Le FMI, association de malfaiteurs
Au moment où Lula, depuis Pékin, attaque à juste titre le FMI, et où la Tunisie refuse de céder au chantage de cette officine occidentale, citons cet extrait d’une étude de l’Université de Boston :
« Malgré d’importantes recherches au FMI montrant que l’assainissement budgétaire n’est peut-être pas une voie optimale vers la reprise économique, les auteurs n’ont trouvé aucun changement significatif dans le niveau d’assainissement budgétaire requis par le FMI depuis la crise financière mondiale de 2008 ».
« Qui plus est, les auteurs ont constaté que les pays bénéficiant d’une conditionnalité relativement plus clémente étaient ceux qui entretenaient des relations plus étroites avec les principaux actionnaires du FMI : l’Europe occidentale et les États-Unis. En revanche, les pays entretenant des relations diplomatiques étroites avec la Chine ont été confrontés à une austérité plus élevée du FMI ».
C’est clair : depuis la crise de 2008, le FMI a continué à pressurer les pays en développement en leur infligeant des mesures d’austérité, surtout ceux qui sont proches de la Chine, tout en ménageant ses actionnaires occidentaux.
Et les mêmes imposteurs accusent la Chine d’être à l’origine de la crise de la dette !
- Source : Bruno Guigue