La pilule passe, l'information moins bien
Les médecins ne sont pas assez informés des effets indésirables des médicaments. C'est la conclusion d'une étude menée à Toulouse, Vancouver, Montréal et Sacramento. Quelque 255 médecins généralistes ont accepté de participer, dont 69 Toulousains. Ils ont rempli une fiche après le passage des visiteurs médicaux qui font la promotion de médicaments pour le compte des laboratoires.
L'étude montre que ces derniers ne mentionnent les effets indésirables que dans 41 % des cas (61 % en France, où la législation est plus stricte qu'au Canada ou aux Etats-Unis). «Quand on va plus loin, on constate qu'ils parlent surtout des risques bénins. Dans 94 % des cas, les effets secondaires graves ne sont pas évoqués», explique Geneviève Durrieu qui a coordonné l'étude pour le Laboratoire de pharmacologie médicale et clinique de la faculté de médecine. Pour elle, l'information objective passe par la formation continue des praticiens
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