La BNP est face à la faillite cachée de sa Bpost Banque !
Les dirigeants de la BNP à Paris ne savent plus comment masquer l'affaire. La banque postale belge, BPOST, est en faillite, il suffit de voir l'état de son cours en bourse. Mais ce que peu savent est qu'elle appartient à la...BNP !
Pourtant, l'affaire de la fusion a bien été menée sous le radars fin décembre 2020, moyennant 120 millions d'euros, en plein confinement et stress Covid, ni vu ni connu:
"Bpost et BNP ont conclu une lettre d'intention non contraignante prévoyant la reprise par BNP Paribas Fortis de la participation de 50% de Bpost dans Bpost Banque, ont annoncé mercredi les deux partenaires de la co-entreprise dans des communiqués distincts. BNP Paribas Fortis deviendrait ainsi actionnaire à 100%.
Les deux sont partenaires depuis 1995 au sein de ce qui s'appelait à l'origine la "Banque de la Poste". La coopération actuelle entre l'entreprise semi-publique et la banque expire le 31 décembre 2021", lire ici Belga.
Sauf qu'en avril 2023, l'action de la banque belge a littéralement mis des palmes avec masque et bouteilles pour plonger sous le seuil d'alerte. Idriss Aberkane avait parlé (merci à lui) de "La loi Jovanovic: une banque ne peut pas tromper ses propres traders", et c'est définitivement le cas ici:
En février 2018, le cours de la Bpost était à 28 euros... La semaine passée il était à... 4 euros et 46 centimes.
Oups !
Le cours suit le rythme de celui du Crédit Suisse! Malheur à tous les Belges qui ont eu la mauvaise idée d'y investir leur épargne...
J'adorerais poser un micro dans le bureau du PDG de la BNP qui s'appelle Jean-Laurent Bonnafé... à qui il faudra beaucoup de bonnes fées pour se pencher sur le cercueil de la Bpost Banque, qui, accessoirement, via sa partie publique, distribue aussi un peu de courrier aux Belges !!! ici vous avez le trombinoscope de l'Etat major de la BNP au grand complet...
Chers lecteurs belges, tenez nous bien informés, car BNP France ne communique pas sur le sujet, vu que les pertes devront être payées par la BNP... et, au pire des cas, par les contribuables français.
- Source : Pierre Jovanovic