Incidents au Trocadéro : les ultras du PSG blanchis
Depuis lundi, on ne parle plus que de ça. Alors que la remise du trophée de Champion de France au PSG devait être une grande fête, la célébration a viré au fiasco avec des violences rarement vues dans les rues de Paris. Très critiqué pour sa gestion des débordements, le gouvernement cherche maintenant à mettre la main sur les coupables des incidents. D'abord accusés d'avoir lancé les hostilités, les supporters "ultras" ne seraient finalement pas responsables des émeutes. C'est en tout cas ce qu'a déclaré Valérie Fourneyron, la ministre des Sports, sur la chaîne de télévision Itélé : "Les quelques ultras qui étaient présents au Trocadéro n'étaient pas venus pour gâcher la fête, mais ils ont été complètement débordés par d’autres qui n’ont rien à voir avec le football. Ce sont eux les véritables responsables."
Mardi matin, BFM TV avait également tenu à rectifier le tir. Après la vérification des 47 identités des personnes interpellées au moment des faits, aucune d'entre elles ne fait partie du mouvement ultra ou avait un jour été membre d’une association de supporters.
Les anciens abonnés s'étaient déjà dédouanés
Lundi, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur avait rapidement accusé ces supporters d'être les principaux fauteurs de troubles, mais ces derniers avaient immédiatement réagi. Pour la plupart anciens pensionnaires des virages d'Auteuil et Boulogne, ils s'étaient défendus par le biais d'un communiqué, diffusé sur le Net, dans lequel ils assuraient ne pas être mêlés aux différents débordements : "Les ultras ne sont pas des casseurs. Nous, ex-pensionnaires des virages du Parc des Princes boycottons le stade et les produits du club depuis la présidence du sinistre Robin Leproux. Or, regardez les images que les médias ont diffusées en boucle : les casseurs arborent pour la plupart les maillots que nous refusons de porter. CQFD ! Ce n’était pas nous."
Une version confirmée par Jeremy Laroche, le président de l'ex association autodissoute "Liberté pour les abonnés". Présent au Trocadéro, le jeune homme de 28 ans était invité sur le plateau d'Itélé où il est revenu sur les incidents qui n'avaient, selon lui, rien à voir avec le mouvement ultra.
- Source : Métro France