Qu’est-ce qui nous attend : le réchauffement ou le refroidissement global ?
La dernière étude dans ce domaine a été menée par le scientifique russe, docteur en science physico-mathématique Sergueï Avakiane. L’activité solaire a contribué à la formation d’un nuage de condensation autour du sol terrestre provoquant ainsi l’effet de serre, a raconté à La Voix de la Russie Sergueï Aviakiane.
Le soleil possède une activité cyclique (le cycle solaire) dont la périodicité est de 11 ans environ et une variation de son activité à long terme au cours des siècles. Pendant la période d’activité électromagnétique maximum en 1985, le nombre de taches solaires a été plus élevé et il s’est produit davantage d’éruptions solaires. Comme toute couche de notre environnement terrestre, l’ionosphère a été concernée par des rayonnements intenses dans l’ultraviolet, en rayons X et en ondes radio. Voilà ce qui est à l’origine de nuages de condensation.
La quantité des nuages constitue également un facteur important du réchauffement global. Paradoxalement, leur nombre a diminué en provoquant ainsi le refroidissement plus vite de la Terre. Alors, le réchauffement global n’est plus en question. Dans ce contexte, le rôle du facteur anthropologique est exagéré, selon M. Avakiane. Evidemment, il est plus avantageux d’investir dans les études des liens entre le climat et les comportements individuels car elles sont plus claires que les résultats des sciences fondamentales, fait remarquer le scientifique. Ce point de vue n’est pas tout à fait partagé par le chef du programme climatique du Fond international de la nature sauvage Andrey Kokorine.
Le comportement individuel a un impact considérable sur l’augmentation du gaz à effet de serre, le plus important étant le CO2, et sur le réchauffement climatique, cela n’est pas contesté par les scientifiques. Si le Soleil constituait le seul facteur, cela serait juste. Mais il ne faut pas oublier qu’outre le Soleil et les facteurs anthropogènes il y a des cycles océaniques qui sont aussi très puissants.
Si les données concernant le rôle de l’homme dans les changements climatiques sont toujours controversées, les scientifiques sont d’accord sur l’évaluation des efforts dans la lutte contre le réchauffement global. Il s’agit du protocole de Kyoto. Un nouvel accord doit être préparé pour l’année 2015, mais pour l’instant personne n’est capable d’en estimer les perspectives possibles.