Encore un décret passé en catimini
L’État-Macron s’est constitué le champion hors normes des violations des droits les plus élémentaires en démocratie.
L’État-Macron s’est constitué le champion hors normes des violations des droits les plus élémentaires en démocratie. Les lois de la République furent balayées d’un revers de manche par l’énarque de l’Élysée durant la crise sanitaire, préméditée et orchestrée depuis le Big Pharma ;«frankenvirus Covid» et vaccins ensemble et simultanément conçus. Cette orgie de corruption fut emmenée avec la complicité de la secte mondialiste WEF et des grandes fortunes qui l’encadre. Mais l’Oligarque persiste encore à ce jour dans sa quête de déconstruction globale du pays, dont le démentiellement du secteur de la santé, notamment en s’attaquant avec rage contre les médecins référents, autant dire la médecine proche du peuple. Nous en voulons pour dernier exemple le «décret n°2024-968 du 30 octobre 2024 relatif au document destiné à renforcer la pertinence des prescriptions médicales».
Derrière cette prose qui figure dans le titre de cette mesure réglementaire, il n’est pas difficile d’entrevoir ce qu’il s’y inscrit en filigrane : «la pertinence», où le corps politique prend résolument le pas sur le corps médical. Pertinence sous-entend que les médecins généralistes ne le sont pas dans l’exercice de leur art, quant à prescrire ce qui ne l’est pas ! Pire, ce texte scélérat gomme le secret médical, le Serment d’Hippocrate et la déontologie sectorielle qui en découle, faisant de cette honorable profession libérale, un relai insidieux de l’organe politique désormais souverain en matière de santé. Quant aux salles d’attente des médecins, il devient un grenier d’informations au service d’une inquisition d’État de tous les dangers.
Pour résumer clairement, l’oligarchie présidentielle ne fait pas confiance à la pertinence des ordonnances médicales, donc enjoint les praticiens à justifier des posologies qu’ils dispensent à leurs patients, en obligeant ces premiers à justifier leur diagnostic, d’où une remise en question de leur libre-arbitre, de leurs connaissances acquises après de longues études et expérience de terrain, puis de leur conscience professionnelle. La condition sine qua non des actes médicaux devra dorénavant s’ajuster à la politique du ministère de tutelle, via les AAI et les autorités de régulation sous l’injonction des ARS, et de l’arbitrage du Conseil national de l’Ordre suivant l’article L 4121-2 du code de la santé publique. Nous remarquerons que cette autorité de tutelle est méprisamment occultée dans ce texte, autant que l’État usurpe la profession médicale avec la mainmise de cet art, via une technocratie qui ne sait autrement appréhender la santé que depuis leur bulle tertiaire.
Cette nouvelle architecture de la santé contraint les médecins à se conformer à des règles thérapeutiques, où des produits pharmaceutiques seront imposés par les HAS, à défaut de quoi les patients seront privés de remboursement («Le non-respect de ces obligations peut donner lieu au constat d’un indu correspondant aux sommes prises en charge par l’assurance maladie», art. L. 133-4 CSS). Ce chantage implique autant les officines que les prescripteurs d’ordonnances médicales, une spoliation qui de surcroît pénalisera le patient, autant que son médecin traitant alors mal noté par sa hiérarchie politique, à l’instar du «carnet à point» chinois. Comme si cela n’y suffisait pas, dans le fil de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 (art. L. 162-19-1 du Code de la Séc. Soc. ; art. 73 de la loi n°023-1250 du 26 nov. 2023), le praticien est, de jure et facto, obligé de justifier ses posologies à la CPAM. Exit le secret médical, sachant que les services de cette administration sont constitués de fonctionnaires, à ± 99% des personnels, sans habilitation en médecine (traitement des télétransmissions).
Comprenons que la prise en charge de l’acte médical par des non-professionnels de la santé, que chapote la Haute Autorité de la Santé, décidera qui sera le bon docteur en médecine (servile au pouvoir politique) ou le mauvais élève (respectueux de sa déontologie). Voilà une façon explicitée d’infantiliser et de suborner cette honorable profession, désormais administrée sans égard par des censeurs de droit public et de droit privé mandatés, en retenant que le service du contrôle médical, habilité à s’ouvrir au secret professionnel, n’est composé que d’une poignée de médecins administratifs pour traiter de millions de télétransmissions par jour ! En s’écartant de la visibilité des patients, nous entrons dans le même schéma innové par l’Assurance maladie qui aura instauré la téléconsultation durant ladite crise sanitaire, quoique prolongée ad vitam æternam, avec l’application sur smartphone ; «ameli.fr (télémédecine)». Cette dématérialisation des soins, avec les risques induits de cette pratique, nous ramène à une médecine par procuration, suspendue à la seule l’autorité politique.
Dans l’exposé des motifs de cette réglementation, il est indiqué : «La loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 a prévu que la prise en charge d’un produit de santé puisse être conditionnée au renseignement par le prescripteur d’éléments relatifs aux circonstances et aux indications de la prescription. Le décret précise que ces renseignements sont portés sur l’ordonnance ou sur un document dédié, joint à l’ordonnance, accessible notamment par téléservice. Ce document est présenté au pharmacien ou éventuellement à un autre professionnel exécutant la prescription. Il est également transmis à la caisse d’assurance maladie dont relève le patient, étant précisé que seul le service du contrôle médical de la caisse peut avoir connaissance des informations couvertes par le secret médical». Sur cette dernière indication, où cette contrevérité apparaît comme une insulte à l’intelligence des médecins, de qui se moque-t-on ?
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Nos dirigeants se foutent ouvertement de nous, à la télé, en direct et en différé
par H16
La République prendrait-elle conscience que son avenir (sinon politique, au moins financier) est en jeu ? En tout cas, c’est ce qu’on peut charitablement croire en apprenant la convocation récente des ex-ministres Attal et Le Maire par une commission du Sénat afin de comprendre comment un trou de plus de 100 milliards d’euros a pu apparaître dans les comptes publics.
Cependant et comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, cette convocation a tourné rapidement en un petit spectacle politico-politicien dans lequel les uns et les autres se sont contentés de se renvoyer la responsabilité : après une fine analyse des politiciens, des experts de plateau et des journalistes appelés à commenter la consternante déconfiture publique française, il apparaît que le dérapage public observé est un événement sans aucun responsable, qui tient plus de la catastrophe naturelle, comme un glissement de terrain financier, plutôt qu’une série de décisions débiles prises par des incompétents sous coke persuadés de leur génie imputrescible.
Il faut absolument prendre quelques secondes pour regarder la vidéo ci-dessous et comprendre ce qui se passe actuellement dans les institutions républicaines pour prendre la mesure de la désinvolture absolue de nos dirigeants.
#Déficit : au #Sénat, le ton monte entre le rapporteur @jf_husson et @GabrielAttal
— Public Sénat (@publicsenat) November 8, 2024
- "Première chose : le budget n’est pas tenu !"
- "Le budget n’est pas tenu ? Est-ce que les dépenses de l’Etat en 2024 ont dérapé ?", bondit l’ancien Premier ministre pic.twitter.com/2fSMkuVSj1
Bien sûr, on pourrait aisément épiloguer (comme le font les commentateurs en dessous du tweet original) pour savoir qui, de Attal ou de Husson, décroche la timbale de la nullité, celle de l’impertinence ou du manque de tenue dans ces salves de questions et d’attaques plus ou moins subtiles.
Cependant, c’est surtout l’aspect théâtral qui ressort de toute cette pitoyable opération.
Ni d’un côté, ni de l’autre de la table ne semble émerger l’idée qu’il y a non seulement un problème de finance grave mais que ce sont bien les deux côtés, tous les deux en politique depuis plusieurs années, qui sont responsables de l’effondrement financier de la République auquel on assiste actuellement et que c’est l’intégralité de l’appareil politique français, absolument incapable de tenir le moindre budget depuis 50 ans, qui a mené le pays dans le talus.
Au lieu de travailler à répondre aux questions essentielles à la marche du pays, à savoir essayer de comprendre pourquoi les recettes fiscales se sont effondrées, pourquoi les taxes ne rentrent pas assez, pourquoi les dépenses filent sans frein, les deux politicards se sautent à la gorge l’un de l’autre.
L’arrogance insupportable du gamin d’un côté contre les manœuvres politiciennes du sexagénaire de l’autre ne parviennent pas à faire oublier que ces personnages, et avec eux, toute la clique qui parasite le pays depuis plusieurs décennies, ont choisi de creuser les dépenses, de faire exploser la dette et de tabasser le pays de taxes et d’impôts comme jamais dans son Histoire et comme aucun autre pays dans le monde.
Car c’est bien Attal, ses prédécesseurs et son actuel successeur, ce sont bien Husson et ses collègues du Sénat, c’est clairement les députés actuels comme ceux des quinze ou seize législatures précédentes qui ont enfoncé le pays dans sa situation actuelle. Ce sont ces pignoufs qui entendent, sans le moindre doute, taxer un peu plus le pays le plus taxé du monde : ils espèrent ainsi redistribuer un peu plus dans le pays le plus redistributeur du monde et, pompon de l’affaire, entendent sans vergogne ajouter de la dette à un des pays les plus endettés du monde au prétexte que – tenez-vous bien – ce pays a aussi l’administration fiscale la plus efficace du monde pour aller chercher le pognon gratuit des autres là où il est !
Au bilan, l’État français n’a jamais autant écrabouillé son peuple sous le fardeau de son obèse impotence ; tout le monde s’en rend compte, tout le monde le sait, mais ces branle-musards entendent à la fois relancer le bastringue pour une année supplémentaire, et surtout se dédouaner complètement de toute responsabilité dans le constat d’échec des politiques menées jusqu’à présent.
En fait, alors que l’odeur de faillite est si forte qu’on la sent jusque dans cette vidéo et qu’on la voit grossir derrière les yeux pochés d’Attal, les chamailleries qu’elle nous offre illustrent la faillite complète de nos institutions, très manifestement aussi incapables de désigner les responsables – alors qu’ils sont pourtant évidents pour le peuple – qu’incapables de corriger les erreurs commises. En fait, le dialogue de sourd entre les deux politiciens démontre même à l’envi qu’ils sont persuadés (ou font semblant de l’être, ce qui est probablement pire) qu’aucune erreur n’a réellement été commise, ce qui tendrait à montrer que les institutions sont, ontologiquement, destinées à foutre tout le pays au talus dans la décontraction et l’absence totale de toute remise en question des dirigeants.
Tout ce que cette vidéo montre, c’est que ce ne sont pas des hommes qui cherchent à redresser une situation catastrophique, mais des domestiques qui se battent pour partir avec l’argenterie. Ce que ces pathétiques débats et ces chamailleries d’égo démontrent, c’est que la France n’est perçue que comme une grosse tirelire par les individus qui se sont hissés à sa tête, généralement par tromperie et par manigances.
Tout le jeu de l’immense bureaucratie mise en place, des administrations tentaculaires, des taxes de plus en plus illisibles est de faire croire à cette majorité de Français qui ne paient pas d’impôts directs qu’ils sont encore gagnants de ce système qui leur est pourtant largement défavorable à tous points de vue. Et quand aux autres Français qui, eux, ont compris la situation, ceux-là n’ont pas leur mot à dire, ni dans les médias, ni dans l’hémicycle. Ils ont été soigneusement tenus à l’écart.
Ils payent, pour tout, tout le temps, mais ne sont pas représentés. Or, mécaniquement et alors que les dépenses de l’État obèse persistent à grossir, leurs rangs grandissent chaque jour. Cela ne peut pas bien se terminer.
Le Titanic a heurté l’iceberg depuis un moment, les cales se remplissent d’eau. Cette vidéo ne montre pas l’équipage, tentant le tout pour le tout pour sauver le maximum de passagers, mais montre les couards de service qui se battent pour les canots de sauvetage en poussant tout le monde sur leur passage.
Ce pays est foutu.
source : Hashtable
- Source : Observatoire du Mensonge