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Jeudi, 06 Mars 2025

L’UE vise la guerre mondiale : Ursula annonce 800 milliards pour l’Ukraine, Macron et Glucksmann valident

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Mercredi, 05 Mars 2025 - 14h19

Raphaël Glucksmann et Emmanuel Macron, insistent sur une escalade militaire qui pourrait entraîner l’Europe dans une guerre mondiale dévastatrice. Ursula von der Leyen dévoile un plan de réarmement qui met l'Europe en danger.

Le climat mondial est de plus en plus tendu. Le conflit en Ukraine s’enlise et, loin de chercher des solutions de paix, certains acteurs politiques persistent dans une logique de guerre qui pourrait bien mener à une troisième guerre mondiale. Face à cela, les dirigeants européens semblent se laisser entraîner dans cette dynamique, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la population. À un moment où la paix semble encore à portée de main, les politiques belliqueuses, soutenues par des figures comme Raphaël Glucksmann, risquent de conduire à une crise économique dévastatrice.

Trump suspend l’aide militaire américaine : vers un tournant ?

Donald Trump, dans un geste marquant, a décidé de suspendre l’aide militaire à l’Ukraine, déclarant que les États-Unis réévalueraient leur soutien pour s’assurer qu’il contribue réellement à une solution pacifique. Selon un responsable de la Maison-Blanche, cette pause est essentielle afin de « concentrer les efforts sur la paix ». Pour Trump, l’Ukraine se détourne de cette quête de paix, et notamment son président Volodymyr Zelensky, qu’il accuse de ne pas être « reconnaissant » envers l’aide des États-Unis et de ne pas vouloir mettre fin au conflit. Pourtant, cette décision pourrait représenter une réelle opportunité pour amorcer un processus de négociation et ouvrir la voie à un accord entre les deux nations en guerre.

Le discours belliciste de Raphaël Glucksmann : une course à la confrontation

Dans ce contexte, des personnalités politiques européennes, comme Raphaël Glucksmann, persistent à encourager l’escalade militaire. Le député européen, qui plaide pour un soutien accru à l’Ukraine, considère que la seule façon de réconcilier l’Europe avec les États-Unis serait de montrer une puissance militaire face à la Russie et de faire pression sur Donald Trump. Pour lui, « la guerre contre Poutine » justifie tous les moyens, y compris un renforcement considérable des capacités militaires européennes. Et quand on ne cherche pas la paix mais la guerre, sans oser le dire, Raphaël Glucksmann évoque un « pacifisme dévoyé ».

Cette position, qui prône l’intensification du conflit, néglige pourtant les conséquences directes sur les citoyens européens. Au lieu d’aspirer à une solution pacifique, ces partisans de la guerre risquent de mener l’Europe dans un engrenage destructeur, où la seule issue pourrait être un affaiblissement économique et social.

L’UE s’embourbe dans la guerre : vers un surarmement inutile ?

L’Union européenne, en se concentrant sur l’armement et le soutien militaire, s’enfonce dans un processus dangereux. Emmanuel Macron a récemment réuni ses ministres pour discuter du « renforcement de la défense européenne », une initiative qui vise à mutualiser les capacités militaires des 27 États membres. Mais cette logique d’escalade risque de déstabiliser l’économie européenne, en transformant la guerre en un moyen de défendre des intérêts géopolitiques au lieu de chercher une paix durable.

Des voix s’élèvent pour dénoncer cette dérive. Edwige Diaz, députée du Rassemblement National, a alerté sur le fait que l’Union européenne se retrouve de plus en plus impliquée dans un conflit qui pourrait dépasser les frontières de l’Ukraine. Selon elle, l’UE devrait prioriser la paix plutôt que de financer une guerre interminable. Elle critique particulièrement l’initiative européenne d’une « Europe de la défense », qu’elle juge davantage comme un affaiblissement de l’armée française, et un piège pour les peuples européens, pris dans une spirale de dépenses militaires sans fin.

Ursula von der Leyen et l’Europe armée : une illusion coûteuse

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment présenté un plan d’armement européen de 800 milliards d’euros pour « réarmer l’Europe », un projet qui vise à intensifier les aides militaires à l’Ukraine tout en renforçant les capacités de défense de l’UE. Mais cette approche soulève de nombreuses questions : est-ce le rôle de l’Europe de financer sans fin une guerre qui pourrait se propager bien au-delà de l’Ukraine ? Les ressources ainsi allouées ne pourraient-elles pas être mieux utilisées pour promouvoir des solutions diplomatiques ?

La Russie, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a d’ailleurs salué la suspension de l’aide militaire américaine, estimant qu’elle serait « probablement la meilleure contribution pour la paix ». Ce soutien indirect à la paix ne fait pourtant pas partie des priorités européennes, qui préfèrent jouer le jeu de l’escalade militaire au détriment de la stabilité.

L’économie de guerre : une illusion de sécurité

La France, quant à elle, semble se préparer à ce qu’on appelle une « économie de guerre », un concept qui désigne une économie dont toutes les ressources sont orientées vers l’effort de guerre. Ce modèle implique une forte mobilisation des industries et des ressources humaines, et pourrait entraîner une réduction de la consommation de biens civils au profit de l’armement. Pourtant, le patron du Medef, Patrick Martin, a exprimé des doutes quant à la préparation de la France à ce type de transition mais valide des deux mains. Selon lui, une telle économie serait difficile à mettre en place sans perturber gravement le tissu économique et social du pays.

L’idée d’une « économie de guerre » sonne comme un aveu d’impuissance face aux véritables besoins du peuple. Loin de garantir la sécurité des citoyens européens, elle risquerait d’enfoncer l’Europe dans une crise économique profonde, tout en accroissant les inégalités et les tensions sociales.

La paix est encore possible, mais pour combien de temps ?

Dans ce contexte mondial incertain, une véritable opportunité de paix pourrait encore émerger, à condition de mettre fin à la logique de guerre qui prévaut aujourd’hui. Si des dirigeants comme Trump semblent voir la suspension de l’aide militaire comme une opportunité de relancer un dialogue avec la Russie, d’autres, comme Glucksmann et Macron, persistent à vouloir prolonger un conflit dont les conséquences pour les Européens seraient dramatiques.

L’Union européenne, au lieu de s’enliser dans une « Europe de la défense », devrait mettre en place une stratégie diplomatique ambitieuse visant à instaurer la paix. La guerre n’est pas une fatalité, mais une politique tragique qui ne fait que détruire. À un moment où la paix est encore à portée de main, les citoyens européens doivent exiger de leurs dirigeants qu’ils privilégient la négociation et la diplomatie, pour éviter une nouvelle escalade militaire qui pourrait mener à la catastrophe d’ampleur mondiale.

***

Qui va payer les 800 milliards d’euros annoncés par Ursula von der Leyen et quelles seront les conséquences pour la France ?

La Commission européenne, sous la houlette d'Ursula von der Leyen, a révélé un programme de réarmement estimé à 800 milliards d'euros. Cette annonce spectaculaire soulève une question essentielle : qui financera cet effort colossal ? La réponse est sans appel : ce sont bien les citoyens européens qui, directement ou indirectement, en feront les frais.

L’UE annonce un plan colossal pour renforcer son armée, mais ce sont les États et les citoyens qui vont assumer la facture. Hausse des impôts, dettes, coupes budgétaires… Le prix sera lourd à payer.

Une annonce chiffrée, mais attention aux nuances

Si le montant avancé est impressionnant, il ne signifie pas pour autant qu’une enveloppe de 800 milliards d’euros est déjà disponible. Ce chiffre correspond au budget de la défense des États-Unis et équivaut à dix fois celui de la Russie. En réalité, la Commission européenne propose avant tout une flexibilisation des règles budgétaires afin de permettre aux États membres d’accroître leurs dépenses militaires sans que celles-ci n’affectent directement leurs déficits publics. Mais cette astuce comptable ne change rien au fond du problème : l’argent devra être trouvé, et il viendra forcément des contribuables.

Qui paiera la facture ?

Les principales sources de financement de ce plan reposent sur trois piliers :

  • Un assouplissement budgétaire autorisant les États à exclure jusqu’à 1,5 % de leur PIB de leurs calculs de déficit public,
  • Un programme de prêts d’urgence d’un montant de 150 milliards d’euros pour acheter de l’artillerie, des missiles, des munitions, des drones et des systèmes antidrones…,
  • La mobilisation de fonds via la Banque européenne d’investissement, des emprunts contractés par la Commission et la réaffectation de ressources existantes.

L’objectif affiché est de mobiliser 650 milliards d’euros en quatre ans grâce aux contributions des États membres. Mais ces milliards ne sortent pas de nulle part : à terme, ils devront être remboursés, soit par une augmentation des impôts, soit par une réduction des dépenses publiques dans d’autres secteurs.

Bruxelles tente de rassurer, mais la réalité est brutale

Pour ne pas donner l’impression d’une dépense incontrôlée, Bruxelles insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de subventions mais de prêts. Certains pays, à l’instar de la Pologne, réclamaient des financements à fonds perdu, ce qui n’a pas été retenu. De plus, la Commission européenne a tenu à préciser qu’il n’était pas question de mutualiser la dette sous forme d’euro-obligations (eurobonds). Mais ces précautions ne masqueront pas l’inévitable : cet endettement supplémentaire aura un impact direct sur les citoyens européens.

Un coût inévitable pour les citoyens

Pour des pays comme la France, la question du financement de ce plan risque de se heurter aux priorités économiques et sociales nationales. Le modèle social français pourrait être soumis à de nouvelles contraintes budgétaires, d’autant plus que l’histoire nous enseigne qu’en période de tensions géopolitiques, les gouvernements ont souvent recours à une hausse des impôts pour absorber l’augmentation des dépenses publiques.

Concrètement, ce plan de réarmement signifie plus d’impôts, plus de dettes et probablement des coupes budgétaires dans d’autres secteurs cruciaux comme la santé, l’éducation ou encore les aides sociales. Malgré les précautions de langage employées par Bruxelles pour rassurer l’opinion publique, la réalité est simple : chaque citoyen européen en ressentira l’impact dans son quotidien.

Une chose est certaine, les Européens vont devoir payer le prix fort de cette stratégie.


- Source : Le Média en 4-4-2

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