Bachar El-Assad et la fausse "europe" de Bruxelles
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé qu’il se « conformerait à la résolution des Nations unies sur les armes chimiques ». « Bien sûr, nous allons la respecter et notre histoire prouve que nous avons toujours honoré notre signature sur tous les traités que nous avons signés », a-t-il déclaré au journaliste de la télévision italienne Raï News 24 qui lui demandait si son pays se conformerait à la résolution 2118 de l’ONU adoptée vendredi à l’unanimité. Il a estimé que « bien évidemment » son pays assurera l’aide et la protection aux experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), dont une vingtaine doivent quitter lundi la Haye pour arriver mardi à Damas.
En revanche, le président Assad a dénié avec une absolue raison tout rôle à l’Europe dans la résolution de la crise syrienne, notamment dans le processus de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2. « Franchement, la plupart des pays européens n’ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts nécessaires pour réussir dans ce rôle », a-t-il souligné. « Ils ont adopté la politique américaine dans leurs relations avec les différents pays (de la région) depuis la présidence de George Bush. Comment peut-on jouer un rôle si on manque de crédibilité », s’est-il interrogé. Il a encore dénoncé l’hypocrisie à relents humanitaires (comme il y a les relents de la décomposition) des politiciens de l’UE : « Comment peuvent-ils parler d’aides humanitaires alors que l’Europe a imposé le pire embargo qu’a connu la Syrie depuis son indépendance » en 1946, a-t-il martelé ».
L’EUROPE COLONISEE ET LE REGIME DE LA COLONISATION :
LA FAUSSE ‘EUROPE ‘ DES POLITICIENS DE L’UE
Simplement Assad se laisse prendre au piège des mots. L’UE, la petite Europe-croupion de Bruxelles et Strasbourg, n’est pas l’Europe. Elle en est même devenue le contraire, le NATO-land, la première des colonies yankee. Et ses politiciens aux ordres de Washington et Tel-Aviv – parti américain et lobby sioniste sont les deux machoires de la même tenaille impérialiste – sont aujourd’hui ce qu’étaient les Quisling et autres Pétain en 1940. Les Kollabos de Washington.
La première conséquence du colonialisme c’est que le colonisé sort de l’Histoire. Et subit et participe celle du colonisateur occupant. L’UE fait la politique de Washington et Tel-Aviv et sacrifie le sang de ses fils dans les guerres de l’Axe américano-sioniste. C’est le crime historique des politiciens de l’UE, toutes tendances et tous régimes confondus. Le Système en UE est le système américain.
Le pire c’est que ces infâmes politiciens de l’UE se sont attaqués aux plus européens des chefs d’état arabes, comme Kadhafi défenseur de l’Euro – y compris avec les milliards des fonds libyens en 2008 – et de la symbiose des Unions européenne et africaine. Et aux plus francophiles comme les Assad, Saddam Hussein ou encore le guide libyen. Parce que leurs idéologies – Ba’ath ou socialisme jamahiriyen – puisaient leurs racisme dans l’idéologie jacobine révolutionnaire et dans la modernité européenne … Et c’est cette trahison de la mission historique de l’Europe par les minables petits politiciens de l’UE que stigmatise Bachar el-Assad.
L’EUROPE DOIT RENTRER DANS L’HISTOIRE !
L’Europe véritable rentrera dans l’histoire lorsqu’elle débarrassera à la fois de ses occupants et de leurs Kollabos. L’idéologie – et ce sont les idées qui mènent le monde depuis toujours – existe, c’est notre Communautarisme européen bâtit autour d’une idée-force géopolitique, la Grande-Europe … Avec le concept de « Grande-Europe », nous concevons précisément la Russie et l’Union européenne comme les deux moitiés de la Grande-Europe, l’Europe-continent de Vladivostok à Reyjavik. Dans la ligne des travaux d’avant-garde de notre Ecole « euro-soviétique » de géopolitique dans les Années 1983-91.
Deux visions du futur de l’Europe se font face. La petite-europe croupion de Bruxelles, l’UE, la première des colonies yankee, soumise à Washington depuis plus de six décennies via l’OTAN. De l’autre, la constitution d’un ensemble géopolitique et géo-économique eurasiatique autour de Moscou. Le seul état européen véritablement indépendant et libre, car en géopolitique seule la dimension confère la puissance, et la puissance garantit la liberté. Demain Moscou sera le Piémont de la future Grande-Europe, la Quatrième Rome.
Et les minables politiciens de l’UE finiront à leur juste place. Dans les poubelles de l’Histoire !
- Source : Luc Michel