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Samedi, 19 Juill. 2025

Les vacances des députés français c’est 15-20 semaines contre 5 semaines pour les salariés !

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Vendredi, 18 Juill. 2025 - 22h46

Pendant que le gouvernement Bayrou supprime des jours fériés et pousse les salariés à vendre leurs congés, les députés profitent de 15 à 20 semaines de "repos" par an, indemnisés comme jamais. Une claque sociale assumée.

Ah, la belle vie de député en France ! Pendant que les Français ordinaires triment comme des damnés pour leurs misérables cinq semaines de congés payés, nos chers parlementaires sirotent des cocktails sous les palmiers, grassement payés sans le moindre contrôle. Et cerise sur ce gâteau amer : en 2025, le gouvernement Bayrou nous pond des réformes qui suppriment des jours fériés et monétisent la sacro-sainte cinquième semaine, tout ça pour que les « prolos » bossent gratis pendant que les élites se gavent. Suppression de jours fériés ? Une « contribution » pour les patrons, du boulot non rémunéré pour les salariés, et des parlementaires en vacances interminables qui augmentent leurs frais en catimini. Bravo, la République exemplaire !

Le calendrier parlementaire : des « pauses » qui font rêver (ou vomir) les salariés

Rappelons les bases, pour bien rigoler : les députés et sénateurs n’ont pas de « vacances » au sens strict, oh non, ce serait trop vulgaire. Leur calendrier suit une session ordinaire d’octobre à juin, avec un plafond de 120 jours de séance plénière – mais en réalité, c’est souvent moins, comme les 104 jours à l’Assemblée en 2024-2025, parce que pourquoi se fatiguer ? Cela laisse des pauses totales d’environ 15-20 semaines par an, dont un somptueux break estival de 10-12 semaines. En 2025, ils ont plié bagage le 11 juillet pour ne revenir que le 22 septembre – plus de deux mois de « repos mérité », payés rubis sur l’ongle à 7 637 euros bruts par mois, sans interruption ni justification. Les salariés, eux ? Cinq semaines chichement acquises après des années de labeur, plus une dizaine de jours fériés – mais attendez, même ça, on va vous le sucrer !

Et les jours fériés s’ajoutent à ce festin : Noël (2-3 semaines), février (1 semaine), Pâques (2 semaines), sans oublier Toussaint, Ascension ou Pentecôte. Total : des pauses cumulées qui font pâlir d’envie n’importe quel ouvrier. Précisons qu’il n’y a qu’un ouvrier non qualifié sur 577 députés à l’Assemblée nationale. Mais bon, les députés jurent qu’ils « travaillent » en circonscription – ah oui, ces fameuses permanences où ils serrent des mains à des fêtes de village ou posent pour des selfies. Pseudo-travail ou vacances déguisées ? On parie sur la seconde, surtout quand certains avouent ne prendre que 10-15 jours de vrai repos, mais en réalité, qui vérifie ? Pas de pointeuse pour ces messieurs-dames, contrairement aux Français lambda qui se font contrôler comme des délinquants pour un jour de maladie.

Les « vacances déguisées » : permanences bidon et siestes à l’hémicycle

Parlons-en, de ce « travail en circonscription » pendant les pauses. Sur le papier, c’est beau : rencontres avec les électeurs, préparation de dossiers. Dans les faits ? Des apparitions minimales qui masquent un farniente prolongé. Des députés lorrains en 2023 vantaient l' »intensité locale », mais anonymement, d’autres filent en Corse ou au Portugal, « connectés » via un tweet sporadique. Et les contrôles ? Zéro, nada. Pas d’obligation d’assister à toutes les séances plénières – seulement aux commissions et votes solennels, sous peine de sanctions financières ridicules (360 euros par absence excessive). Résultat : un hémicycle souvent vide, avec des taux de présence en commissions à 70-80 %, et des incidents hilarants comme des députés filmés en sieste pendant les débats. En 2016, Suzanne Tallard ronflait pendant les questions au gouvernement. Symbole parfait d’un mandat trop confortable, pendant que les salariés bossent 35 heures (ou plus) sans filet.

La claque de 2025 : suppression de jours fériés et monétisation des congés, pendant que les élites se sucrent

Et maintenant, le pompon ! Le 15 juillet 2025, François Bayrou, ce génie des économies sur le dos des autres, annonce la suppression de deux jours fériés pour le budget 2026 : adieu le lundi de Pâques et le 8 mai, ces « ponts inutiles » qui rapporteront 4,2 milliards à l’État via une « contribution » floue des entreprises (peut-être 0,3 % de la masse salariale, mais qui sait ?). Les patrons flippent, craignant des arrêts maladie en masse ; les salariés, eux, trimeront sans prime, car « vous touchez déjà votre salaire », dixit la ministre Astrid Panosyan-Bouvet. Une supercherie qui divise : les anciens combattants hurlent contre l’oubli du 8 mai, les croyants déplorent la perte spirituelle du lundi de Pâques.

Pire encore : Panosyan-Bouvet propose de « monétiser » la cinquième semaine de congés payés. Traduction : renoncez à vos vacances bien méritées pour bosser et empocher un salaire – oh, quel choix généreux ! En réalité, une arnaque pour pousser les gens à travailler plus quand les fins de mois sont dures, direction le modèle grec où les congés sont un luxe oublié. Pendant ce temps, nos députés ? En vacances depuis le 11 juillet, sans se soucier du budget 2026 – Bayrou a présenté ses arbitrages sans eux, pourquoi gâcher leur bronzage ?

Et les élites se gavent : en 2024, les sénateurs ont augmenté leurs frais de mandat de 700 euros mensuels (à 6 600 euros), pour « l’inflation »  – une hausse de 12 % en catimini ! Leur indemnité ? Toujours 7 637 euros, même en dormant sur les bancs. Les Français, avec un salaire médian de 2 300 euros nets (pour les plus chanceux), gagnent des clopinettes et travaillent plus – bientôt sans jours fériés ni vraie cinquième semaine.

Une réforme nécessaire ? Ou juste une arnaque pour les « salauds de pauvres » ?

En résumé, pendant que les députés profitent de 15 à 20 semaines de pauses sans contrôle, sont bien payés et augmentent leurs avantages, le gouvernement nous impose de trimer gratis pour éponger ses choix budgétaires volontairement calamiteux. Dette à 110 % du PIB, millionnaires qui explosent depuis Macron (de 2 à 2,9 millions), et nous vers la Grèce des austérités ? Effort pour tous ? Mon œil ! Les élites magouillent pour leur bourse, les autres pour des miettes. À quand une pétition pour que Gérard Larcher mange une heure de moins par semaine ? Réveillez-vous, France : jusqu’où cette comédie ira-t-elle avant qu’on hurle stop ?


- Source : Le Média en 4-4-2

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