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Mardi, 16 Avr. 2024

Gharbi, Buzyn, Macron, Hirsch : la photo qui tue (la santé publique)

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Vendredi, 28 Avr. 2023 - 18h37

Macron, tout le monde connaît, Buzyn aussi, c’est la dame qui a interdit l’usage de l’hydroxychloroquine en janvier 2020. On rappelle que les Français malades de la grippe qui a fuité du labo P4 de Wuhan n’étaient pris en charge qu’en dernière limite, aux portes de la suffocation. Hirsch, c’était le patron de l’AP-HP, les 36 hôpitaux de l’Île-de-France. Il est aujourd’hui recasé chez Galileo, qui vend de l’enseignement privé, et qui propose de noter les profs. La transition est toute trouvée pour Gharbi, l’inconnu du lot : il est le patron de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP).

Pourquoi la transition ? Parce que Hirsch, qui fut le directeur des hôpitaux de Paris (du grand Paris), est passé chez ceux qui lorgnent sur une partie du formidable budget de l’Éducation nationale, soit 50 milliards. Hirsch s’occupe donc de vendre de l’enseignement supérieur privé au gouvernement, un peu comme en Amérique, le pays où les facs font appel à des grosses boîtes privées. Un appel qui a explosé pendant le covidisme...

Et Macron est tout à fait en phase avec ce changement radical. On remarque que là aussi, la passerelle public-privé fonctionne parfaitement. 

Le principe est le même pour les retraites : flinguer les retraites par cotisations pour les remplacer (la presse aux ordres parle de « compléter »), en partie, par des retraites par capitalisation, ce que veulent les grands argentiers (Larry Fink de BlackRock) qui sont les amis de Macron, dont la fonction principale consiste à vendre la France et ses services publics à la découpe. C’est open bar, les gars !

On a ainsi sur la même photo la représentation du principe même de la Macronie, du projet – c’est mon projet ! – d’Emmanuel Macron, fils de la banque Rothschild, qui prend sa part sur la revente des meilleurs morceaux de notre économie à l’étranger. La Banque n’a pas d’attaches, pas de racines, elle n’a que des intérêts.

Concrètement, ce qui se profile pour le Français enfumé du matin au soir par la désinformation, c’est une école publique volontairement abandonnée pour vendre de l’instruction privée (voir le boom de l’afterschool), une santé publique volontairement dégradée pour vendre du soin privé, et des retraites volontairement amaigries pour vendre de la retraite privée. Toute l’astuce consiste à faire peur aux Français, mis devant le fait accompli de services publics déficients, pour qu’ils se précipitent, épargne en avant, dans les bras des « sauveurs » du privé.

Gharbi chez Bourdin (mars 2020)

Très instructif, avec le recul : Gharbi propose les bons et loyaux services des cliniques privées pour soulager l’hôpital public, alors en surcharge « à cause » des milliers de Français qui suffoquent, par manque de lits et de personnel de réanimation.

Les cliniques resteront quasi vides, et la question que l’on se pose, trois ans plus tard, c’est de savoir si le gouvernement a volontairement bloqué cette proposition « désintéressée » venant du privé, ou s’il y a eu, en quelque sorte, coproduction entre le gouvernement et la FHP.

Autrement dit, le privé volant au secours du public incapable de soigner les Français, serait une ingénierie sociale issue de la Macronie. Une sorte de préparation à la déconstruction de la santé publique, qui aurait montré ses limites, voire sa dangerosité !

Ce n’est qu’une piste, pas une accusation, mais en matière de covidisme, on a vu tellement d’arnaques...

« On ne pourra pas seuls traiter cette pandémie » 

Gharbi le sauveur, avec ses cliniques privées (juin 2021)


- Source : E&R

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