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Le scandale de la falsification des données sur les dangers du tabac

Auteur : Olivier Bach | Editeur : Stanislas | Vendredi, 27 Sept. 2013 - 13h55

Ces derniers jours ont été publiées de nouvelles statistiques sur le cancer du poumon en France, reprises dans tous les médias. Sa cause officielle, la consommation de tabac, est et reste le fléau mondial qu’il faut éradiquer au plus vite. L’OMS indique même qu’il va faire 1 milliards de morts au XXI ème siècle.

Peut-on en douter quand on lit ce qui est écrit sur un paquet de cigarettes, quand on lit la presse, les communiqués officiels et quand on écoute les plus grands professeurs de médecine ? L’unanimité a été faite autour du constat que le tabac est un poison qui tue énormément. Il faut donc que le monde entier arrête de fumer pour éviter une mort certaine.

Les conséquences de la consommation du tabac, affirmées depuis une trentaine d’année et justifiées par de nombreuses études dites incontestables, peuvent se résumer ainsi en France :

- Fumer tue avec 66.000 morts par an et diminue l’espérance de vie de 20 ans des fumeurs et d’au moins 2 ans les non-fumeurs. à acause du tabagisme passif.

- Fumer provoque des cancers de toute nature dont la quasi-totalité des cancers du poumon (90%), des maladies cardiovasculaires, des maladies respiratoires, des infections ORL, des allergies.

- Les enfants, régulièrement exposés à la fumée, ont des risques nettement plus élevés de mort subite du nourrisson, de toux, d’asthme, d’otite, de bronchite, de pneumonie, de maladie cardiaque. Ils ont aussi une capacité pulmonaire réduite, des résultats moins élevés en mathématiques, en lecture et en logique et des troubles du comportement.

- Fumer diminue la fertilité, la production lactée de la femme, le poids, la taille, et les périmètres thoraciques et crânien du nouveau né, augmente les risques de fausse couche, de grossesses extra-utérine et d’accouchement prématurés, provoque des malformations foetales.

- Toutes ces conséquences ne dépendent pas de la quantité fumée quotidiennement, ni du type de cigarettes. Par contre, après 15ans passés sans fumer, il n’y a plus d’effets nocifs. (Le tabac est le seul poison dont on ne peut pas dire que c’est la dose qui fait le poison).

Comme ne pas affirmer que le tabac provoque donc l’enfer sur terre ?

Dans la dernière étude réalisée par Catherine Hill, épidémiologiste à l’Institut Gustave Roussy, pour le compte de l’Institut nationale de veille sanitaire (INVS) pour la journée mondiale sans tabac et datant du 25/05/2010, on peut trouver des tableaux édifiants :

Ces tableaux ont été repris par tous les médias tant ils sont impressionnants. La correspondance est totale entre l’évolution de la consommation de tabac et la mortalité des cancers du poumon. Il faut savoir que Catherine Hill est depuis 20 ans, l’experte Française dont les études sont systématiquement reprises par tout le corps médical, le gouvernement et les médias.

Ces tableaux ont fait l’objet d’une très large communication, ainsi que son analyse :

« On observe une baisse récente de la mortalité par cancer bronchique dans la population masculine, conséquence de l’importante réduction du tabagisme masculin en France, et un accroissement très important du risque de décès par cancer du poumon chez les femmes qui sont entrées dans le tabagisme beaucoup plus récemment. C’est pour la classe d’âge des 35 à 44 ans que les variations sont les plus spectaculaires : la mortalité chez les hommes a été divisée par deux en 10 ans et la mortalité chez les femmes a été multipliée par quatre en 15 ans. »

Comment douter des effets mortels du tabac et des bienfaits de son interdiction quand on lit cela ?

Pourtant si on étudie un peu ces données, on est en droit de se demander si on nous dit la vérité et si on n’assiste pas depuis 20 ans à la plus formidable entreprise de désinformation au niveau mondial ?

En effet, est-il intellectuellement honnête de faire un tableau montrant l’évolution de la consommation de cigarettes manufacturées pour représenter l’évolution du tabagisme ?

Quand on sait que les cigarettes manufacturées ne représentaient que 50% des cigarettes fumées en 1950, les autres étant roulées par chaque fumeur, l’évolution de la consommation de tabac n’est plus liée à celle du taux de mortalité du cancer du poumon. Ne pas le montrer relève du mensonge, d’autant plus que la courbe d’évolution du taux de mortalité est également mensongère comme nous le constaterons plus loin.

Que penser du sérieux et de la compétence des études de cette « experte » quand on peut lire dans sa publication « Le tabac en France, les vrais chiffres » :

« Il est probable qu’autrefois, dans les années cinquante et soixante, les garçons commençaient à fumer au moment du service militaire, mais nous ne pouvons pas étayer cette affirmation faute d’informations anciennes sur le tabagisme des jeunes. »

Peut-on faire des études sérieuses sur le tabac quand on ne sait pas que pendant plus de 50 ans, jusqu’en 1972, l’armée donnait gratuitement à tous ses personnels dont ceux qui faisaient leur service militaire, des cigarettes de troupes ainsi que des paquets de tabac leur permettant ainsi de fumer près de 20 cigarettes par jour ?

Quand on analyse toutes les études publiées sur la nocivité du tabac depuis une dizaine d’années, il apparait qu’elles cherchent toutes à montrer que la consommation de tabac fut maximum entre 1980 et 1990.

Face à ces annonces d’une extrême gravité, quelle est la réalité des faits ?

Le pourcentage de fumeurs a été maximum entre 1920 et 1950 et non entre 1980 et 1990. Il a commencé à décroître régulièrement depuis 1950 sauf pour les fumeuses dont le nombre est resté stable. Ceux qui ont vécu cette période peuvent confirmer que pendant 30 ans, plus de 70% des hommes et 30% des femmes ont fumé de très grandes quantités de tabac, avec des taux impressionnants de goudrons, nicotine et monoxyde de carbone. A titre d’exemple, fumer une gauloise bleue sans filtre des années 50 provoquait 35 mg de goudrons cancérigènes, soit 10 fois plus que les cigarettes actuelles.

Faut-il ajouter que durant ces trente années, le tabagisme passif qui concernait le reste de la population était total, du lever au coucher où que l’on se trouve, chez soi, au travail, dans les cafés et restaurants, dans les voitures, dans les transports en communs et même dans les hôpitaux ? Il n’existait pas un lieu où l’on ne fumait pas. Les femmes enceintes fumaient sans se poser de question et les enfants vivaient dans la fumée.

Il y a donc eu au moins 30 années d’enfer de 1920 à 1950. Cet enfer couvrait toutes les tranches d’âge et... personne ne se plaignait de quoique ce soit. Tous ceux qui ont vécu cette époque ont constaté que la consommation a sensiblement commencé a baissé à partir du début des années cinquante.

Or fumer est censé provoquer soit un cancer du poumon soit une maladie cardiovasculaire, tous les deux systématiquement mortels il y a encore quelques années.

La première conséquence de ces 30 années de forte consommation de tabac aurait du être une forte augmentation de la mortalité avec pour corollaire une forte dégradation de l’espérance de vie des Français.

Or si l’on regarde cette courbe d’évolution de l’espérance de vie en France publiée par l’INED, on constate que l’espérance de vie a augmenté très régulièrement depuis 1930 (hors période de la guerre 39-45) pour passer de 55 ans à 82 ans aujourd’hui.

On se doit donc de constater que la consommation de tabac effrénée entre 1920 et 1950 n’a eu absolument aucune incidence sur l’évolution continue de l’espérance de vie pendant plus de 60 années après cette période. Est-ce compatible avec l’annonce récurrente des campagnes et discours anti-tabac indiquant une très forte réduction de l’espérance de vie des fumeurs et fumeuses ?

Comment expliquer qu’en décembre 1999, le Centre International de recherche scientifique, organisation scientifique mondiale (CIRS) dont la mission officielle est d’oeuvrer pour la promotion de la recherche et la diffusion de l’information et de la culture scientifique, affirmait :

« Le tabac fait perdre en moyenne 20 à 25 ans de vie à ses consommateurs fidèles. Un fumeur régulier sur deux mourra du tabac s’il a commencé dès l’adolescence, indique le Secrétariat d’Etat à la

santé...Selon les pneumologues, la pollution atmosphérique serait 10.000 fois moins dangereuse pour les voix respiratoires que le tabac. »

Comment ne pas croire cette organisation qui indique dans sa présentation :

« La seule condition pour être référencée par le CIRS est d’avoir une activité rigoureusement scientifique. »

Quand on sait qu’entre 1920 et 1950, 70% de hommes et 30% des femmes furent des consommateurs réguliers, on doit en déduire que 50% de la population a eu une réduction de son espérance de vie de plus de 20 ans soit pour l’ensemble de la population une réduction énorme de 10 ans. En réalité, il ne s’est rien passé et au contraire l’espérance de vie n’a cessé d’augmenter.

De plus quand on sait que la Commission européenne vient d’annoncer que la pollution atmosphérique faisait 42.000 morts prématurées en France, on est en droit de se demander quand ces personnes et organismes qui annoncent des milliers de morts pour justifier leurs combats idéologiques vont être poursuivis pour informations mensongères. Qui ne se rappelle pas que comme pour le tabac, la pollution fut maximum avant les années 80 et que cela n’a toujours eu aucun effet sur l’espérance de vie.

Si l’évolution du tabagisme a été falsifiée, qu’en est-il de l’évolution de la mortalité du cancer du poumon ?

Il est annoncé aujourd’hui :

« On observe une baisse récente de la mortalité par cancer bronchique dans la population masculine, conséquence de l’importante réduction du tabagisme masculin en France, et un accroissement très important du risque de décès par cancer du poumon chez les femmes qui sont entrées dans le tabagisme beaucoup plus récemment. C’est pour la classe d’âge des 35 à 44 ans que les variations sont les plus spectaculaires : la mortalité chez les hommes a été divisée par deux en 10 ans et la mortalité chez les femmes a été multipliée par quatre en 15 ans. »

Toutes les études sur la mortalité du cancer utilisent les données fournies par le CépiDc dépendant de l’Inserm qui reçoit tous les bulletins de décès établis par l’officier d’état civil de toutes les mairies françaises. Les statistiques publiées par cet organisme sont donc d’une fiabilité totale et ne font l’objet d’aucune extrapolation.

Compte tenu de la consommation maximum de tabac entre 1920 et 1950, les résultats de 1979 peuvent être considérés comme une année où la mortalité par cancer bronchique et larynx a été maximum. L’année 2008 devrait donc faire apparaitre une forte diminution du taux de mortalité de l’ordre de 30%, compte tenu de la baisse continue du nombre de fumeurs depuis 60 ans.

Or que constate-ton :

1) Chez les hommes, le taux de mortalité est passé de 71,5 à 77, 1 pour 100.000 personnes de 1979 à 2008. Il n’a donc pas baissé de 30% mais a augmenté de 8% alors que le taux de décès total hors cancer bronchique a baissé de 18%. La baisse de la consommation   du tabac n’a donc eu aucun effet sur le taux de mortalité du cancer bronchique.

Pour les 35-44 ans, la baisse a été effectivement de 46% mais si on fait le même calcul sur la totalité des causes de décès hors cancer bronchique, on s’aperçoit que la baisse est de 39 % pour cette tranche d’âge. Il est donc totalement faux d’affirmer que la baisse de mortalité du cancer bronchique des 35-44 ans est due à l’importante réduction du tabagisme masculin. De plus, constater qu’une personne sur 10.000 entre 35 et 44 ans meurt tous les ans d’un cancer du poumon est-il le signe d’un risque important ?

2) Chez les femmes, le taux de mortalité du cancer bronchique était 10 fois inférieur à celui des hommes en 1979 alors que la proportion de fumeurs n’était que de 2,5 fois inférieure. Cet écart, énorme entre les hommes et les femmes, montre que le cancer du poumon ne peut pas être la conséquence quasi exclusive du tabagisme. Il faut savoir que cette différence entre les hommes et les femmes ne se retrouve pas dans les taux de mortalité dues aux maladies de l’appareil circulatoire qui sont considérées pourtant comme étant provoquées à 50% par le tabac.

Le taux de cancer bronchique a triplé entre 1979 et 2008 et cette augmentation n’est pas plus forte pour la tranche 35-44 ans. Ce taux est particulièrement faible car il ne représente que 2,7% des causes de décès chez les femmes alors que 30% d’entre elles fument régulièrement depuis plus de 50 ans.

3) On peut constater que la mortalité par cancer bronchique est pratiquement inexistante avant 45 ans. Le tabac serait donc le seul poison mortel qui, pris à très forte dose, ne commencerait à tuer qu’après 30 ans de consommation.

Peut-on ajouter que tous les cancers ont une mortalité ne commençant à être significative qu’à partir de 45 ans et qu’il n’y a aucune spécificité du cancer bronchique ?

Compte tenu de ces faits incontestables, il semble temps de mettre en cause des études qui n’ont rien de scientifiques, mais au contraire relèvent de la falsification pour ne pas parler de l’escroquerie intellectuelle.

Doit-on s’étonner que depuis quelques années, il n’est plus question de nombre de cas déclarés de cancers du poumon ? Serait-ce parce ce nombre est passé de 16.317 en 1980 à 23.937 en 2005, dernier chiffre connu, soit une augmentation de 47% ?

Cette forte augmentation est-elle compatible avec la forte diminution du nombre de fumeurs depuis 1950 chez les hommes ?    

Le pourcentage de fumeurs réguliers hommes a fortement baissé depuis le milieu des années 50 et cela n'a eu aucun effet sur le nombre de nouveaux cas de cancer du poumon. Au contraire, ce dernier a même augmenté. Les données qui sont publiées depuis des années sont donc totalement mensongères. Il ne peut plus être établi de lien direct entre la consommation de tabac et le cancer du poumon.

En ce qui concerne les femmes, le taux de mortalité augmente fortement depuis 1970 mais reste inférieur d'un tiers à celui des hommes alors qu'elles sont presque aussi nombreuses à fumer que les hommes depuis près de 40 ans. S'il y avait un lien direct entre la consommation de tabac et le taux de décès par cancer du poumon, on devrait constater depuis 10 ans un taux de décès commençant à stagner à un niveau nettement supérieur.

Une statistique des Etats-Unis est également aussi très intéressante. On constate en effet que la mortalité du cancer du poumon n’est pas la même en fonction de la couleur de la peau et ce, depuis que les statistiques existent. En 2006, les asiatiques ont un taux de mortalité de 36 cas pour 100.000 personnes quand les blancs sont à 67 et les noirs à 85.

Les asiatiques ne fumant pas moins que les blancs et les noirs, comment expliquer qu’ils meurent 1,9 fois moins que les blancs et 2,4 fois moins que les noirs d’un cancer du poumon ?

Comment expliquer que le taux de mortalité du cancer du poumon soit encore, de nos jours, près de 2 fois plus importants que celui de la France alors que la lutte contre le tabagisme a été beaucoup plus importante aux Etats-Unis qu’en France ?

Les données sur le tabagisme passif ont été créées pour tenter d’expliquer les cancers bronchiques des non-fumeurs et interdire la consommation de tabac. Tout est parti des Etats-Unis à la fin des années 80 qui annonçaient 60.000 morts pour 265 millions d’habitants en 1992 soit un équivalent en France de 12.000 morts.

Compte tenu des statistiques actuelles, avec de plus en plus de non fumeurs ayant un cancer bronchique, il faudrait annoncer que près de 50% des cancers bronchiques sont dus au tabagisme passif, soit près de 30.000 morts par an. Les intégristes de la suppression du tabac vont-ils aller jusque là ? Ce n’est pas impossible car il leur faudra bien justifier à un moment ou un autre l’incohérence entre la réalité des chiffres du cancer bronchique et les annonces de la mortalité due au tabac. Il y a 10 ans, il était annoncé que le tabagisme passif provoquait 2500 à 3000 morts. Aujourd’hui, on parle de 6000 morts...

Le tabac est devenu le diable qu’il faut combattre par tous les moyens. On est face à un dogme quasi religieux qu’il est totalement interdit de remettre en cause. Les dernières données officielles sur les nouveaux cas de cancer du poumon prouvent qu’il ne peut plus être considéré comme le responsable de l’évolution des cancers du poumon. Mais pour continuer à l’affirmer, on falsifie des études.

Il semble temps de mettre en doute les compétences scientifiques et l’honnêteté intellectuelle de celles et ceux qui ont écrit des rapports sur le tabac et qui ont totalement influencé la population et les responsables politiques.

Tous ces experts pensent-ils comme Yann Arthus-Bertrand, interrogé lors d’une émission de télévision sur les contre-vérités du film d’Al Gore sur le climat, qui affirmait :

 « Mentir est nécessaire quand c’est pour la bonne cause. »

Mentir est-il nécessaire pour obliger la population à arrêter de fumer ?

Est-il possible que l’on s’attache un peu plus aux réalités ? Nous avons aujourd’hui le recul nécessaire pour vérifier si ce qui était annoncé il y a 20 ou 30 ans sur les conséquences du tabagisme, était exact ou non. Les faits montrent que c’était faux et que les études présentées actuellement sont falsifiées.

Si l’on prend 10.000 personnes représentatives de la population française de plus de 20 ans au premier janvier 2010 et qu’on suit ces 10.000 toute l’année, on constatera que des milliers d’entre elles fument régulièrement et que des milliers ont fumé pendant des dizaines d’années. Or au 31 décembre, on constatera que 4 personnes seulement sont mortes d’un cancer du poumon, 4 sur 10.000. Doit-on avoir peur de ce « terrible » constat d’autant plus que l’on sait maintenant que le tabac ne peut en être la seule justification ?

Des millions de personnes ont fumé plus de 500.000 cigarettes dans leur vie sans avoir le moindre cancer et en même temps, d’autres ont peur d’être empoisonnés quand ils sont devant un fumeur. Est-ce bien raisonnable ?

Fumer est sans aucun doute nocif pour les poumons, mais la réalité des chiffres montrent que les risques de mortalité sont très loin de ce qui est annoncé.

 Aujourd’hui, dans de nombreux domaines, des personnes guidées par leurs peurs imposent leur manière de vivre à toutes les autres et n'hésitent pas à falsifier les réalités pour se justifier.

Ne serait-il pas temps d’ouvrir enfin les yeux et de réagir?


- Source : Olivier Bach

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