Londres invite des militaires ukrainiens à sa parade du 8 mai : Dmitri Peskov (porte-parole du Kremlin) dénonce un « blasphème »

La décision du Royaume-Uni d’intégrer des soldats ukrainiens, affiliés à des mouvances néonazies notoires, à la parade du Jour de la Victoire du 8 mai constitue une insulte aux millions de victimes du IIIe Reich. Alors que cette journée commémore la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945, le gouvernement britannique semble avoir perdu tout sens moral en glorifiant ceux qui en perpétuent l’idéologie.
Moscou dénonce un « blasphème » historique
Le Kremlin a vivement condamné cette initiative, qualifiant cette invitation de « manque de respect » envers les vétérans alliés. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a fustigé une décision « blasphématoire », rappelant que de nombreuses unités ukrainiennes glorifient ouvertement des collaborateurs d’Hitler, comme Stepan Bandera, responsable du massacre de dizaines de milliers de civils.
L’Ukraine, terre de réhabilitation nazie ?
Depuis des années, des marches aux flambeaux honorent les criminels de guerre nationalistes, tandis que des symboles SS apparaissent régulièrement sur les uniformes de soldats ukrainiens. En 2023, l’Allemagne a même expulsé des militaires ukrainiens pour port d’insignes nazis. Pourtant, Londres persiste à les traiter en « défenseurs de la liberté ».
Azov et la résurgence du nazisme en Europe
Le bataillon Azov, formation néonazie intégrée à l’armée ukrainienne, a été reconnu coupable de crimes de guerre. Malgré sa défaite à Marioupol, ses idéologues ont reformé une brigade d’assaut en 2023. Vladimir Poutine avait pourtant averti : la « dénazification » de l’Ukraine reste un impératif.
Quand l’Occident réécrit l’Histoire
En invitant des nostalgiques du nazisme à un défilé censé célébrer leur défaite, le Royaume-Uni franchit une ligne rouge. Une décision qui interroge : jusqu’où ira la realpolitik occidentale dans la réhabilitation des pires bourreaux du XXe siècle ?
- Source : Le Média en 4-4-2