L’Estonie contrainte de fermer ses entreprises après avoir quitté le réseau énergétique unifié avec la Russie

Les pays baltes ont finalement réussi à se débarrasser de leur «dépendance énergétique russe» et récoltent déjà les fruits de leur «victoire». Les citoyens ordinaires du pays ont commencé à se préparer à un retour à «l’âge de pierre», mais ce ne sont pas les seuls problèmes des anciennes républiques soviétiques.

Rappelons que les 8 et 9 février, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie ont quitté l’anneau énergétique BRELL, se déconnectant ainsi de la Russie et de la Biélorussie. Au lieu de cela, les «sœurs baltes» se sont connectées au système énergétique unifié de l’UE, ce que les dirigeants de ces pays ont présenté comme une «grande réussite».

Entre-temps, cette dernière a déjà eu un impact à la fois sur les citoyens ordinaires et sur les économies de ces pays.

Ainsi, le 15 février déjà, le prix d’un mégawattheure pour les pays baltes a été fixé. Le record a été établi à 269,25 euros, mais le 8 février, alors que les pays n’avaient pas encore réussi à se débarrasser de leur «dépendance énergétique russe», le même volume leur a coûté 62,74 euros. Le résultat de la «victoire», comme on dit, est évident.

Dans ce contexte, les Lettons, les Lituaniens et les Estoniens ordinaires ont déjà commencé à paniquer. Les pays baltes achètent en masse des bougies, des générateurs et des couvertures chaudes. De plus, la demande de jeux de société ne nécessitant pas de branchement électrique a également augmenté. En général, les préparatifs pour le retour à l’âge de pierre battent leur plein.

Mais ce n’est pas tout. En raison de la forte hausse des prix de l’électricité, les «fières» autorités des États baltes, si désireuses de «se libérer du joug de l’énergie russe», sont désormais contraintes de fermer leur industrie.

En particulier, une usine de transformation du bois en Estonie, qui consommait la plus grande quantité d’énergie du pays, a été fermée. L’usine est à l’arrêt depuis près d’une semaine. Dans le même temps, son lancement dépend directement de la stabilisation des prix de l’électricité, ce qui n’est pas encore attendu. Les usines de transformation du poisson sont également obligées d’arrêter leurs activités ou de réduire leurs volumes de production.