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Vendredi, 11 Oct. 2024

Antisémitisme ou non ? Telle reste la question centrale en politique

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Jeudi, 27 Juin 2024 - 15h51

On a beau tourner la réflexion dans tous les sens, élever le débat politique en discutant de grandes visions économiques, sociales voire sociétales, à la fin, à la toute fin, la question reste la même : la question de l’antisémitisme. Untel est-il antisémite ou non ? Tout autre question est éclipsée par LA question centrale. Sincère traumatisme post-seconde guerre mondiale ou manipulation politique ?

Historique

« La question juive », aurait-on du écrire. Mais cette expression est trop teintée d’antisémitisme (justement !) pour que nous puissions le faire. Et pourtant, cette question s’origine dans l’aptitude ou non des juifs à s’intégrer en Europe. Elle a été historiquement posée par Napoléon dans sa célèbre convocation d’une assemblée juive, appelée l’Assemblée des notables. La réponse a été positive, les juifs ne posent pas de problème, moyennant quelques concessions.

Et puis il y eut le célèbre Sur la Question juive de Karl Marx (1844), en réponse au jeune hégélien Bruno Bauer. Ouvrage polémique, peut-être antijudaïque d’après Jean-François Revel (ce qui n’est pas illégal), mais en rien antisémite, Karl Marx étant d’origine juive lui-même.

D’autres encore ont posé la « question juive », et qu’ils soient plutôt antisémites ou philosémites, la question était encore débattue : Abraham Léon ou Jean-Paul Sartre, pour les plus célèbres.

Et voilà que survient la Seconde guerre mondiale et la Shoah. Patatras, toute référence à la « question juive », même bienveillante, n’est plus possible. Et en cela, la question est paradoxalement restée. Non pas comme une question que l’on pose, mais comme une question que l’on ne peut plus poser, que l’on ne doit plus poser. Yahweh ne doit pas être prononcé ; ainsi en est-il de la « question juive ».

Propagande antisémite allemande

Politique française récente

Nous pourrions penser que ce débat est donc clos de nos jours. Et que d’ailleurs la simple question étant suspecte, elle n’a pas à être posée. Et pourtant, il s’agit de plus en plus de la question centrale. Le grand public ne le voit pas, et pourtant tout se joue ici.

Le Front national a été diabolisé pendant près de 40 ans, non pas sur ses positions opposées à l’immigration (essentiellement africaine et musulmane), mais en vérité sur ses positions supposées antisémites. C’est bien le B’nai Brith* qui est à l’origine de la diabolisation, et la manipulation de Carpentras (1990) en est le point d’orgue :

"En France, « le geste fondamental qui a vraiment lancé le mythe du B’nai B’rith fut en fait insignifiant : la publication d’un communiqué de celui-ci dans le journal Le Monde », demandant « à la droite de tenir son engagement de ne pas s’allier avec le FN. Pour celui-ci, l’affaire devient « le diktat du B’nai B’rith », les hommes politiques de droite étant dits avoir dû prêter serment dans les loges de l’obédience. [...] L’essentiel des tendances de l’extrême droite reprend cette idée et y ajoute ses propres obsessions, toutes aisément accueillies en cette figure mythique »". (Wikipedia)

Nous ne voyons pas ce qu’il y a d’antisémite à considérer qu’une organisation juive s’inquiète d’un parti qui lui semblerait antisémite et souhaiterait empêcher tout accord politique avec celui-ci :

« En 1986, nous avions invité des représentants de droite et de gauche à une réunion et nous avions demandé s’il y aurait un accord entre la droite et l’extrême droite. A l’époque, Alain Madelin avait promis qu’il n’y en aurait pas, ni au niveau local ni au niveau national. Mais il n’y a évidemment jamais eu de ’pacte’ ni de ’signature’ », a ajouté un ancien président de l’organisation, Yves-Victor Kamami.

Interrogé pour les 40 du FN, Jean-Marie Le Pen a affirmé que ces propos ne sont « pas un scoop », en ajoutant ne pas avoir « assisté à la rencontre ». « Je n’ai pas été témoin » mais « c’est ce qui s’est dit ». « C’est quand même une explication plausible. Ça fait vingt ans que je somme le RPR et l’UMP de dire pourquoi ils sont contre le Front national, ils n’ont jamais répondu (...) En tout cas, ça n’a pas été démenti », a-t-il ajouté.

La Dépêche (02/10/2012)

Aujourd’hui, 2024

Et, aujourd’hui, 80 ans plus tard, ce que Maurice Bardèche avait analysé avec finesse dès 1948, c’est bien toujours la question de l’antisémitisme qui prévaut, qui subsume tout comme dirait le philosophe.

Ainsi la grande bascule incroyable de la diabolisation : le FN (RN, désormais) n’est plus diabolisé, c’est la gauche radicale qui l’est devenue. Et le seul changement opéré est la position de l’un et de l’autre sur le conflit israëlo-palestinien, et donc tout l’antisémitisme latent, imaginé, supposé ou réel qui serait charrié par cette question.

Symbole antifasciste ou pro-Hamas : qu’est-ce que ce triangle rouge porté à la boutonnière par Manuel Bompard lors du débat ? (Le Figaro, 26 juin 2024)

Pour notre part, nous ne croyons personnellement pas une seule seconde qu’il y ait quelque antisémitisme chez La France Insoumise. Et probablement personne ne le croit vraiment. Mais le jeu de dupes est d’une efficacité rare : le RN, pour se payer une virginité antisémite, en fait des tonnes sur l’antisémitisme supposé de LFI. Et ça marche !

Dès lors, les portes médiatiques s’ouvrent, les discours changent, les diabolisations s’inversent. Alors, le peuple français, bien manipulable et bien manipulé de tout temps (« Les gens voteront comme on leur dira » aurait dit Tocqueville), fait effectivement ce qu’on lui dit.

Ce même 26 juin 2024, Le Figaro commettait un article :

« L’islamisme me fait plus peur que le FN » : le 21 avril 2002, ils ont manifesté contre Jean-Marie Le Pen, ils soutiennent aujourd’hui le RN.

Et, une fois encore, on découvre que c’est bien la question de l’antisémitisme qui est centrale. En 2002, seulement 7% des 18-25 ans ont voté Jean-Marie Le Pen. Or, cette génération qui a désormais 38-45 ans vote à 47% pour le RN !

Elle n’aurait jamais voté pour Jean-Marie Le Pen, en revanche. « L’homophobie et l’antisémitisme, chez lui, ça me mettait hors de moi. Marine Le Pen au moins ne remet pas en cause la Shoah. »

[...]

On demande à cette dernière si elle regrette d’avoir pris part aux cortèges. « J’ai défilé contre le fascisme et le nazisme... Je n’ai pas renié cet engagement politique ! » Lycéenne, elle-aussi, à l’époque, elle demeure fermement hostile aux propos « révisionnistes » de Jean-Marie Le Pen, et fait partie des rares élus RN à dénoncer l’antisémitisme du fondateur du parti. Convaincue par le « nettoyage » opéré par « Marine Le Pen », elle assure avoir « voulu voir comment c’était à l’intérieur » suite à « la déception des cinq années Sarko », pour qui elle avait voté en 2007. « Si j’avais entendu le moindre propos raciste ou antisémite au FN quand je me suis engagée en 2011, je n’aurais pas choisi d’être candidate sous la bannière du parti ! »

Ainsi donc, comme nous l’avons vu par notre rapide rétrospective, rien n’a changé depuis des décennies, voire des siècles (certains diraient même des millénaires). La question centrale est toujours la même. Qu’on le déplore ou non ne change rien à l’affaire. C’est ainsi.

Un tout petit début de débat : 

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*L’Ordre indépendant du B’nai B’rith (??? ????, de l’hébreu : « Les fils de l’Alliance ») est la plus vieille organisation juive toujours en activité dans le monde. Calquée sur les organisations maçonniques, elle a été fondée à New York, le 13 octobre 1843 (Wikipédia)

***

L’utilisation de l’antisémitisme contre Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise

Meeting © Remi Noyon/Flickr

Cela a commencé bien avant, mais les élections législatives de 2024 déclenchées par le président Emmanuel Macron ont donné de l’ampleur à une accusation d’antisémitisme visant indirectement le Nouveau Front populaire et directement La France insoumise, et en particulier Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier est-il antisémite? Ce chef d’accusation est proféré autant à partir de l’extrême droite que par Emmanuel Macron, la droite républicaine et plusieurs journalistes et chroniqueurs de salon. Peuvent-ils appuyer une accusation aussi grave?

Le mot « antisémitisme » est si librement lancé pour dénoncer la dissidence que l’on doit y regarder de plus près. S’agit-il d’un grief vérifiable ou d’une exploitation d’un terme infamant à des fins partisanes ? S’agit-il de description ou de calomnie ? On sait que des organisations sionistes demandent l’interdiction de toute critique d’Israël au motif qu’elle serait par sa nature même antisémite. On sait aussi que le qualificatif sert de levier de mise au pas et d’arme d’intimidation faisant planer des menaces de représailles personnelles ou professionnelles, comme l’étaient les mots « communiste » ou « un-American » au temps du maccarthysme.

« Instruire » le chef d’accusation

Tout d’abord, dans le débat qui fit rage en Grande-Bretagne et qui a vu Jeremy Corbyn faire l’objet d’accusations semblables, Mélenchon a appuyé Corbyn. Il a affirmé qu’au lieu de faire amende honorable, Corbyn n’aurait pas dû céder aux Blairistes. Il compara les associations qui le dénonçaient en Grande-Bretagne et celles qui sévissaient en France. Or, pour certains, cela évoquerait l’idée d’une concertation internationale, ce qui serait, d’après eux, un cliché antisémite.

Dès 2010, Mélenchon défendait la Palestine contre Israël et critiquait le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) en l’accusant de communautarisme. Pour ceux qui soutiennent que toute critique d’Israël est antisémite, cela ne pouvait que nourrir l’antisémitisme. Rappelons que le CRIF en France, à l’image de l’AIPAC aux États-Unis, fait un lobbying énergique en faveur d’Israël, auprès des milieux dirigeants en particulier. En 2014, on reprocha à Mélenchon d’avoir accordé son appui à une manifestation anti-israélienne et au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). Ce serait, dit-on, de l’antisémitisme.

Depuis le 7 octobre, cependant, les critiques se sont faites plus virulentes encore parce qu’il d’agit de détourner l’attention de l’attaque génocidaire lancée contre Gaza et d’interdire qu’on en parle. L’accusation d’antisémitisme est plus directe et vise La France insoumise tout entière. Mélenchon a refusé d’obtempérer à l’injonction de décrire le Hamas comme une organisation terroriste, car il s’agit d’une armée de combattants luttant contre l’occupation de leur territoire. Il aurait ainsi refusé de considérer le massacre du 7 octobre comme un acte terroriste et il a parlé plutôt d’un crime de guerre.  Il a aussi critiqué la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui s’est rendue en Israël alors que les bombes israéliennes pleuvaient sur Gaza. Mélenchon l’a alors accusée de « camper » à Tel Aviv. Ses adversaires allèrent jusqu’à dire que le mot « camper » aurait volontairement été utilisé par Mélenchon pour faire référence aux « camps de concentration » de la Seconde Guerre mondiale! Il aurait en outre prétendu qu’il n’y avait qu’un antisémitisme résiduel en France, alors qu’il y aurait une inquiétude grandissante des gens de confession juive dans le pays. Il aurait enfin encore qualifié les décisions du CRIF d’oukases (diktats) arrogants et communautaristes. Il s’agirait d’oukases se situant au-dessus des lois devant lesquels il ne faut pas s’agenouiller, ce qui, pour ses adversaires, suggérerait l’idée que les juifs ne sont grands que lorsque nous sommes à genoux, un autre cliché anti-juif. Et puis il osa parler de l’État d’Israël comme d’un État génocidaire.

Le problème affecterait même La France insoumise en entier, car on estime que les propos de Mélenchon procèdent d’une stratégie adoptée par le parti visant à séduire les quartiers populaires dans lesquels l’électorat musulman est important. Un sondage révèlerait d’ailleurs que 92% des juifs de France estiment que La France insoumise favorise la montée de l’antisémitisme.

La montagne de « preuves » accouche d’une souris

Si, par ces gestes et déclarations, Mélenchon est « antisémite », alors des millions de gens le sont tout autant. Malheureusement pour les accusateurs, les faits sont têtus et cruels, et ils ne donnent pas raison à ceux qui lancent cette accusation. Le Hamas a en effet une branche armée, mais celle-ci est parfaitement légitime du point de vue du droit international. Il n’y a que l’Occident qui range le Hamas dans la catégorie des organisations terroristes. Le reste du monde refuse de le faire. C’est un qualificatif insultant qui a été employé contre toutes les organisations de lutte armée pour la libération des peuples colonisés et opprimés.

Ce qualificatif est basé sur le tour de passe-passe qui assimile judaïsme et sionisme. Il s’agit de deux faits distincts. Le premier est une religion, le second une idéologie politique. Le but de la confusion est de mettre une idéologie politique sous la couverture protectrice d’une religion, de lui conférer un statut intouchable parce supposément sacré et de la faire profiter du rejet que suscite à juste titre l’antisémitisme dans les esprits. Le mélange du politique et du religieux est à la base du brouillage qui entoure la question israélo-palestinienne et de l’aiguisement des passions. Il contribue à l’aggraver et à en empêcher la résolution.

Les actes commis le 7 octobre sont violents parce que Gaza est un camp de concentration pour broyer collectivement les Palestiniens et parce que l’occupation et la colonisation sont violentes. Il est justifié et légal de combattre une occupation ou une colonisation par les armes. Nous honorons les résistants à l’occupation par l’Allemagne nazie et nous oublions qu’à l’époque les nazis et leurs collaborateurs les appelaient terroristes. La décolonisation des pays du Sud est inséparable d’actes de résistance et de révolte dont plusieurs ont été violents contre la violence du colonisateur. Assimiler le Hamas à un groupe terroriste, c’est nier l’existence d’une occupation illégale du territoire palestinien, et ainsi la légitimer.

Le fait est que l’État d’Israël se comporte comme un État génocidaire. Sauf à déraisonner ou à être de mauvaise foi, affirmer cela n’est pas antisémite, à moins que la Cour internationale de justice, les avocats de l’Afrique du Sud, les 300 avocats qui ont déposé une plainte devant la Cour pénale internationale et cette cour elle-même soient eux aussi « antisémites ».

Israël se comporte en outre comme un État au-dessus des lois. Il moque la CIJ, la CPI, l’UNRWA, le Conseil de sécurité, l’assemblée générale de l’ONU, le droit international et la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948). Ceux qui réduisent le Hamas à un groupe terroriste contestent aussi par le fait même le droit international.

Comme pour tout pays se comportant de la même façon, on est dans son droit de critiquer Israël pour diverses raisons : son rôle dans la nakba palestinienne, la colonisation de la Palestine, le nettoyage ethnique de ce territoire et l’emprise sur lui de l’idéologie sioniste fondée sur le nationalisme ethnique ou pseudo-ethnique, les prétentions bibliques et la négation de l’existence des Palestiniens selon l’idée que la Palestine ait été une terre sans peuple avant l’installation des colons venant de l’Europe. On peut aussi critiquer le colonialisme sioniste et l’État d’Israël d’être les prolongements et les associés de l’impérialisme britannique, puis étatsunien.

Loin d’être antisémite, la critique du sionisme ouvre la voie à la sortie du désastre que constitue la politique de l’État d’Israël. La fin de la colonisation de peuplement rendrait possible une solution, qu’elle soit de deux États basés sur les frontières de 1967 ou d’un seul couvrant toute la Palestine et respectant les droits de tous. Or, Mélenchon et La France insoumise ont toujours été favorables à l’une ou l’autre de ces solutions, car dans les deux cas, les droits de tous seraient respectés.

Une posture de déni

À la lumière des arguments qui précèdent, l’acte d’accusation proféré par l’establishment de la France contre Mélenchon et La France insoumise (ainsi que de tous ceux qui affirment les droits des Palestiniens), en plus d’être inqualifiable et diffamant, est démesurément injustifiable et peut être aisément réfuté.

Comment peut-on alors expliquer cette accusation? Outre la basse politique politicienne qui consiste à salir un adversaire, elle est le résultat de l’embarras des autorités françaises de se trouver en contradiction avec tout ce que la France a précédemment défendu. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la condamnation des génocides est universelle. Et voilà qu’à Gaza se déroule une entreprise génocidaire qu’ils sont appelés à avaliser. Il devient nécessaire de détourner les regards et de passer à l’attaque en lançant des accusations d’antisémitisme à tort et à travers. À cela s’ajoute l’exploitation des attentats terroristes récents (Charlie Hebdo, Bataclan, Samuel Paty) commis par des musulmans déviants-fanatisés-manipulés pour peindre les défenseurs de la cause palestinienne comme des « islamo-gauchistes ». Ceux-là mêmes qui ont l’insulte « antisémite » facile montrent leurs affinités avec les islamophobes.

Quand on examine les sujets qui ont dominé l’actualité en France depuis qu’Israël a mené son offensive sur la bande de Gaza, on constate qu’une oblitération des évènements s’est opérée au sein de la classe médiatico-politique mainstream (incluant BFM TV, C News et même France 24). Pendant que le massacre battait son plein, le discours critiquant l’antisémitisme a pris le dessus. Cet enjeu fut remplacé par le débat portant sur la déclaration de Macron concernant l’envoi possible de forces terrestres en Ukraine. Il y a eu enfin les élections européennes puis les élections législatives. À chaque étape, l’horreur infinie du génocide des Gazaouis a été reléguée au second plan. Ce n’est pas innocent.

Conclusion

Quoi qu’on puisse penser de Mélenchon et de LFI (et on a le droit de ne pas partager leurs positions sur tel ou tel sujet), ils ont eu le mérite de tenir tête au déferlement d’injures, de pressions et de malhonnêteté qui a balayé la France. Ils ne sont pas des lâches ou des opportunistes. Il faut reconnaitre aussi l’honnêteté intellectuelle, le sens des responsabilités et le courage de ceux qui ont décidé de combattre l’accusation infâme d’antisémitisme qui est lancée contre le Nouveau Front populaire lui-même[1]. Ce narratif pernicieux instrumentalise l’enjeu de l’antisémitisme à des fins politiques pro-israéliennes.

[1]https://www.auposte.fr/reponse-collective-a-une-infamie-sur-laccusation-dantisemitisme-portee-contre-la-france-insoumise/

Samir Saul est docteur d’État en histoire (Paris) et professeur d’histoire à l’Université de Montréal. Son dernier livre est intitulé L’Impérialisme, passé et présent. Un essai (2023). Il est aussi l’auteur de Intérêts économiques français et décolonisation de l’Afrique du Nord (1945-1962) (2016), et de La France et l’Égypte de 1882 à 1914. Intérêts économiques et implications politiques (1997). Il est enfin le codirecteur de Méditerranée, Moyen-Orient : deux siècles de relations internationales (2003). Courriel : [email protected]

Michel Seymour est professeur retraité du département de philosophie à l’Université de Montréal, où il a enseigné de 1990 à 2019. Il est l’auteur d’une dizaine de monographies incluant A Liberal Theory of Collective Rights, 2017; La nation pluraliste, ouvrage co-écrit avec Jérôme Gosselin-Tapp et pour lequel les auteurs ont remporté le prix de l’Association canadienne de philosophie; De la tolérance à la reconnaissance, 2008, ouvrage pour lequel il a obtenu le prix Jean-Charles Falardeau de la Fédération canadienne des sciences humaines. Il a également remporté le prix Richard Arès de la revue l’Action nationale pour l’ouvrage intitulé Le pari de la démesure, paru en 2001. Courriel : [email protected] site web: michelseymour.org

Source: Pressenza.com


- Source : E&R

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