www.zejournal.mobi
Dimanche, 29 Juin 2025

Qui tient l’économie et le pouvoir ? Le député Frédéric Maillot ose poser la question à l’Assemblée nationale

Auteur : Yoann | Editeur : Walt | Dimanche, 29 Juin 2025 - 13h12

Le 25 juin 2025, une nouvelle tempête a secoué l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Lors d’une question au gouvernement sur le coût de la vie dans les territoires d’Outre-mer, le député réunionnais Frédéric Maillot, membre du groupe Gauche Démocrate et Républicaine, a osé briser Le tabou. En dénonçant ceux qui « tiennent l’économie et le pouvoir » sans pouvoir les nommer explicitement, il a déclenché une vague d’indignation orchestrée, où les accusations d’antisémitisme ont fusé pour étouffer toute discussion. Cet incident révèle une fois de plus les vieilles ficelles d’un pouvoir qui crie au scandale pour esquiver les questions qui fâchent.

Une question légitime, une accusation facile

Frédéric Maillot, dans un élan de franchise, a pointé du doigt une réalité que beaucoup murmurent mais que peu osent formuler publiquement : l’existence de forces opaques qui influencent l’économie et les décisions politiques, hors du contrôle démocratique. « On sait qui tient l’économie et le pouvoir quand on ne peut pas le citer dans cet hémicycle », a-t-il déclaré, suscitant immédiatement un tollé. Sans surprise, les gardiens du statu quo, prompts à dégainer l’accusation d’antisémitisme, ont sauté sur l’occasion pour détourner l’attention. La députée Caroline Yadan, par exemple, a exigé des explications, insinuant une « idéologie nauséabonde ». Mais où est la nausée ? Dans les mots d’un député qui questionne, ou dans la volonté de clore le débat par une accusation infamante ?

Le député Maillot s’est défendu, affirmant qu’il ne visait pas la communauté juive. Pourtant, il n’a pas cédé à la pression en livrant un mea culpa formaté, préférant maintenir le flou sur sa cible. Ce choix, loin d’être une faiblesse, est une force. En refusant de se plier à l’injonction de clarification imposée par ses détracteurs, il a tenu bon face à une machine bien huilée qui cherche à discréditer quiconque ose poser la question du « Qui ? ». Car c’est bien là que réside le véritable scandale : dans un système où certaines vérités sont indicibles, où certains pouvoirs sont intouchables, protégés par des accusations réflexes qui paralysent le débat.

L’antisémitisme, arme de distraction massive

L’accusation d’antisémitisme est devenue une arme redoutable pour museler toute critique. Elle est brandie non pas pour protéger une communauté, mais pour préserver un ordre établi. Frédéric Maillot n’a mentionné ni les Juifs, ni aucun stéréotype antisémite. Son discours portait sur l’économie et le pouvoir, des sujets universels qui touchent à la souveraineté des peuples. Pourtant, ses adversaires ont choisi d’y voir un sous-entendu malveillant, sans apporter la moindre preuve. Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle rappelle les attaques contre d’autres figures politiques, comme Jean-Luc Mélenchon et LFI, accusés d’antisémitisme pour oser dénoncer le génocide à Gaza. À chaque fois, le même schéma : on déforme, on caricature, on accuse, et le débat de fond est enterré.

Ce réflexe est d’autant plus hypocrite que les véritables discours de haine prospèrent ailleurs, souvent ignorés par ceux qui s’indignent aujourd’hui. En France, « L’antisémitisme c’est un délit, l’islamophobie un hobby » comme nous le rappelle l’humoriste Naïm. Ces dérives, bien plus explicites, n’ont pas suscité la même ferveur médiatique. Pourquoi ? Parce qu’elles ne menacent pas directement les intérêts du pouvoir en place. Frédéric Maillot, lui, a touché un nerf sensible en pointant l’opacité des influences économiques et politiques. Et cela, le système ne peut le tolérer.

Un député du peuple face à l’élite

Frédéric Maillot n’est pas un novice en politique, mais il incarne une voix rare : celle d’un élu des Outre-mer, ancré dans les réalités de son territoire, loin des salons parisiens où se décident les grandes orientations. En posant la question du « Qui ? », il parle au nom de ceux qui ressentent, au quotidien, l’injustice d’un système économique verrouillé par une poignée d’intérêts privés. Il parle pour les Réunionnais, pour les oubliés des périphéries, pour tous ceux qui savent que le pouvoir réel échappe aux urnes. Cette audace dérange, car elle met en lumière l’écart béant entre la démocratie affichée et la réalité d’une gouvernance confisquée.

Ses détracteurs, en criant à l’antisémitisme, ne cherchent pas à défendre une cause noble. Ils cherchent à protéger un statu quo qui leur profite. Ils savent que la question du « Qui ? » peut ouvrir une boîte de Pandore : celle des monopoles, des lobbies, des réseaux d’influence qui dictent les politiques publiques loin des regards. En accusant Frédéric Maillot, ils espèrent détourner l’attention de ces vérités gênantes. Mais ils sous-estiment la prise de conscience collective. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui saluent le courage du député, dénonçant l’hypocrisie d’une classe politique qui préfère l’anathème au débat.


- Source : Le Média en 4-4-2

Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...
 
 

Contribuer au journalisme de ZeJournal

Faites un don pour nous aider à poursuivre notre mission d’information

Faire un don

( En savoir plus )