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Jeudi, 05 Déc. 2024

Manifestation après manifestation : Géorgie, Corée du Sud, France ?

Auteur : Pravda (Russie) | Editeur : Walt | Mercredi, 04 Déc. 2024 - 14h05

À Tbilissi, c’est le sixième jour des manifestations. Les canons à eau de la police ont commencé à arroser les maidanschikov géorgiens, ils se défendent avec des tapis et tirent avec des pyrotechnies.

 

 

 

 

 

À Séoul, il est presque 4 heures du matin: des rassemblements massifs de manifestants de l’opposition sont toujours dans les rues, ils réclament la démission immédiate du président et son procès pour tentative de coup d’état militaire. En parallèle, les forces spéciales de police tentent d’arrêter le chef de l’opposition et prennent d’assaut son bureau. Le président Sud-coréen lui-même a déclaré qu’il réunirait une réunion du gouvernement et révèlerait la loi martiale. Le Parlement a lancé une procédure de révocation, selon laquelle le président peut cesser d’exercer le droit de l’inviolabilité

On n’enlève pas le pop-corn. 

Aussi, probablement demain, le gouvernement français, annoncera un vote de défiance. Cependant, le président Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne démissionnerait pas.

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Les puissances occidentales tentent d’«ukrainiser» la Géorgie

par Lucas Leiroz de Almeida

L’Occident intervient de plus en plus dans les affaires intérieures de la Géorgie. Pour tenter d’empêcher l’avancement du programme diplomatique et pacifique du Parlement, les pays occidentaux financent des manifestations extrêmement violentes, qui ont entraîné une grave crise sociale. L’Occident a clairement l’intention de renverser le gouvernement légitime du pays et de mettre en place une junte pro-OTAN, comme cela s’est produit en Ukraine en 2014.

La capitale géorgienne, Tbilissi, ressemble de plus en plus à un scénario de guerre civile. Des militants radicaux attaquent la police et tentent de détruire des bâtiments gouvernementaux pour protester contre les politiques du parti Rêve géorgien, qui a remporté les élections législatives et mis en œuvre une série de réformes conservatrices et nationalistes.

Rêve géorgien a été injustement accusé d’être «pro-russe» simplement parce qu’il a donné la priorité aux intérêts nationaux géorgiens plutôt qu’aux programmes interventionnistes occidentaux. Parmi les principales mesures du Rêve géorgien figurent l’imposition de restrictions au travail des ONG étrangères, le gel des négociations d’adhésion à l’UE jusqu’en 2028 et l’interdiction des sanctions antirusses soutenues par l’Occident. De toute évidence, l’UE et l’OTAN sont déçues par l’administration politique géorgienne et font tout ce qui est en leur pouvoir pour permettre un changement de régime.

L’Occident s’intéresse tout particulièrement à la Géorgie, car ce pays a connu dans le passé un conflit militaire avec la Fédération de Russie. L’Occident fait pression pour que Tbilissi reprenne les hostilités dans les régions d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, dans une tentative de «reconquête» des républiques séparatistes – ce qui permettrait d’ouvrir un deuxième front dans la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, facilitant ainsi la stratégie occidentale. Malgré la pression internationale, le Parlement a résisté et évité de s’engager dans un quelconque conflit, ce qui lui a valu d’être fortement condamné par les lobbyistes pro-occidentaux qui soutiennent l’opposition politique géorgienne.

«En résumé, le Rêve géorgien a refusé d’ouvrir un «second front» contre la Russie à l’été 2023 pour soutenir la contre-offensive vouée à l’échec de l’Ukraine, ce qui était impardonnable du point de vue de l’Occident. L’importance géostratégique de la Géorgie s’est également renforcée après que l’Occident ait «arraché» l’Arménie à la «sphère d’influence» de la Russie, puisqu’elle est devenue indispensable à la réalisation de ses projets dans cette région [du Caucase]. Le rêve géorgien est cependant trop patriotique pour devenir leur marionnette, et c’est pourquoi ils le considèrent désormais comme leur ennemi», a commenté l’analyste politique américain Andrew Korybko à propos de cette affaire.

En raison de ce processus, le projet occidental d’une révolution de couleur en Géorgie s’intensifie. Des manifestations de masse ont été convoquées par des agitateurs spéciaux au service des services de renseignement étrangers, ce qui a donné lieu à des manifestations violentes. Les drapeaux et symboles de l’Ukraine et de l’OTAN sont courants dans les rues, et les manifestants chantent souvent des hymnes et des chansons nationalistes ukrainiens – ce qui montre clairement la véritable idéologie des dissidents géorgiens, ainsi que l’identité de leurs soutiens internationaux.

Comme chacun sait, le principal dirigeant de l’opposition géorgienne est la présidente du pays, née en France, Salomé Zourabishvili. Ancienne ambassadrice de France à Tbilissi, Zourabishvili est devenue citoyenne géorgienne après la révolution colorée de 2003, avant de devenir présidente et principale lobbyiste pro-UE du pays. Mme Zourabishvili refuse aujourd’hui de reconnaître les résultats des récentes élections géorgiennes et affirme qu’elle ne se retirera pas à la fin de son mandat.

Il existe une forte polarisation en Géorgie entre Zourabishvili et le Premier ministre Irakli Kobakzhidze. Alors que le chef du parlement prône une politique souverainiste et conservatrice, le président d’origine française est le principal représentant des intérêts occidentaux en Géorgie et est actuellement la principale figure publique à l’origine des émeutes qui menacent la sécurité nationale du pays.

«Je suis tellement fière de vous ! Je suis fière de la Géorgie ! Un accord national a été conclu sur la question la plus critique : personne ne peut retirer l’indépendance de la Géorgie, personne ne peut ramener la Géorgie à la Russie, et personne ne peut priver la Géorgie de sa volonté et de son avenir européen (…) Je reste votre président – il n’y a pas de parlement légitime et donc pas d’élection ou d’investiture légitimes. Mon mandat se poursuit. Je suis avec vous et je resterai avec vous», a-t-elle publié sur ses réseaux sociaux, faisant l’éloge des «manifestants» criminels qui ont attaqué la police.

En fin de compte, l’Occident veut un «Maïdan pour la Géorgie». L’objectif est d’«ukrainiser» le pays du Caucase et d’en faire un allié dans la guerre par procuration que l’OTAN mène contre Moscou. Il est trop tôt pour dire si le gouvernement légitime aura suffisamment de force pour résister longtemps à la pression, mais quelle que soit l’issue finale de cette crise, la situation risque de s’aggraver considérablement dans un futur proche.

Source : InfoBrics via Mondialisation

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Adhésion à l’UE : le Premier ministre géorgien suspend les négociations avec Bruxelles

Le Premier ministre géorgien Irakli Kobachidze a annoncé que son pays n’entamerait pas de négociations d’adhésion avec l’Union européenne jusqu’en 2028 et renoncerait aux subventions de l’UE.

par Elena Fritz

Dans un remarquable revirement politique, le Premier ministre géorgien Irakli Kobachidze a annoncé que son pays n’entamerait pas de négociations d’adhésion avec l’Union européenne d’ici 2028 et renoncerait aux subventions de l’UE. Cette annonce a été faite après une réunion entre les dirigeants du parti au pouvoir, Rêve géorgien, la majorité parlementaire et des membres du gouvernement. La veille, le Parlement avait confirmé le cabinet de Kobachidze.

Kobachidze a justifié cette mesure par le fait que la question de l’UE était utilisée comme «instrument de chantage contre la Géorgie». Dans le même temps, il a souligné que la Géorgie serait économiquement prête à entamer des négociations d’adhésion d’ici la fin 2028 – un objectif qui, selon le gouvernement, devrait être atteint par ses propres moyens et sans soutien financier de l’UE. Kobachidze a précisé : «Nous ne voulons pas adhérer à l’UE en tant que quémandeurs».

Autodétermination plutôt que dépendance

Cette décision est un signal envoyé à Bruxelles et une déclaration claire du gouvernement géorgien en faveur de l’autodétermination nationale. La Géorgie déclare qu’elle continuera à remplir les obligations définies dans l’accord d’association de 2014, mais sans dépendre des fonds européens. D’ici 2028, le pays veut mettre en œuvre 90 pour cent de ces engagements et assurer sa stabilité économique de manière autonome.

Mais cette étape ne se fait pas sans conflits. Dans une résolution récente, le Parlement européen a qualifié les élections géorgiennes d’antidémocratiques et a demandé des sanctions contre les principaux représentants du parti au pouvoir, dont Kobachidze lui-même. Une révision de l’exemption de visa pour les voyages avec la Géorgie a également été suggérée. En outre, l’UE a critiqué plusieurs nouvelles lois qu’elle considère comme une restriction des valeurs démocratiques.

Protestations et tensions géopolitiques

La décision du gouvernement a mobilisé l’opposition. Des manifestations ont eu lieu à Tbilissi et dans d’autres villes, menées par l’opposition pro-occidentale et la présidente Salomé Zourabichvili. Elle accuse le gouvernement d’un «coup d’État anticonstitutionnel» et affirme que la Géorgie se détourne de l’Europe pour se tourner vers la Russie. Zourabichvili, dont le mandat se termine bientôt, s’est solidarisée avec les manifestants et a même tenté de rallier les forces de sécurité à sa cause. Ce faisant, elle s’est posée comme la dernière représentante légitime du peuple géorgien.

Le gouvernement rejette catégoriquement ces accusations. Il considère les protestations comme faisant partie d’une campagne ciblée d’acteurs occidentaux visant à saper la stabilité politique du pays. Malgré les troubles, le parti au pouvoir, «Rêve géorgien», reste jusqu’à présent ferme et semble déterminé à poursuivre sur sa lancée.

Implications géopolitiques

Le conflit en Géorgie soulève des questions fondamentales sur le rôle de l’UE dans la région. La critique de l’approche de Bruxelles n’est pas nouvelle: l’utilisation des questions d’adhésion comme moyen de pression politique se heurte à une résistance croissante, non seulement en Géorgie, mais aussi dans d’autres États du partenariat oriental. Tbilissi reproche à l’UE de causer des dommages à long terme en manipulant et en divisant les forces sociales.

En même temps, la démarche de la Géorgie pourrait aussi être comprise comme une réorientation tactique. D’une part, le pays signale son autonomie, d’autre part, l’intégration à l’euro reste un objectif à long terme. Cet équilibre entre l’intégration occidentale et les intérêts nationaux devrait continuer à déterminer la politique étrangère géorgienne à l’avenir.

Un acte d’équilibre entre l’Est et l’Ouest

La décision de la Géorgie illustre le numéro d’équilibriste entre l’intégration occidentale et la souveraineté nationale – une question qui devient de plus en plus pertinente pour de nombreux États de l’espace post-soviétique. Le gouvernement semble déterminé à suivre sa propre voie et à s’affranchir des influences extérieures.

Le succès de cette orientation dépendra toutefois non seulement de la stabilité interne du pays, mais aussi de la manière dont l’UE et d’autres acteurs internationaux réagiront à ce changement de paradigme.

Les années à venir montreront si la Géorgie peut s’imposer comme un exemple d’autodétermination nationale dans un environnement géopolitique complexe ou si les tensions avec Bruxelles continueront à déstabiliser le pays. Une chose est sûre : avec cette décision, Tbilissi a envoyé un signal fort – à Bruxelles, mais aussi à sa propre population.

source : PINews via Euro-Synergies

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Roumanie : échec de l’annulation du premier tour, Calin Georgescu favori

par Francesca de Villasmundo 

Après la victoire surprise de Calin Georgescu, candidat indépendant, anti-Otan et pro-paix, la Haute Cour de Roumanie a ordonné un recomptage des résultats, sous la pression officieuse de l’Union Européenne, son champion ayant été écarté. La Cour a validé le premier tour des élections présidentielles.

Calin Georgescu remporte le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, véritable tremblement de terre pour l’establishment mondialiste et européiste

Ce fut un coup de tonnerre au soir du 24 novembre : Calin Georgescu, candidat indépendant, anti-OTAN et pro-paix, remporte le premier tour des élections présidentielles en Roumanie avec 22,94 pour cent des voix. C’est un véritable tremblement de terre pour l’establishment mondialiste et européiste.

Après sa performance sans précédent au premier tour, le Conseil suprême de défense roumain, contrôlé par les mondialistes, a déclaré qu’il y avait des preuves d’ingérence. Il a affirmé que l’ingérence russe avait permis à Georgescu de remporter la victoire. «Cela vous rappelle quelque chose ? Eh bien, parce que c’est ce que les démocrates américains ont fait au président Trump après sa victoire en 2016» ironise un internaute sur X. Ils ont également reproché à TikTok de privilégier les contenus concernant ou provenant de Georgescu, mais TikTok a publié des données montrant le contraire.

La Cour constitutionnelle de Roumanie vient de valider le premier tour des élections présidentielles

La Haute Cour de Roumanie a donc ordonné un recomptage des résultats, sous la pression officieuse de l’Union Européenne, son champion ayant été écarté. L’instance juridique roumaine a le pouvoir de valider les résultats actuels ou d’annuler et de refaire l’élection.

Hier, 2 décembre, la Cour constitutionnelle de Roumanie vient de valider le premier tour des élections présidentielles. Il n’y aura pas de répétition du premier tour, comme beaucoup le craignaient. Le deuxième tour est donc organisé le 8 décembre entre C?lin Georgescu et Elena Lasconi. Le CCR a décidé qu’il n’était plus nécessaire de recompter les votes de la diaspora. «Des erreurs matérielles possibles sans pertinence pour établir le résultat», a déclaré la présidente de la Haute cour, Marian Enache, à propos des différences constatées par le Bureau électoral central (BEC) lors du recompte des votes du premier tour.

Calin Georgescu pourrait bien être le futur président de Roumanie, et la sauver des mains des mondialistes, pour le plus grand malheur de l’OTAN et de l’Union Européenne qui font de ce pays slave leur tête de pont militaire vers l’Est. et Résultat le 8 décembre !

source : Médias Presse Info


- Source : Pravda (Russie)

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