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Vendredi, 26 Avr. 2024

Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de la famille Biden

Auteur : FranceSoir | Editeur : Walt | Lundi, 28 Mars 2022 - 11h44

Les dernières révélations mises à jour par le New York Post ne laissent plus de place au doute. La famille du président des États-Unis — en l'occurrence Hunter Biden, son fils, est impliquée dans un gigantesque schéma de création de laboratoires d’armes biologiques en Ukraine portant sur 24 pathogènes. "Les affirmations russes selon lesquelles le fils du président Joe Biden, Hunter, serait en train de financer des laboratoires biologiques sont véridiques", affirme le New York Post. Ces informations pourraient ouvrir sur le plus grand scandale du siècle, obligeant à remettre en perspective tous les événements depuis le début de la crise russo-ukrainienne.

Les activités d'Hunter Biden en Ukraine

Le New York Post est le journal qui, en octobre 2020, avait mis la main sur l’ordinateur portable d'Hunter Biden. On y apprenait déjà, entre autres collusions de très haut niveau, la nomination du fils au sein du Comité de Direction de la société ukrainienne Burisma, en 2014.

Lire aussi : Les États-Unis confirment l’existence de laboratoires biologiques en Ukraine, la Russie exige des réponses

Cette fois, l’entreprise mise en cause dans l’investissement en armes biologiques n’est autre que Rosemont Seneca Technology Partners, dont le fond appartient en propre au fils du président. Celle-ci aurait investi 500 000 dollars, une somme qui paraît modique, dans Metabiota, une start-up de recherche de pathogènes. Rosemont s’est ensuite attelée à lever des fonds beaucoup plus conséquents auprès de la Banque Goldman Sachs. L’entregent du fils aurait aussi permis de lever 23.9 millions de la part du gouvernement américain, et de faire levier auprès de l’équipementier pour les laboratoires biologiques du Pentagone, Black and Veatch, lequel disposait depuis 2010 d’une patte en Ukraine, dans la ville d'Odessa, au travers d’un laboratoire de "surveillance d’attaques bioterroriste, d’épidémies et de pandémies".

Toujours selon le Post et les mails découverts, Hunter aurait introduit Metabiota auprès de ses associés de Burisma, en Ukraine. Le directeur de Burisma, Vadim Pozharskyi, qualifie le projet de Metabiota, dans un mail adressé à Hunter Biden en mai 2014, de "ton soi-disant projet scientifique pour l’Ukraine". 

Dans la mesure où les agences de presse russes sont censurées en Occident, les communiqués n’arrivent pas au grand public. Des activités à la limite du bioterrorisme, telles que celles d'Hunter Biden, puisent dans cette censure, étrangère à la culture occidentale, la garantie de leur impunité. Le "whistleblower" qui s'essaierait à leur divulgation serait accusé d'être un agent du Kremlin. Il se trouve toutefois que l’information du Post recoupe les alertes du ministère de la Défense russe. Dans une dépêche de l’agence Itar Tass, du 24 mars dernier, Vyatcheslav Volodin, porte-parole de la Douma, demande que le Congrès américain se saisisse de l'affaire et enquête sur les activités de Hunter Biden en Ukraine.

Un enjeu de sécurité majeur pour la sécurité européenne

C’est également un enjeu pour la sécurité en l’Europe. En temps de guerre, l’information est souvent biaisée et sujette à toutes sortes de manipulation. Compte tenu des recoupements avec les mails d'Hunter Biden et des données corporatives corroborées, le tout ajouté à l’obsession ukrainienne de la famille Biden, une enquête à niveau de chacun des États membres s’impose, au vu de la menace sous-jacente.

Selon un communiqué de l’ambassade de Russie, publié sur son canal Telegram le 25 mars dernier, le nombre de laboratoires mis en place par Hunter Biden, avec l’aide de l’Agence américaine pour le Développement International, la Fondation Georges Soros et le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), serait de "30 unités de recherche sur 14 sites en Ukraine". Quant au financement, "pour la seule période de 2018 à 2020, il s’élèverait à 32 millions de dollars". Difficile de ne pas penser à la panique de Victoria Nuland, à l’idée que les Russes puissent avoir accès aux données de ces laboratoires.

"Le financement de ces activités a permis aux États-Unis et à leurs alliés [ndlr : alliés non spécifiés, mais il s’agirait du Royaume-Uni] d’exporter au moins 16 000 échantillons biologiques d’Ukraine. […] Il s’agit non seulement d’échantillons de tissus et sérums sanguins humains, mais aussi d’agents pathogènes dangereux et de leur vecteur. Ainsi plus de 100 000 échantillons ont été envoyés au Center Lugar en Géorgie. Parmi d’autres bénéficiaires figurent également des laboratoires de Référence au Royaume-Uni et l’Institut Loeffler en Allemagne.", écrivait l'ambassade de Russie en France.

Il est urgent de faire la lumière sur ces laboratoires, sur l’implication de la famille Biden et d’éventuelles agences américaines. Il y a maintenant 100 000 soldats américains présents en territoire européen, en absente de toute concertation démocratique sur le sujet. Une Union européenne divisée entre une partie Est très atlantiste et une autre plus autonome, encore que membre historique de l’OTAN. Il pourrait être dangereux que de telles activités prennent racine en Europe sous couvert de protection.

***

Hunter Biden : les complotistes avaient (encore !) raison

par Hashtable.

Ah, l’Ukraine ! Ce n’est pas seulement ce pays d’Europe de l’Est attirant des touristes russes en mal de sensations fortes, c’est aussi cette contrée souriante pleine d’opportunités pour les businessmen avertis parmi lesquels on compte un certain Hunter Biden que l’actualité remet, fort récemment, sous les feux.

Et si vous ne connaissez pas ce sémillant quinquagénaire, rappelons simplement qu’en plus d’être le fils de l’actuel président des États-Unis, il s’agit aussi d’un homme d’affaires au nez vraiment creux puisqu’il a réussi à devenir associé gérant d’un fonds chinois juste après la visite en Chine de son père, alors vice-président américain sous l’administration Obama. Mieux encore et en rapport direct avec notre introduction : suite à la visite de son père en Ukraine, notre brave Hunter est parvenu à rentrer au directoire de Burisma, une des plus importantes compagnies pétrolières et gazières du pays.

On le comprend : le fils de Joe Biden est décidément très doué pour les affaires et, en véritable caméléon souple et adaptatif, se retrouve toujours dans d’excellents plans malgré son absence de toute connaissance du chinois ou de l’ukrainien, des fonds d’investissements ou du domaine de l’énergie gazière ou pétrolière. Il est fort, ce Hunter.

C’est donc avec une énorme surprise qu’on découvrit en octobre 2020 et de façon complètement fortuite que notre homme était parfois sujet à quelques petits vices coupables : ayant déposé plusieurs mois avant son ordinateur portable pour des réparations chez un informaticien local, il avait bêtement oublié de récupérer son appareil qui, contractuellement, finissait par tomber en déréliction. Le réparateur, prenant alors connaissance des informations qui se trouvait sur ce qui était alors devenu sa propre machine, y découvrit quelques éléments troublants sur les petites habitudes de son client dont il ne découvrit qu’ensuite qu’il était le fils de celui qui était alors candidat démocrate à la présidentielle américaine.

Au vu du contenu en question, notre homme décida rapidement de s’en ouvrir auprès du FBI. Et pour cause : drogue, pédophilie, échanges informatiques douteux avec la Chine aboutissant à des transactions financières peu justifiées, implication directe de son père, tous les éléments étaient rassemblés pour transformer cet ordinateur portable en bombe à sous munitions fumantes pour le candidat démocrate.

Il n’en fut rien.

Malgré l’enquête correctement menée par le New-York Post, l’information ne fit quasiment aucun bruit : l’ensemble des médias étiqueta tout cela comme une désinformation russe (« Oh, those Russians ! »), Twitter et Facebook firent assaut d’inventivité pour que toute cette information disparaisse alors que la campagne électorale américaine battait son plein. Quant à la presse française, je relatais à l’époque sa totale soumission à la thèse d’un complot russo-républicain inventé de toutes pièces pour médire sur le brave Joe Biden.

L’affaire était entendue : toute cette histoire rocambolesque ne tenait pas debout, et il était évident qu’on cherchait tout simplement à nuire au fils prodige du vaillant président Biden.

Les sales petits complotistes durent donc remballer leurs désinformations et passer à autre chose. De toute façon, ils s’étaient déjà trompés avec leurs embarrassantes âneries sur les origines du vilain virus chinois, ils continuaient à prétendre sottement que certains aspects des élections américaines n’étaient guère transparents et qu’il y aurait eu des fraudes, que bientôt, on imposerait un passeport vaccinal (alors que le vaccin n’était même pas encore distribué, pff, les imbéciles) et d’autres théories toutes plus fumeuses les unes que les autres.

Les mois qui suivirent permirent fort heureusement de remettre les pendules à l’heure et de rappeler que les vraies informations ne sont distribuées, fort heureusement, que dans de vrais journaux ayant pignon sur rue.

C’est donc avec un nouvelle dose de surprise qu’on apprend dernièrement que le New-York Times est quelque peu revenu en arrière, sans toutefois aller jusqu’à présenter une correction quelconque des affirmations que le vénérable journal avait portant imprimées il y a quelques mois de cela : apparemment, tout ceci n’était pas de la désinformation russe mais oui, l’ordinateur portable était bien celui de Hunter Biden, et oui, il contenait effectivement des éléments troublants pouvant laisser penser que notre sémillant quinquagénaire n’est pas exactement un modèle de vertu et de civisme.

Bah, pour une fois, les complotistes avaient raison, et après ?

Résumons donc : Hunter Biden a donc bel et bien disposé d’un portable. Il a bien déposé ce portable chez un réparateur, pour l’y oublier. Analysé, le portable révèle des informations qui méritent amplement une ouverture de multiples enquêtes. Du reste, avec une grande discrétion, celle sur la souplesse fiscale du fils du président américain a déjà débuté et continue encore à ce jour, mettant quelque peu dans l’embarras de très respectables journaux comme le New-York Times, bien obligé d’évoquer l’affaire qui contredit le bobard qu’ils avaient précédemment publié selon lequel il n’y aurait rien à signaler…

Certains autres journaux, tout aussi respectables, tentent de faire oublier leur absence totale de traitement de l’affaire à l’époque en pointant du doigt la légèreté de leurs collègues, comme le démontre avec brio le Washington Post qui doit regarder avec nostalgie ses années « Watergate »

Ainsi donc, tout comme pour la prétendue collusion entre Trump et les Russes (« Russiagate ») qui se retourne actuellement contre les Démocrates, le mutisme de la presse au sujet de Hunter Biden est en train de se retourner contre elle, alors que sa crédibilité, bien faible, n’en avait pas besoin. De la même façon, ceci est en train de se retourner contre les réseaux sociaux dont l’armée de petits modérateurs et autres fact-checkers pédalent à présent dans une épaisse contradiction : chaque jour qui passe apporte un peu plus d’eau aux moulins de ceux qu’ils étiquettent fiévreusement « complotistes » et dont les élucubrations se retrouvent confortées à mesure que le temps passe.

Ah et d’ailleurs, le fait que l’Ukraine se trouve citée dans ces affaires est évidemment une pure coïncidence.

Source : Hashtable


- Source : FranceSoir

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