rideau de fumée. La réalité est brutale : Paris et Bruxelles ne pèsent plus dans les rapports de force mondiaux.

Cette exclusion est un signal politique violent. Elle traduit l’effondrement du poids diplomatique européen face aux logiques bilatérales des grandes puissances. Washington et Moscou discutent de l’avenir de l’Europe sans l’Europe, rappel cruel de l’effacement stratégique d’un continent jadis au centre des négociations. Macron, qui se rêve en médiateur global, découvre que ses appels à une “paix juste et durable” ne trouvent aucun écho auprès des véritables maîtres du jeu.

L’illusion de la puissance française

Sous de Gaulle, Mitterrand ou Chirac, la France avait la capacité d’imposer sa voix. Même en désaccord avec Washington ou Moscou, elle était consultée, écoutée et parfois crainte. Aujourd’hui, Paris n’est plus qu’un spectateur bavard, aligné sur la ligne otanienne et incapable de se poser en alternative crédible. La diplomatie française s’est muée en commentaire permanent de décisions prises ailleurs.

Macron incarne cette impuissance contemporaine. Ses “formats de coalition” ou “initiatives de paix” se multiplient, mais ne débouchent sur rien de concret. Ses sommets à Paris ressemblent à des opérations de communication, loin des vrais lieux de décision. Le constat est implacable : dans le rapport de forces militaire, diplomatique et économique, la France est descendue d’un cran. Elle n’est plus un acteur de premier rang, mais un suppléant toléré à la marge.

L’avenir se décide sans l’Europe

Ce qui se joue entre Trump et Poutine dépasse l’Ukraine : c’est la redéfinition de l’architecture sécuritaire mondiale. En laissant l’Europe à l’écart, les États-Unis et la Russie entérinent son statut de zone d’influence plutôt que de puissance autonome. L’Allemagne, la France, l’Italie et les autres capitales peuvent protester, rien ne change : le cœur des négociations bat désormais hors du vieux continent.

Pour Paris, c’est une humiliation stratégique. Les proclamations sur “l’autonomie stratégique européenne” paraissent désormais creuses. La France n’est plus un centre de gravité diplomatique, mais un simple relais des orientations américaines. La scène internationale n’attend plus sa parole ; elle avance sans elle. Et dans ce silence forcé, le poids réel de la France apparaît au grand jour : celui d’un acteur secondaire dans un monde réorganisé par d’autres.