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Vendredi, 06 Déc. 2024

Les Français sont atteints du syndrome de Stockholm. Informons-les !

Auteur : Dr Nicole Delépine | Editeur : Walt | Mardi, 14 Juin 2022 - 15h41

La France n’est pas sortie de la sidération de la peur (du virus, de la guerre, puis d’un autre virus). Elle est donc toujours sous emprise et dénigre ceux qui tentent de la sortir du gouffre comme Mme le Dr Wonner, une des seules députées à avoir défendu le peuple à l’assemblée et qui en est exclue.

Le premier tour des législatives a cruellement démontré que la France est encore hors sol, loin des problèmes concrets qui perturbent son quotidien. Elle est toujours dans sa bulle organisée par la clique de Davos et les médias aux ordres des milliardaires comme Bill Gates.

Les pseudo campagnes électorales pré-présidentielle et pré-législatives avaient déjà démontré la capacité du pouvoir en place de jouer le scénario « gare aux extrêmes ». Ce serait drôle si ce n’était pas si tragique. Transformer Marine maintenant normalisée (1) et devenue opposante (?) contrôlée comme son débat avec E.M. l’a démontré (pas une question qui pourrait fâcher) en épouvantail fasciste, ça relève de l’exploit.

Et cette semaine, diaboliser à son tour la NUPES qui a fait élire E.M. (en le préférant à Marine) relève du cynisme politique bien compris. Chapeau l’artiste.

Bref nous sommes loin d’une vraie campagne, de choix politiques, de débat d’idées, de projets pour la France. Marie-Estelle Dupont commentant cet épouvantable crime commis par un enfant de 14 ans explique que la raréfaction du langage (via les écrans depuis au moins deux décennies et aggravée par le confinement de fait depuis deux ans), ne permet plus aux émotions de s’exprimer et d’évacuer les sentiments ni en particulier la violence. Et cette violence peut alors s’exprimer de la façon la plus épouvantable.

Les Français sont inquiets et frustrés comme rarement auparavant. En l’absence de toute expression dans les urnes dont témoigne l’abstention toujours plus importante, on peut craindre aussi des explosions de violence.

En matière de campagne électorale, le langage paraît perdu aussi, et les débatteurs ne discutent que d’un même problème de soir en soir, avec les mêmes mots et très peu de réflexions (par exemple Damien Abad, en passe d’ailleurs d’être réélu, puis les mensonges de Darmanin, etc.).

Nous avons arrêté de penser, sur ordre – via la pensée unique, la censure, puis l’autocensure, par crainte d’être sanctionné si on se permet une phrase hérétique y compris dans les familles. Pour éviter les ruptures, pour éviter d’être exclu du groupe. Mais existe-t-il encore des relations humaines authentiques dans le non-dit permanent ?

Et l’obligation vaccinale ?

En dehors du pouvoir d’achat que les politiques et journalistes voudraient imposer comme seul sujet, ceux de l’obligation vaccinale, de la suspension des soignants et des pompiers vaccino prudents, de la persistance du pass qui empêche les familles d’accompagner leurs malades, du vide hospitalier et des déserts médicaux, de la solitude et de l’abandon des résidents d’EHPAD en sont d’autres qui impactent lourdement la vie quotidienne, mais qui ont été complètement abandonnés, censurés, oubliés, cachés.

Combien de Français craignent une obligation de l’injection expérimentale chez les enfants y compris les plus petits à la rentrée ? Même s’ils tentent de faire l’autruche, de penser aux vacances, d’oublier « tout ça », ils savent et connaissent déjà un minimum de risques, les problèmes menstruels étant les plus évidents, ainsi que la perte de mémoire du grand-père (… mais il est vieux …). Les crises cardiaques des sportifs et des pilotes, les accidents post injections de Céline Dion et de Bieber en ont bien inquiété quelques-uns, mais on passe vite à autre chose. Quant aux AVC ou infarctus chez des amis, ce n’est vraiment pas de chance.

La santé oubliée

On s’était désolé que ce sujet ne soit pas apparu au premier plan des programmes des candidats à l’heure où la crainte de fermeture des urgences en été se renforce. Mais il faut avouer qu’aucun parti (de l’extrême droite à l’extrême gauche comme dirait E.M, pourtant tous jumeaux) n’en a fait un sujet prioritaire, et c’est désolant.

Moralité, nous sommes dévastés, choqués de découvrir l’élimination au premier tour des seuls défenseurs de votre santé, de votre patrimoine génétique, de la fertilité de la jeunesse, etc. et de leurs scores très faibles (Martine Wonner, Nicolas Dupont Aignan, Florian Philippot par exemple).

Et pendant ce temps-là, O. Véran – celui qui a interdit de soigner par les traitements précoces, celui qui a en permanence dédaigné les avis des médecins et chercheurs compétents, celui qui a en mars 2020 signé avec Édouard Philippe alors Premier ministre le décret favorisant l’élimination des anciens par injection létale de Rivotril, etc. – est en position favorable, de même que Mme Borne qui a signé le décret de suspension sans rémunération ni RSA des soignants et pompiers soucieux de leur intégrité de leur corps, de même que Mme Bourguignon son obéissante adjointe qui se contentait de fermer le micro lors d’auditions au Sénat.

Les Français sont-ils devenus masochistes et aimeraient-ils ceux qui leur font mal ? Ils étaient prêts pour ce totalitarisme qui avance à grands pas, nous explique Ariane Bilheran.

Car sinon pourquoi voter pour tous ceux qui ont imposé un enfermement si toxique pendant des semaines, ceux qui nous ont demandé de nous autoriser nous-mêmes à sortir une heure, ceux qui ont, pendant des mois, asséné des ordres contradictoires et obligatoires, ceux qui ont gâché une génération de bébés qui ne savent pas ce qu’est un visage, ceux qui ont abîmé une génération d’adolescents en imposant encore plus d’écrans et en les privant de relations humaines si capitales à cet âge… ? Et maintenant ils tuent … Et on nous prédit qu’ils tueront de plus en plus jeunes.

Le syndrome de Stockholm se développe de manière inconsciente et involontaire. Il s’agit de l’instinct de survie. En sommes-nous globalement atteints ?

Le concept de « syndrome de Stockholm » (2) est apparu il y a une quarantaine d’années à l’occasion d’une prise d’otages à Stockholm en Suède. Fin août 1973, 6 malfaiteurs braquent une banque suédoise et prennent en otage ses quatre employés pendant 6 jours. Après une longue attente très médiatisée, et à l’issue des négociations, tous les otages sont libérés sains et saufs. Mais les otages ont refusé de témoigner contre leurs agresseurs. Certains sont allés les voir en prison, et l’une d’entre elles a entretenu une relation amoureuse avec l’un des malfaiteurs.

Le syndrome de Stockholm survient en cas de situation de stress psychologique extrême.

Selon la description individuelle :

« la victime se retrouve d’abord dans un état de sidération rendant impossible toute prise de décision. Après le choc, une réorganisation psychologique s’opère. En effet, la victime s’adapte à la situation et trouve de nouveaux repères. La victime n’a plus aucune autonomie et dépend totalement de son bourreau pour satisfaire ses besoins. Finalement, c’est « grâce » à lui s’il peut manger, dormir, bouger, aller aux toilettes, etc. Lorsque l’agresseur n’abuse pas de la situation, sa victime le voit comme quelqu’un de bien. Certaines victimes peuvent ressentir un sentiment de gratitude envers leur agresseur, et adopter petit à petit la pensée et le code moral du bourreau ».

Ainsi on peut complètement transposer ce vécu à celui des populations confinées (qui supportent x fois dans la journée les informations et les ordres de nos « bourreaux » et même les messages subliminaux permanents sur les écrans de TV).

« Plus la situation s’éternise, plus cette nouvelle personnalité a de risques de s’implanter profondément dans l’individu, à tel point que certaines victimes se rangent parfois du côté de l’agresseur et s’opposent aux forces de l’ordre ».

Le fait de vivre sans contact avec le monde extérieur peut également induire le syndrome de Stockholm, mécanisme d’adaptation permettant aux victimes de survivre. En effet, cet ajustement permettrait de diminuer l’anxiété engendrée par une menace de mort imminente.

Parallèle entre les otages d’un braquage et une population confinée et menacée

Ainsi si on examine les caractéristiques du syndrome de Stockholm, on peut faire quelques analogies instructives avec la situation qu’on subit des milliards d’individus.

Un syndrome de Stockholm est caractérisé par la présence d’un lien d’attachement et d’empathie entre la victime et « l’agresseur », lien conscient ou inconscient. L’agresseur – ici le pouvoir politique – peut être vu par sa victime comme en souffrance, sincère et bienveillant.

Et c’est bien ce qui s’est passé avec nos gouvernements qui affirmaient « protéger les vieillards » (soumis au Rivotril par ailleurs) par les mesures de confinement contre le « virus ». Il a été bien démontré depuis lors la totale inefficacité sanitaire (3,4,5,6,7,8) et les graves conséquences sociales, éducatives, économiques, etc. de telles mesures. Le pouvoir se présentait aussi comme en souffrance lui-même vis-à-vis de la situation qu’il présentait (de façon mensongère). Syndrome du pompier pyromane.

Un sentiment d’impuissance exacerbé engendre une mise de côté de soi afin de survivre et ce fut bien le vécu des Français en proie à la peur du virus, de la mort rapide, et de plus dans la crainte de souffrances de détresse respiratoire mises en exergue dans les journaux TV. La PEUR que MACHIAVEL a bien décrite comme levier de gouvernement a été bien utilisée jusqu’à ce jour (9).

Deux autres caractéristiques complètent ce parallèle :

  • dépendance totale qui engendre la perte d’autonomie de la victime (l’agresseur – ici le pouvoir – s’arrange pour être le seul à pouvoir répondre au besoin de sa victime pour obtenir sa soumission) ;
  • et une diminution, voire suppression des contacts avec l’extérieur (critère réalisé par la pression pour les mesures coercitives pour absence de contact physique avec les autres, distanciation sociale épouvantable, etc..)

Rappelez-vous les cours d’école avec les carrés absurdes par enfant. Comment avons-nous pu accepter tout cela alors qu’on savait depuis le début que les enfants ne risquent rien du covid et qu’ils ne sont pas facteurs de transmission ?

Effectivement, nous sommes atteints en partie ou complètement de ce syndrome qui explique pourquoi les électeurs ont chassé Martine Wonner du parlement et vont peut-être y réélire O. Véran !

Comment en sortir ?

Habituellement, la prise en chargeest un suivi psychologique ou psychiatrique très régulier. Mais alors que la TV continue de faire passer ses spots angoissants, que le pouvoir tente de remplacer la peur du covid par celle de la guerre en Ukraine, puis celle du virus du singe, comment diminuer la pression ?

« Le travail de reconstruction psychologique des victimes est très long et éprouvant. Parfois, le traumatisme est si important que la personnalité de la victime est profondément affectée. Le temps nécessaire à la reconstruction et au déconditionnement est variable selon la durée la période de violence et son contexte ». On peut imaginer que cela sera très difficile et que de longues années de souffrances diverses nous attendent.

L’écriture thérapeutique

Est, semble-t-il, un excellent moyen d’extérioriser les souffrances et de prendre de la distance vis-à-vis du traumatisme. Alors poussons tous nos concitoyens à écrire encore et encore, à titre de témoignages pour l’Histoire et d’évacuation de la douleur pour le présent, comme… les poilus de la guerre de 14 enfermés dans leurs tranchées qui nous ont légué de si poignantes lettres.

Comment sommes-nous encore dans cette phase de sidération ? (10)

Selon A. Bilheran, en 2020, « on n’a pas du tout pris les mesures nécessaires pour soigner. Au contraire, il y a eu une grande exposition des gens sur le plan de la santé, une politique de précarisation dans de nombreux pays du monde.

Quand on interdit à des médecins de prescrire ou de soigner, on crée des maladies. Quand on renvoie les gens chez eux avec du Doliprane, on crée les conditions pour que la réalité finisse par correspondre à l’idéologie » (11).

Comment peut-on expliquer que la majorité des gens ne se rendent pas compte de tout cela ? (…)

«  C’est lié à la violence. Il y a eu des chocs traumatiques répétés envoyés aux populations. De diverses manières, avec différents décors. Et ces chocs traumatiques ont été créés par les discours politiques, par les décisions prises, dont l’absurdité et l’arbitraire ont cassé tous les repères des gens.

Cette violence entraîne, pour le psychisme, la mise en place de mécanismes de défense. Quand vous subissez un traumatisme grave, cela peut déclencher une amnésie. Ou bien on se réfugie dans le déni : le réel est tellement insupportable que je refuse de me le représenter.

Moins on s’attend à la violence, plus on est vulnérable. Nier la réalité de la violence, ou la justifier, dans la mesure où il y a en face un discours très séducteur du type « on fait ça pour votre bien » et bien c’est très tentant d’y entrer ».

« La majorité des gens ne parvenant pas à comprendre ni accepter l’existence de la violence que ça véhicule, régressent sur le plan psychologique et se laissent prendre en charge par le discours dominant.

Il y a également une bonne partie de gens qui préfère tout simplement ne pas s’interroger et suivre le mouvement, sans chercher à savoir si ce qu’il se passe est normal ou non. S’il devait penser vraiment ce qu’il se passe, probablement qu’il pourrait en devenir fou ».

Le psychisme protège, jusqu’à un certain point de ce basculement et de cette désintégration psychique.

Et ce n’est pas une question d’intellect, de connaissances, ni de niveau d’éducation .

« D’abord, c’est lié à une solidité psychologique et non pas à une intelligence. C’est lié à la capacité d’être ancré dans plusieurs choses et dans la capacité d’affronter la solitude, même si la majorité du groupe se désaxe. Ancré dans quoi ? Dans le rapport à la réalité. Dans le désir de vérité. Dans la valeur morale de se rendre compte, dans le réel, qu’on fait du mal aux gens ».

Certains scientifiques, universitaires, chercheurs, médecins ont payé fort cher de livrer leur vérité. Si l’on n’est pas prêt à payer ce prix-là et si son groupe d’appartenance exige de manière implicite ou explicite une adhésion au dogme, pour accéder aux privilèges du sérail, on est réduit à une forme de soumission, consciente ou non. On devient un Kapo.

LA COLLABORATION DES INTELLECTUELS AVEC LES RÉGIMES TOTALITAIRES N’EST PAS NOUVELLE :

« Hannah Arendt avait exprimé son dégoût des intellectuels dès le début des années 1930 ; Klemperer avait été sidéré par l’opportunisme de certains universitaires ; Günther Anders avait dit son aversion pour la complaisance active d’Heidegger, en particulier car ce dernier avait tous les outils de philosophie politique pour penser ce qu’il se passait ».

La crise sanitaire, aboutissement d’un long processus de destruction sociale

« Le totalitarisme, c’est considérer que les individus sont des cellules interchangeables d’un même corps au sens propre, avec la suppression totale et l’éradication totale de toute singularité. La singularité c’est le fait qu’aucun individu n’est comparable à un autre sur Terre. Que tout le monde est unique, différent, avec l’humanité en partage, où « rien d’humain ne m’est étranger ».

Le totalitarisme est la proposition inverse.

Il est clair que la qualité de la médecine a effroyablement chuté depuis la fin du XXe siècle, lorsque sous prétexte de rationalisation « scientifique », mais en réalité financière, et idéologique, on nous a imposé des « protocoles uniformes pour tous » (même si trompeusement appelés « personnalisés »). Les bureaucrates ont alors pu faire leurs ravages en contrôlant si les docteurs appliquaient bien les consignes des recommandations devenues rapidement obligatoires. La médecine agonisa… Homogénéiser les traitements a toujours été le contraire de la médecine d’Hippocrate, mais à grands coups de pub étatiques, de « plan cancer » de beaux bâtiments, de cellules d’organisation… on a acheté tout ce beau monde souvent inconscient du mal qu’ils allaient faire, et les citoyens manipulés comme à l’habitude ont applaudi.

Au sein du totalitarisme, l’individu n’est plus sacré en soi, mais plutôt quelque chose qui peut être éliminé si on en a besoin. Cette mutation est en cours depuis très longtemps : perte de la transcendance, de la transmission, de valeurs morales et spirituelles. C’est la profanation de tous les individus.

« Vous ne pourrez plus rien cacher », c’est la proposition totalitaire : l’exact inverse de la pudeur, socle de la civilisation selon Hegel. On doit cacher notre intimité, c’est un devoir, elle ne peut pas être profanée sous peine de sombrer dans la barbarie ».

A. Bilheran pense que cette évolution est détectable depuis longtemps dans l’évolution du management au travail, la prolifération des écrans pour les enfants, le succès de Facebook et autres réseaux sociaux.

L’enfant n’est plus qu’ un objet destiné à devenir pour un bon consommateur, un instrument de production, qu’on jette lorsqu’il ne sert plus à rien. Et la clique de Davos a l’impression qu’ils n’ont plus besoin que de quelques esclaves. Ils se trompent…

A. Bilheran explique qu’il y a conjonction de plusieurs facteurs dont :

« le transhumanisme est la référence nazie par excellence, celle du surhomme. Cela veut dire que le nazisme, dans sa valeur première de recherche d’immortalité matérielle et de surhomme humain, qui en même temps est un humain modifié, n’est pas mort.

L’idéologie de fond n’est pas morte. Le nazisme n’a pas été totalement pourchassé, il a fait des petits dans les sectes idéologiques de pouvoir qui ont pour vocation à s’étendre et visent l’expansion. Je pense que la question de la conquête idéologique d’un pouvoir mondial par des sectes occultes est rarement abordée, mais devrait être étudiée de très près ».

Par ailleurs le développement technologique a été trop rapide par rapport à nos facultés affectives d’en dominer les effets. Comme un enfant précoce a parfois beaucoup de difficultés à assumer ses trois ans d’avance. Il est encore petit…

« L’humanité engendre des monstruosités qu’elle n’a pas forcément les moyens de freiner, comme l’illustrent la création des chimères, le clonage, les trafics génétiques… Je pense que cela est aussi à œuvre ». Repensons à Einstein et son désespoir d’avoir engendré la bombe atomique, un tel outil de mort. Il y a aussi une volonté délibérée de supprimer l’apprentissage auprès des enfants.

La seule question qu’on aurait dû se poser près la Deuxième Guerre mondiale, c’est : comment en est-on arrivé à un tel degré d’autodestruction ?

Du point de vue du développement des technologies de masse, de la publicité, du marketing, etc., un encouragement à la dérégulation a fait que les individus n’ont plus été protégés, en particulier de l’émergence de ces nouvelles technologies, des écrans.

Et à partir du moment où l’on contrôle un cerveau et le temps de cerveau disponible, on contrôle toute possible révolte de la part des citoyens. Le monde de Huxley. C’est bien aussi ce qu’expliquait Patrick Le Lay parlant de la télévision au début des années 2000.

Écoutez :

• « ?Cette crise est essentiellement psychologique, morale et spirituelle ?», Ariane Bilheran (Epoch Times)

Poursuivons l’analyse de la crise du Covid étape du totalitarisme montant, par notre philosophe (12).

Qui sont les résistants et que doivent-ils faire pour aider à en sortir ?

« Les rares qui ont compris dès les premiers signaux d’alerte, et n’ont pas besoin de l’expérience de la désolation pour mesurer le danger de la construction mentale délirante, incarnent le chemin étroit de la vérité et les résistants de la première heure ».

« Il faudra néanmoins attendre le réveil des masses, pour que le totalitarisme s’effondre, ces masses qui réagissent favorablement à la suggestion hypnotique, et se laissent facilement séduire, par le cadeau empoisonné de l’idéologie et son apparente cohérence ».

Les masses doivent cesser de collaborer et, partant, de croire. Et c’est inéluctable : l’expérience de la réalité totalitaire se chargera elle-même de la désillusion. Tous les totalitarismes de l’Histoire se sont effondrés, plus ou moins rapidement… C’est la question qui nous taraude évidemment.

« Les masses, en éprouvant le fait totalitaire dans leur chair, dans leurs familles, dans leurs individualités, confrontées à l’action mortifère de la secte, finiront par ouvrir les yeux ».

La diffusion de l’information, ainsi que le bouche-à-oreille de ceux qui témoignent à ceux qui les relaient, est également un facteur essentiel dans la désillusion des masses. DONC NE NOUS DÉCOURAGEONS PAS, poursuivons notre labeur, notre mission… Chacun à sa façon, selon ses compétences, ses affinités…

« Désobéir est vital. Faire partie des hérétiques au sens propre, de ceux qui font le choix de ne pas se plier à la croyance religieuse de l’idéologie totalitaire. Il y a autant de désobéissances que de spontanéités individuelles. L’artiste qui ne suit pas l’art totalitaire désobéit, et fait de la liberté sa foi. L’initiative intellectuelle, spirituelle et artistique est aussi dangereuse pour le totalitarisme que l’initiative criminelle de la populace, et l’une et l’autre sont plus dangereuses que la simple opposition politique ».

« Ne pas se soumettre au dogme, l’interroger et conserver son esprit critique, créer en-dehors de ce qui est permis, emprunter les sentiers de traverse, mais aussi archiver, conserver cet ancien que le pouvoir totalitaire désire détruire, informer, tout ceci fait partie de la résistance.

Le totalitarisme craint le primat de la subjectivité, la texture unique du témoin qui transcrit ses émotions, sa sensibilité, sa vie psychique et son humanité ; il redoute cette liberté de l’esprit contre la rigueur de la lettre, l’ironie ou « le trait d’esprit », le rire contagieux qui le détrône de sa toute-puissance ».

Penser est dangereux, mais « ne pas penser est encore plus dangereux »

Une fois qu’on a pris le temps de se plonger dans tous ces écrits de Hannah Arendt, Ariane Bilheran et tous ceux à travers lesquels elles ont compris les mécanismes, il ne nous reste plus humblement qu’à poursuivre ce qui est dans nos cordes, informer encore et encore et par tous les canaux possibles, directement bien sûr via des rapports humains, des rencontres autour d’un goûter, un apéro, un repas citoyen, une manifestation, mais aussi la diffusion des vidéos, articles, témoignages, etc. sans sous-estimer chaque petite tâche. Une conversation avec la voisine ou avec la boulangère. Tout ce qui fait sens de l’Humain oublié pendant deux ans et demi.

Une plage de sable n’est jamais qu’une accumulation de grains de sable. Soyons ces grains..

Alors oui finalement il faut aller voter pour mettre les futurs élus au pied du mur.

INFORMONS ET DEMANDONS AUX FUTURS CANDIDATS UN ENGAGEMENT FORMEL CONTRE L’OBLIGATION VACCINALE ET POUR LA RÉINTÉGRATION DES SOIGNANTS ET POMPIERS

UTILISONS NOTRE BULLETIN DE VOTE POUR SAUVER LA SANTÉ DES ENFANTS

En conclusion, continuons notre travail d’information sans désespoir, sans dépression, ni découragement. En ce qui concerne les élections, et en tant que médecin très attaché à la liberté de penser, de prescrire, en tant que citoyen attaché à la liberté d’être soigné, il me semble que chaque citoyen dans sa circonscription doit interroger les candidats députés, quelle que soit l’étiquette de la personne et obtenir un engagement formel à voter contre la vaccination des enfants, et le pass vaccinal.

Chacun doit rappeler les engagements pris par la France en signant la convention d’Oviedo et notre fidélité au code de Nuremberg (13).

Il est capital qu’un maximum de députés élus s’engage contre l’obligation vaccinale que l’UE veut imposer en prolongeant le pass vaccinal qui doit être voté courant juin 2022 pour un an. Les candidats et même les ex-députés n’ont souvent pas bénéficié de toutes les informations sur le caractère expérimental des pseudovaccins, sur l’importance des effets secondaires dont beaucoup sont létaux dans le monde, sur la tromperie de Pfizer sur les essais (maintenant publiée grâce aux juges américains).

Ne sous-estimez pas votre poids auprès de ces personnes. Nous en avons rencontré plusieurs qui nous ont avoué ne pas avoir été informés. INFORMEZ-LES ! (14,15,16)

Notes:

  1. Elle ne parle plus de Frexit, de sortie de l’euro ni de sortie du commandement intégré de l’Otan.
  2. Syndrome de Stockholm : définition, symptômes, causes et traitement (sante-sur-le-net.com)
  3. Simon N. Wood Did COVID-19 infections decline before UK lockdown ? https://arxiv.org/abs/2005.02090v2
  4. John Gibson AIER Staff, « Lockdowns Do Not Control the Coronavirus : The Evidence » December 19, 2020
  5. Ari R Joffe, « COVID-19 : Rethinking the Lockdown Groupthink Front Public Health », 2021 Feb 26;9:625778. doi: 10.3389/fpubh.2021.625778. eCollection 2021.
  6. Surjit S Bhalla, « Lockdowns and Closures vs COVID-19 : COVID Wins » Nov 1, 2020
  7. Thomas Meunier, « Full lockdown policies in Western Europe countries have no évident impacts on the COVID-19 epidemic ». https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf
  8. https://sites.krieger.jhu.edu/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta-Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf
  9. « Crise du covid : les scientifiques britanniques admettent avoir utilisé la peur pour aider leur gouvernement à contrôler la population », Nouveau Monde
  10. https://nouveau-monde.ca/ariane-bilheran-lideologie-sanitaire-est-un-pretexte-a-une-gouvernance-totalitaire
  11. « Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie », Nouveau Monde. Mise en avant d’une idéologie, d’une croyance fausse, d’un récit… qui se substitue à la réalité. Dans le cas de la plandémie Covid, on observe donc :
    • La prétention à sacrifier l’individu pour sauver le groupe ;
    • La mise en place de l’agenda transhumaniste ;
    • La tricherie permanente sur les morts, les cas, le prétendu bienfait des vaccins ; les incohérences temporelles et spatiales des mesures sanitaires ; la ségrégation des non-vaccinés ; etc. ;
    • Le recours aux masques muselières, à la distanciation sociale, au confinement, au discours de peur… ;
    • La mise en avant de l’ennemi viral et de théories délirantes jamais scientifiquement démontrées, telles que l’immunité de groupe, la contagion virale, le bienfait de poisons injectés sous forme de « vaccins », etc.
  12. Psychopathologie du totalitarisme 3/3, par Ariane Bilheran
  13. « Vaccins obligatoires et éthique médicale ? Qu’est devenue la référence au code de Nuremberg ? » (AgoraVox le média citoyen)
  14. « Refusons toute obligation vaccinale anti-covid, le point le 8 mai 2022 », Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)
  15. « L’échec du zéro covid en Australie », Nouveau Monde
  16. « Seule la liberté des médecins et soignants peut sauver la médecine pour les malade », Nouveau Monde

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