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Vendredi, 29 Mars 2024

Confinement : Macron Castex et Le Maire sont Finement Cons

Auteur : Géopolintel | Editeur : Walt | Vendredi, 19 Mars 2021 - 13h37

Le printemps arrive, avec ses promesses de renouveau et comme le Beaujolais en novembre, le nouveau confinement du mois de mars est là.

Mars c’est le Dieu de la guerre. Macron nous l’a répété six fois dans son discours de 2020 « on est en guerre ».

La loi martiale de Macron Jupiter c’est le décret par ordonnance de l’état d’urgence sanitaire signé le 23 mars 2020.

La loi prolonge jusqu’au 1er juin 2021 l’état d’urgence sanitaire en cours.

La commission européenne a averti Macron sur l’échec de sa campagne de vaccination contrairement à ses amis mondialistes, et pour se racheter, cet ancien mauvais élève fait du zèle en reconfinant 16 départements français et en fermant les commerces non essentiels.

Quel en sera le bénéfice ? Rien, nada, que dalle, sauf une faillite accélérée des petites entreprises convoitées par la banque Goldman Sachs et le cabinet de conseil McKinsey tous deux issus de la CIA.

  • Bruno Le Maire : « Le programme 10,000 Small Businesses lancé par Goldman Sachs est une formidable démonstration de l’attractivité de la France. Il témoigne de la nécessité pour les grandes entreprises et les TPE/PME de travailler ensemble pour se développer et gagner des parts de marché. Ces TPE / PME emploient près de 6,5 millions de personnes dans notre pays, c’est sur elles que nous nous appuyons pour la relance. Elles sont au cœur du dynamisme de nos territoires et de notre tissu économique ».

Conçu par Goldman Sachs pour aider les dirigeants de petites entreprises, « 10,000 Small Businesses » est un programme de formation d’ambition nationale dont l’objectif est de favoriser la croissance durable des entreprises, la résilience de leurs dirigeants et la création d’emplois sur le long terme en France.

David Solomon, Président Directeur Général de Goldman Sachs, déclare pour sa part :

  • « Les TPE/PME forment la colonne vertébrale des économies prospères et soutiennent le développement des territoires à travers le monde. En France, elles représentent 99 % des entreprises et jouent donc un rôle essentiel pour la prospérité du pays.

Pour Macron et l’élite, le seul virus qui existe c’est le peuple et les commerçants indépendants. Goldman Sachs va pouvoir commencer son programme et offrir son « soutien » aux dirigeants et fondateurs de petites entreprises à travers toute la France.

Le confinement de Macron va fabriquer 6,5 millions de chômeurs supplémentaires, quand son plan mondialiste aura ruiné notre économie.

  • « Pour ralentir l’épidémie, il faut réduire […] les occasions de contacts dans les lieux clos », a expliqué Jean Castex.
  • « La fermeture d’une partie des commerces doit y contribuer, indépendamment des risques spécifiques liés à leur fréquentation ».
  • « Par souci d’équité, les restrictions de vente s’appliqueront aux mêmes produits qu’ils soient vendus dans un rayon de grande surface, un commerce spécialisé ou un petit commerce de centre-ville ».
  • librairies et disquaires pourront rester ouverts, étant désormais catégorisés comme « de première nécessité ».

Mais comment en est on arrivé là ?

Arnaud de Courson nous l’explique. Ancien banquier, devenu chasseur de têtes en finance, il décrit ce que nous pouvons constater au sommet de l’Etat entre Macron et Bruno Le Maire.

  • « C’est particulièrement vrai Outre-manche où l’on retrouve plus couramment des diplômés de lettres ou de philosophie dans le secteur (de la finance), ce qui ne les empêche pas d’être de très bons banquiers ! »
    La philosophie et la banque d’affaires ne sont pas des disciplines éloignées pour Denis Marcadet.
  • « L’aptitude au raisonnement, la capacité d’interprétation, la déclinaison des processus sont communs aux banquiers et aux philosophes. La banque d’affaires n’est pas aussi linéaire et mécanique que l’on imagine »

François Henrot ancien bras droit de David de Rothschild a recruté Macron en 2008. Il a publié « Le Banquier et le Philosophe » en 2010. Dans cet ouvrage il dialogue avec le philosophe Roger-Pol Droit à propos de la crise de 2008 et des banquiers.

« On s’attache moins aux compétences financières stricto sensu, et on porte une attention particulière croissante à la personnalité, à la maturité, à l’intelligence comportementale et à l’intellectualité des candidats », témoigne Denis Marcadet.

Arnaud de Courson : « cela s’explique d’abord par leur dimension et leur culture internationale. Mais aussi parce qu’ils sont des pure players du conseil et n’utilisent donc pas leur capital pour des opérations de financement par exemple. En cela, leur politique de recrutement se rapproche de celle des grands cabinets de conseil comme McKinsey ».

L’ENA, un passeport en or pour la finance

« Comme chez les avocats, les établissements financiers aiment à recruter des énarques passés par l’inspection des Finances et/ou dans les cabinets ministériels notamment à Bercy pour leur réseau » Etienne Maillard

Macron sera recruté par la banque Rothschild sur les conseils de l’énarque Serge Weinberg président du conseil d’administration de Sanofi et représentant du très secret Dolder Club ( le plus grand lobby pharmaceutique au monde ).

« Il n’y a qu’en France que deux banques d’affaires [Lazard et Rothschild] centralisent à ce point le système d’influence, écrit la journaliste Martine Orange dans son ouvrage Rothschild, une banque au pouvoir, paru en 2012. Elles sont au cœur du pouvoir. […]. Le ministère des Finances en a fait ses interlocuteurs privilégiés, leur déléguant tant de missions qu’elles finissent par être des ministères bis de l’Industrie et de l’Economie ».

***

QUI EST LE MYSTÉRIEUX CABINET MCKINSEY, QUI ACCOMPAGNE EMMANUEL MACRON DE LA CRÉATION D’EN MARCHE À LA VACCINATION CONTRE LE COVID-19 ?

Le puissant cabinet de conseil américain McKinsey accompagne Emmanuel Macron depuis sa campagne électorale pour l’élection présidentielle jusqu’à la mise en place de la vaccination contre le Covid-19. Le Monde détaille ce partenariat dans une longue enquête.

C’est une société qui n’aime pas la lumière des projecteurs. Installé sur les Champs-Elysées au-dessus d’une galerie commerciale, avec une vue imprenable sur Paris, le cabinet de conseil américain McKinsey est surnommé « la Firme ». Une société qui cultive le secret, 100 ans après sa création aux Etats-Unis. Son métier : du conseil en stratégie pour les patrons du Cac 40, les chefs d’Etat ou les ministres. Sur son site internet, la société se dit « engagée dans les transformations décisives de ses clients ».

Dernière mission en date du cabinet McKinsey : la logistique de la vaccination contre le Covid-19 en France. Le rôle de la société a été révélé cet hiver par Le Canard Enchaîné et le site Politico. Pourquoi donc l’Etat fait-il appel à un cabinet de conseil pour cette mission alors qu’il dispose de nombreuses administrations dans le domaine de la santé ? Pressé de questions devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée le 12 janvier 2021, le ministre de la Santé Olivier Véran se contentera de répondre : « Il est tout à fait classique et cohérent de s’appuyer sur l’expertise du secteur privé ». Sans intervenir dans les choix médicaux ou politiques.

Selon le long article publié par Le Monde, enquêter sur le cabinet McKinsey s’est fait non sans difficultés car les portes et les bouches se ferment quand il s’agit d’évoquer « la Firme ». Être consultant, c’est un métier de l’ombre.

Première rencontre Emmanuel Macron-McKinsey en 2007

Les liens entre Emmanuel Macron et le cabinet McKinsey remontent à 2007. Emmanuel Macron, alors inspecteur des finances, a 29 ans. Il devient rapporteur général adjoint de la commission Attali, dont le rôle était de proposer des réformes économiques au président Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron impressionne l’assistance. Parmi les membres présents : Eric Labaye, alors dirigeant de McKinsey en France.

« On se réunissait le soir jusqu’à minuit dans une salle du Sénat avec Attali et Macron, raconte un ancien membre de la commission au Monde. Dans les sièges du public, il y avait trois ou quatre jeunes de McKinsey. Ils faisaient des simulations sur Excel. Leur chef était si brillant qu’on l’écoutait comme s’il était membre à part entière ». Ce chef s’appelle Karim Tadjeddine. Il est passé par les prestigieuses écoles d’ingénieur françaises Polytechnique et les Ponts et Chaussées. Le cabinet McKinsey intervient gratuitement. Une mission appelée « pro bono » dans le milieu (« pour le bien public ») ou « reputation building » (« construction de réputation ») au sein du cabinet.

Été 2016 : Emmanuel Macron prépare sa candidature

Alors ministre de l’Economie de François Hollande, Emmanuel Macron ambitionne de devenir président de la République. En avril 2016, il crée En marche. Au cours de l’été, des groupes de travail sont déjà sur pied. Une dizaine de salariés de McKinsey réfléchissent à des propositions sur l’économie ou les grands dossiers régaliens, raconte Le Monde. Dans le même temps, Emmanuel Macron organise une « grande marche » en France pour recueillir les doléances des Français. Un ex de McKinsey, Guillaume Liegey, est chargé de collecter et de traiter les data. McKinsey a ensuite mis en forme le rapport. La candidature officielle d’Emmanuel Macron à la présidentielle sera annoncée le 16 novembre 2016.

Les salariés de McKinsey sont-ils intervenus sur le temps libre ou à titre bénévole ? La société n’a pas répondu au Monde. Aucune trace ne figure, en tout cas, dans les factures du candidat Macron déposées à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

De McKinsey aux ministères

Une fois Emmanuel Macron élu en 2017, de jeunes consultants de McKinsey rejoignent le pouvoir : directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’Etat au Numérique, chef du « pôle projets » de la République en Marche, directeur général de la République en Marche. Éric Labaye, le dirigeant de McKinsey qu’Emmanuel Macron avait rencontré en 2007, a été nommé président de Polytechnique par Emmanuel Macron en août 2018. De son côté, l’ancien patron des Jeunes avec Macron, Martin Bohmert, a rejoint le cabinet McKinsey en 2020.

Les appels d’offres centralisés

Avant l’élection d’Emmanuel Macron, chaque ministère passait ses appels d’offres de son côté. Les règles ont changé depuis 2017. Emmanuel Macron lance sa réforme de l’Etat et créé une direction interministérielle à la transformation publique (DITP). Son rôle : superviser toutes les missions commandées par l’Etat aux cabinets privés afin d’empêcher toute position dominante d’un cabinet de conseil. C’est dans ce cadre que le marché de la logistique du plan de vaccination a été attribué. L’interlocuteur de la DITP chez McKinsey ? Karim Tadjeddine, le chef qui avait impressionné à la commission Attali.

Combien coûtent ces prestations ? Impossible à savoir révèle l’enquête du Monde. Un accord-cadre dispense l’Etat de publier les détails de chaque commande, ministère par ministère. La DITP dispose d’un budget de 100 millions d’euros sur le quinquennat. 30,2 millions ont déjà été dépensés au profit des consultants privés. Selon le Point, McKinsey facturerait ses prestations à l’Etat sur la conduite du plan de vaccination 2 millions d’euros par mois

Le siège social français ... aux Etats-Unis

Les comptes de McKinsey peuvent-ils permettre d’en savoir plus ? Impossible. La filiale française ne dépose pas ses comptes au tribunal de commerce. Le chiffre d’affaires est néanmoins estimé à 300 millions d’euros en 2019, selon le Guide des cabinets de conseil en management. D’ailleurs, le siège social de McKinsey & Company France Inc. n’est pas à Paris mais ... aux Etats-Unis.

Il mène à une boîte aux lettres implantée dans un immeuble le long d’une route en pleine campagne à Wilmington dans l’Etat du Deleware, l’Etat de Joe Biden, le nouveau président des Etats-Unis, révèle Le Monde. Là-bas, McKinsey doit régler un forfait fiscal symbolique de 175 dollars. L’autorité de tutelle de la DITP a pourtant assuré que McKinsey est en règle avec l’administration fiscale française.

L’État et McKinsey, une longue histoire

Aujourd’hui, selon Le Monde, le cabinet McKinsey « rend quelques services à la présidence de la République » gratuitement. En 2018, il était intervenu au sommet de la tech dans lequel Emmanuel Macron avait invité les patrons de Facebook, Google ou Uber. Le cabinet était chargé de préparer les débats et suivre le respect des engagements. Une mission « pro bono » (« pour le bien public »). McKinsey intervient aussi auprès du ministère des Armées, qui échappe au contrôle de la DITP. Il apporte ses conseils pour la transformation du ministère.

McKinsey n’a pas attendu Emmanuel Macron pour intervenir aux côtés de l’Etat. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il avait conseillé le ministère de l’Identité Nationale sur une « optimisation du processus de naturalisation ». En Allemagne, il a conseillé le gouvernement d’Angela Merkel sur l’accueil des migrants.

Créé en 1920 aux Etats-Unis, le cabinet McKinsey cultive le secret tout en étant devenu incontournable.

Source: Cyril Brioulet - Dépêche du Midi


- Source : Géopolintel

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