Un gouvernement de guerre civile
La sortie menaçante du Ministre Valls, tremblant de haine feinte à l’encontre d’Alain Soral et d’une extrrrême drrroâte largement fantasmée s’apparente à ce qu’en terme d’artillerie on nomme un « faux objectif. »
L’existence du repoussoir de l’Extrême Droâte factieuse est indispensable à la protection démocratique des Coffre-Forts. Car monsieur Valls est avant toute autre considération un défenseur acharné de cet ordre établi si bien défini par Voltaire comme celui : « où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne »
Voltaire qui disait aussi : « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il vous suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. » En l’occurrence ce monsieur Haziza, qui se serait vu : « insulté, calomnié, salit sur Internet par celui, M. Soral notamment, qui a inspiré l’extrême-droite, etc.... il en va de la République, de la liberté de la presse, et de la Démocratie ! » Au moins !
Où l’on voit que ce gouvernement des détenteurs de la Richesse, est aussi celui des possesseurs de l’Élection.
Dans la fabrication de ce « faux objectif » le ministre de l’Intérieur se montre bon disciple de François Mitterrand, le Maestro incontesté du genre.
1983, tournant de la Rigueur ! Soit deux ans après avoir été porté au pouvoir par une immense vague populaire sur un programme de rupture avec le capital, de rupture avec la cinquième République, le roué Bonaparte qui s’était glissé avec délice dans les habits trop grands du Vieux Général, allait fouler aux pieds les aspirations des millions et des millions qui l’avaient élu, en créant SOS racisme, c’est à dire l’invention du Racisme et le moyen de s’en servir.
Aujourd’hui de l’eau a coulé sous le pont Mirabeau.
Papandréou, Ben Ali, autant de dirigeants vomis par les masses dont on oublie de dire qu’ils étaient membres éminents de l’Internationale « socialiste » !
Sans parler des mésaventures de la Gauche plurielle chassée par une extraordinaire abstention de l’électorat ouvrier et populaire.
Car M. Jospin, Premier ministre avait :
imposé la déréglementation du temps de travail par l’annualisation et la flexibilité,
abrogé la loi garantissant les 40 heures de travail hebdomadaires,
aboli la loi interdisant le travail en dessous de 16 ans,
rétabli le travail de nuit des femmes, interdit dans notre pays depuis 1892.
Ce dernier point, le rétablissement du travail de nuit des femmes dans l’industrie, s’était fait au nom de "l’égalité homme-femme", au nom de la Parité, autre conquête du gouvernement « le plus "féministe" de l’histoire. »
Tout comme aujourd’hui, l’adoption, la PMA, la GPA, se mettent en place au nom de l’égalité Homos/hétéros.
La grève massive des votes du 21 avril 2002 fut un séisme politique qui avait fait vaciller tout l’édifice de la Ve République, pour la raison que l’élection du Bonaparte au suffrage universel reste la clef de voûte de ces institutions quasi-monarchiques. Or, ce sont ces mêmes institutions totalement anti-démocratiques qui permettent à ce gouvernement Ayrault discrédité, et qui ne représente que 17 % des inscrits, de rester en place.
Bilan social du gouvernement Hollande-Ayrault.
Plus de 40 000 emplois ont été supprimés entre avril et juillet selon l’Insee,
La « Réforme pénale » qui fait déjà se dresser contre elle tous les personnels pénitenciers, et flipper les honnêtes gens.
La réforme des Rythmes scolaires qui a réussi ce tour de force de mobiliser contre ce gouvernement une profession qui avait massivement voté pour Hollande
« À Paris à deux reprises les personnels des écoles ont fait grève contre l’application du décret sur les rythmes scolaires que Bertrand Delanoë tente de faire passer en force malgré l’opposition historiquement massive, depuis plusieurs mois, des parents et de tous les personnels concernés. Une majorité de communes en France, dont la plupart des grandes villes, ont décidé de ne pas mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013. » Informations Ouvrières.
Projet de loi Peillon, le ministre qui n’a que le mot laïcité à la bouche mais dont les propres enfants auraient été, dit-on, scolarisé dans des écoles communautaires.
La loi Fioraso tout juste votée qui impose l’austérité et l’asphyxie financière des laboratoires de recherche, prélude à la privatisation du CNRS. Assujetir la recherche aux intérêts privées.
Fermeture des services d’Urgence, dont ceux de l’Hôtel-Dieu, le plus vieil hôpital de Paris.
Sourire perpétuel et gros yeux écarquillés, la ministre Tourraine a déclaré qu’elle n’était « pas certaine qu’il faille être médecin pour faire tout ce que l’on demande aux médecins. Il y a des infirmières, des kinés, des sages-femmes qui sont pleinement engagées et dont le rôle peut être renforcé ».
Et les vétérinaires hein, vous oubliez les vétérinaires !
L’accord MEDEF-CFDT de flexibilité du travail, transposé dans un projet de loi dont le conseil des ministres a jugé que « point par point, chacune des dispositions est bonne ».
Le projet du bien nommé ministre Sapin qui veut mettre en bière la moitié des 2 200 agents d’inspection du travail (700 inspecteurs et 1 500 contrôleurs) pour 18 millions de salariés que compte l’Ex-France. Beaucoup trop pour le ministre. Plusieurs centaines d’agents de l’inspection du travail ont déjà manifesté contre ce projet.
Métropoles : L’Assemblée nationale a adopté en première lecture le premier projet de loi de l’Acte III de la décentralisation , créant des métropoles dont celle de Paris. Débat expédié en trois jours : les services dans les mairies, les départements, seront restructurés, fusionnés, détruits ou transférés de force...
« Avec ce nouvel acte de la décentralisation, vous placez les collectivités en situation de servitude volontaire » a déclaré le vice président des maires des communes de France, Yves Collombat.
Les départements, les communes et les syndicats intercommunaux librement constitués, qui géraient écoles, voirie, eau, ordures ménagères, vont disparaître.
Contre-réforme des Retraites :
Après la publication du rapport du Fonds monétaire international sur la France : qui « engage instamment les autorités à réformer le système de retraites »,
Le gouvernement Hollande, le doigt sur la couture du pantalon, a répondu :
“Nous partageons l’avis du FMI. La réforme des retraites sera un élément clé” ! Et vive le Hollandisme révolutionnaire !
Le gouvernement évoque, soit l’augmentation de la CSG, soit une nouvelle augmentation de la durée de cotisation soit un nouveau recul de l’âge de la retraite. Ce sera probablement les trois à la fois. La retraite par points, si chère à la CFDT et au Medef, l’augmentation du nombre d’annuités, la baisse des pensions, et une pression fiscale sur les plus démunis.
Le "mirage pour tous", qui est aussi en dernière analyse une question économique et sociale. Car en ces matières fécales s’expriment aussi brutalement des questions de classe.
En réalité ce qu’on nomme communauté gay est un agrégat d’associations grassement subventionnées d’argent public, ainsi que d’entreprises capitalistes organisées dans le SNEG, le Syndicat national des entreprises gaies, fondé en 1990. Ces entreprises organisent des mariages gays fastueux, à des prix exorbitants. Ce sont ces couches gays bourgeoises qui veulent la GPA et le reste. Ce sont ses chiffres d’affaire que la Police défend en matraquant les manifestants.
Sans exagérer ce gouvernement "ennemi du monde de la finance", du point de vue social, est plus soumis encore aux banksters que le précédent.
"Rentrée à hauts risques pour le gouvernement"
titrait le journal du capital financier Les Échos du 21 août.
"Budget, fiscalité, retraites, rythmes scolaires, fonction publique"…le gouvernement doit passer en force !
En face une colère profonde est en train de mûrir chez les travailleurs face à la politique antisociale de ce faux gouvernement de gauche, vrai gouvernement du Gros Pognon.
Le 10 septembre grèves et manifestations dans tous le pays contre la politique de rigueur dictée par l’Union Européenne et le FMI.
Sans doute, tout comme les groupes petit-bourgeois NPA, Front de Gauche, et stalinoïde PCF, les directions syndicales ont apporté leur soutien au candidat de la « gauche », dès l’élection présidentielle.
Mais cette fronde des Unions départementales CGT , FO et FSU ont contraint les directions à ne pas s’associer au projet de loi sur les retraites.
Dans les localités et les entreprises, des appels unitaires aussi se multiplient « Assez de régression sociale ! Toutes nouvelles mesures, quelles qu’elles soient, contre nos retraites doivent être bloquées. »
Ainsi le 10 septembre sera une journée nationale d’action interprofessionnelle.
Sans doute nous sommes conscient de l’inefficacité de ces journées qui ont suffisamment fait la preuve par le passé qu’il n’y a rien à attendre de leurs vains tintamarres. Mais là n’est pas l’objet de cet article. Ce qu’il importe de saisir c’est la pression de la base qui empêche les directions de collaborer directement à la mise en œuvre de sa politique, événement vécu comme un échec pour le gouvernement, même si le président Hollande a très clairement fait comprendre qu’il a l’intention de poursuivre une politique d’austérité impitoyable contre les travailleurs.
Ce gouvernement « socialiste » est aux abois, qu’on se le dise. Les vociférations de monsieur Valls n’ont pas d’autre origine. C’est mon avis et je dois l’avouer je le partage.
Ministre Valls
Permettez moi, dans la mesure où un pauvre mortel, mortellement pauvre, possède encore un peu le droit de s’adresser à un ministre riche, éternellement lié à la richesse, de vous le dire humblement, la casquette miteuse à la main, votre emportement contre Alain Soral, c’est « du Théâtre » !
Ce théâtre d’Ombre des heures les plus factices projetées sur écran pour épouvanter les téléspectatrices antifâchistes, dont monsieur Jospin dans un accès d’honnêteté incroyable chez un politicien, plus incroyable encore chez un politicien « socialiste », a avoué sur une radio communautaire éternellement liée qui s’appelle pour rire « France »-« Culture », être le metteur en scène.
Là et là seulement réside l’explique à sion de vos envolées hargneuses contre la fumeuse extrême-droite !
Quelle vieille lune cette soi-disant ligne de démarcation entre démocrates et fascistes, entre philo-sémites et anti-sémites, plutôt qu’entre ceux qui bénéficient de l’iniquité sociale et ceux qui doivent la renverser coûte que coûte pour tenter de survivre.
Monsieur Valls passe pour habile. Sans doute vole-t-il haut aux yeux de ce parterre acquis.
Socialement très à droite, Strauss-Khanien de toujours, défenseur de l’"Elite", dans sa dénonciation de l’extrrrême drroâte il cherche à gagner ses galons d’homme de gauche, en désignant à la vindicte une association cent fois plus socialiste que son gouvernement d’affairistes et de combinards et de valets des affairistes et des combinards.
Pour enfumer les exploités, rien de tel que l’anti-fâchisme.
Mais nous ne sommes plus en 2002, cette grotesque comédie fera t-elle encore recette ?
- Source : Egalité et Réconciliation