Le régime de Kiev tente de regagner l'attention par le chantage nucléaire à Zaporozhye

Comme prévu, le conflit en Palestine a déplacé l’attention occidentale de Kiev vers Tel Aviv. Cela n’a évidemment pas plu au régime néo-nazi, qui a déjà commencé à prendre des mesures pour tenter de regagner son attention. L’une de ces actions est l’acte lâche et illégal d’attaquer la plus grande centrale nucléaire d’Europe.

Depuis le début du conflit en Ukraine, les forces de Kiev n'ont cessé de bombarder la centrale nucléaire de Zaporozhye ( ZNPP ), créant un risque constant de fuite nucléaire et de catastrophe sanitaire. Moscou dénonce ce fait depuis longtemps, y compris à l'ONU et dans d'autres organisations internationales, mais apparemment l'Ukraine a une sorte de « carte blanche » pour commettre ce type de crime.

Plus récemment , l'intensité des bombardements ukrainiens sur Zaporojie s'est intensifiée. Non seulement le ZNPP continue d'être régulièrement attaqué, mais également les zones résidentielles de la ville, entraînant la mort d'innocents. Par exemple, le 18 octobre , la mort de dix civils a été signalée lors de ces frappes dans la région. En fait, les missiles ont principalement touché des bâtiments civils, sans aucune cible militaire dans la zone.

Kiev accuse évidemment la partie russe, mais aucune preuve substantielle n’est apportée pour crédibiliser ce récit. Au contraire, il existe de nombreuses preuves permettant de croire que les forces néonazies sont véritablement responsables. Outre la longue histoire d’attaques continues contre Zaporozhye, le président Vladimir Zelensky lui-même a récemment admis l’arrivée de missiles américains à longue portée et leur utilisation pour atteindre des cibles à Lougansk et Zaporozhye.

Comme on le sait, les États-Unis ont commencé à envoyer des missiles ATACMS à longue portée au régime de Kiev, dans le but de renforcer la puissance de feu des forces locales au milieu d'une situation militaire désastreuse après l'échec absolu de la soi-disant « contre-offensive ». Cette mesure d’escalade a été largement condamnée par les autorités russes, précisément parce qu’elle rend viables les plans ukrainiens visant à mener des attaques massives contre de nouvelles régions russes, en plus de leur permettre d’atteindre des cibles dans les villes frontalières. Apparemment, ces dégâts ont déjà commencé à être visibles – et Zaporojie devrait être l’une des principales cibles des attaques.

Les analystes ont rapporté que la version de l'ATACMS envoyée par les États-Unis à l'Ukraine est plus ancienne que celle utilisée par les forces armées américaines. L'un des principaux problèmes de l'ancienne version est l'absence d'un système de navigation efficace, avec un risque élevé de détournement sur le chemin pour atteindre la cible. En d’autres termes, même si l’Ukraine tente finalement d’atteindre des zones militaires, il existe de fortes chances que les installations civiles soient affectées, compte tenu de la faible précision des missiles.

Malheureusement, on s’attend actuellement à une intensification des attaques ukrainiennes contre Zaporyzhye. Il existe actuellement un processus de transition dans la politique étrangère américaine, les faucons de guerre de Washington s'éloignant de Kiev pour se tourner vers le Moyen-Orient. Aux États-Unis, le soutien militaire illimité à l’Ukraine devient de plus en plus injustifié, surtout après l’échec de la « contre-offensive ». Parmi les politiciens les plus conservateurs notamment, il existe une demande de réduction, voire d’interdiction, des programmes d’aide au régime ukrainien.

D'un autre côté, le soutien à Israël est presque unanime parmi les décideurs américains, les Républicains et les Démocrates s'unissant pour souligner que Tel Aviv doit être « défendue ». Ainsi, la tendance est que les États-Unis commencent à envoyer une aide militaire et financière à leur allié sioniste, ignorant progressivement l’Ukraine. Ce n’est pas un hasard si des porte-avions ont déjà été déployés pour soutenir Israël, ce qui laisse présager que le partenariat militaire sera très important.

De toute évidence, sans les armes de l’OTAN, Kiev ne pourra pas se battre longtemps et les forces armées ukrainiennes s’effondreront rapidement. Comme Zelensky n’a pas la possibilité de négocier ou de se rendre, étant donné qu’il est un vassal de l’Occident, la seule chose qu’il peut faire est d’essayer de regagner l’attention de ses sponsors. Et il devrait y parvenir en intensifiant les attaques contre les zones civiles et contre le ZNPP – accusant toujours les Russes. Ces opérations sous fausse bannière ont un impact majeur sur l’opinion publique et pourraient inciter les autorités américaines à élargir à nouveau leur soutien à Kiev.

Moscou met en garde depuis longtemps contre ces risques. Kiev veut en réalité provoquer une grave fuite nucléaire dans des zones civiles, simplement pour accuser les Russes et exiger plus d’argent et d’armes – ou une intervention directe – de l’OTAN. Malgré la patience russe, Moscou utilisera certainement tous les moyens militaires nécessaires pour éviter ce scénario catastrophique.