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Dimanche, 22 Déc. 2024

Les vaccins illustrent depuis longtemps les conflits d’intérêt récurrents entre l’industrie pharmaceutique et les autorités publiques

Auteur : Laurent Aventin | Editeur : Walt | Mardi, 30 Août 2022 - 16h26

C’est une vidéo datée de 2017 qui nous permet d’introduire ce sujet majeur : bien avant l’apparition de l’épidémie de Covid, le Pr Romain Gherardi, chef de service du centre expert en pathologie neuromusculaire de l'hôpital Henri-Mondor, explique la dangerosité des adjuvants dans les vaccins et explique comment l’industrie pharmaceutique fait obstruction à toute critique sur les vaccins, quels qu’ils soient. Il sera vilipendé avant l’heure par ses confrères, les autorités publiques… Cela rappelle la tyrannie actuelle du CNOM – financée par l’industrie pharmaceutique - contre les médecins qui n’ont pas respecté les protocoles imposés contre Covid. Les vaccins font partie d’une stratégie sanitaire et financière qui ne date pas d’aujourd’hui. Mais pour la conduire, il faut la collaboration des autorités sanitaires publiques, Covid n’est qu’un passage à l’échelle. Ou comment créer une idéologie sanitaire qui permet d’inoculer des produits expérimentaux à des personnes en bonne santé.

Un ancien directeur des laboratoires Merck, Henri Gasden, déclarait en 1976 : « c’est embêtant de ne vendre des médicaments qu’à des gens qui sont malades ; si on pouvait agrandir notre marché auprès des gens en bonne santé, il est évident que ça arrangerait nos affaires ». Face à ce constat qu’Henri Gasden n’était pas le seul à partager dans l’industrie pharmaceutique, il y avait deux solutions : soit rendre les gens malades, soit vendre des produits aux personnes en bonne santé. En réalité, l’industrie pharmaceutique a travaillé sur ces deux objectifs, notamment en s’associant à l’industrie chimique pour les engrais parfois toxiques (affaire Monsanto et agrochimie) et les adjuvants ou autres colorants dans la nourriture industrielle devenue le mode de consommation dominant en occident. Les cancers ne sont pas étrangers à notre alimentation.

Mais il est également possible de travailler simultanément à ces 2 objectifs en associant à la fois la proposition d’un traitement préventif comme le vaccin qui permet de vendre un produit à des personnes en bonne santé et d’y ajouter des adjuvants toxiques sources de maladies à venir. Cette approche mortifère n’est pas apparue avec l’épidémie de Covid et les vaccins expérimentaux, elle est bien plus ancienne. Les explications du Pr Gherardi, qui datent de 2017 dans le cadre de la présentation de son ouvrage intitulé Toxic Story, sont tout à fait explicites et illustrent nos propos.

L’aluminium, un adjuvant toxique dans les vaccins

L’adjuvant des vaccins est un composant prévu pour renforcer leur efficacité et beaucoup contiennent de l’aluminium, une substance toxique qui peut entrainer une grave maladie (du moins celle-ci est-elle identifiée) : la myofasciite à macrophages. Voici ce qu’affirme dans une vidéo le neurologue Romain Gherardi, praticien hospitalier et spécialiste des maladies neuromusculaires :

La myofasciite à macrophages, c’est la détection – aux signes d’une vaccination antérieure – de macrophages, c’est-à-dire de cellules immunitaires qui sont normalement des éboueurs de l’organisme, qui seront remplies de particules d’adjuvant et donc maintiennent cet adjuvant à l’intérieur de l’organisme alors que normalement on devrait être capable de s’en débarrasser, de les l’éliminer d’une manière ou d’une autre, notamment par voie urinaire. La plupart d’entre nous ne faisons aucune complication après avoir été vacciné…une petite part des vaccinés vont avoir un problème, une maladie identifiée depuis 1969 qui s’appelle l’encéphalomyélite myalgique ou syndrome de fatigue chronique.

Le journaliste : Vous décrivez l’industrie des vaccins comme une jungle faite pour qu’on n’y mette pas le nez, que voulez-vous dire ?

Un coup d’arrêt a été tenté sur notre recherche en 2004 par l’agence du médicament français qui s’appelait l’AFSSAPS (aujourd’hui ANSM). Une étude menée par des épidémiologistes de grand renom à Bordeaux, démontrait qu’il existait une association statistiquement significative entre la présence d’une fatigue, profonde, cognitive et la détection d’une lésion de myofasciite à macrophages dans le muscle deltoïde (point de vaccination). Ce rapport a été réfuté par un ensemble d’experts du Conseil scientifique de l’époque et on s’aperçoit que tous – trois sur trois – avaient des conflits d’intérêts avec l’industrie du vaccin ; c’est-à-dire que c’est l’industrie du vaccin qui a fait cette expertise négative sur ce travail et qui a dit non finalement on ne peut rien dire, circulez il n’y a rien à voir et pas de recherche, surtout pas de recherche.

L’industrie pharmaceutique contrôle les autorités de régulation sanitaire

Ces adjuvants aluminiques ont été introduits dans la pharmacopée de façon totalement empirique. En 1928, les spécialistes de ces adjuvants, c’étaient des chimistes, ils n’avaient pas pris en compte que dans le vivant, ça ne se passe pas comme dans un tube à essai. Deuxième surprise, c’est que le monde des adjuvants est un monde extrêmement clos. Quand on regarde qui dépose des brevets sur les adjuvants de nouvelle génération, on s’aperçoit que ce sont exclusivement les entreprises de la recherche industrielle. La recherche du secteur public est totalement absente de ce champ. Quand il a fallu recréer des adjuvants pour les tester en phase expérimentale, on n’a pas été capable de refabriquer le même adjuvant parce que l’adjuvant aluminique est protégé par un brevet […].

Une recherche comme la nôtre a tout pour déranger, l’OMS dit que le chiffre d’affaires du vaccin en 2025, ce sera environ 100 milliards d’euros annuels…donc on parle de très, très, grosses sommes. Il faut savoir qu’il y a 120 vaccins en développement et que la plupart sont adjuvantés en hydroxyde d’aluminium. Et donc s’il y a des problèmes (de santé) avec l’hydroxyde d’aluminium, ça peut impacter de quelques points l’indice de croissance du secteur.

Injections Covid : une répétition de l’histoire ou la mondialisation de la corruption par l’industrie pharmaceutique

Nos lecteurs seront heureux d’apprendre que les autorités publiques – et donc les autorités de régulation sanitaire – n’ont pas de compétence dans le domaine de la fabrication des adjuvants et donc sur l’analyse in vitro des effets secondaires sur la santé humaine. C’est bien ce que nous dit le Pr Romain Gherardi. Les autorités sanitaires sont également celles qui donnent les autorisations de mise sur le marché pour les injections expérimentales contre Covid… sans réelle compétence donc sur l’analyse des effets secondaires, ce que révèle les conséquences mortifères post vaccinales que la même agence (ANSM) continue de minimiser.

Nous avions illustré dans un dossier ce que l’on appelle le pantouflage, c’est-à-dire le passage des experts du privé au public et vice versa ainsi que les conflits d’intérêts permanents entre l’industrie pharmaceutique et les autorités publiques de régulation sanitaire.

Le Pr Gherardi nous explique aussi clairement la corruption des autorités sanitaires publiques, notamment le Conseil scientifique… celui-là même qui a piloté la gestion de la crise du Covid en France.

Enfin, si certains s’interrogent encore sur l’intérêt des grands de ce monde pour l’industrie du vaccin – comme Bill Gates qui, il l’assure, agit pour le bien commun (philanthrope) en ayant investi dans cette industrie – on constate que Gherardi et l’OMS se sont trompés sur un point. En effet l’industrie du vaccin a atteint plus de 72 milliards en 2021 et devrait dépasser les 100 milliards en 2022 … les chiffre d’affaires de Pfizer a atteint 27,7 milliards au second trimestre 2022. A elle seule, l’entreprise pourrait dépasser 100 milliards de chiffre d’affaires en 2022.

Vous comprenez pourquoi il est urgent de développer des plateformes de vaccin à ARNm pour toutes les maladies virales et dans le monde entier. C’est bien sûr une question de santé publique, une urgence sanitaire…

***

Petit à petit, la vérité sur le confinement est admise : c’était un désastre

La peur du public a été délibérément alimentée pour justifier des décisions prises à la hâte et basées sur des conseils douteux.

Le confinement était une réponse extrême et sans précédent à un problème ancien, le défi de la maladie épidémique. C’était aussi quelque chose d’autre. Il a marqué l’un des plus graves échecs gouvernementaux des temps modernes.

Dans une interview remarquablement franche accordée au Spectator, Rishi Sunak a fait éclater la gaffe sur la pure superficialité du processus décisionnel auquel il a lui-même participé. La règle fondamentale d’un bon gouvernement est de ne pas prendre de décisions radicales sans en comprendre les conséquences probables. Cela semble évident. Pourtant, c’est à ce niveau le plus élémentaire que le gouvernement Johnson a échoué. La tragédie, c’est qu’on ne le reconnaît que maintenant.

Sunak fait trois remarques principales. Premièrement, les avis scientifiques étaient plus équivoques et incohérents que le gouvernement ne le laissait entendre. Certains d’entre eux…

[…]

Traduction: ASR

Lire la suite sur The Times (payant)


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