Assurance-chômage : un pas de plus vers la soviétisation du système social !
Gabriel Attal devrait annoncer ce week-end un durcissement des règles d’indemnisation du chômage. Cette mesure, annoncée dans le programme de stabilité envoyé à la Commission Européenne en avril, est la seule réforme de “structure” proposée par le gouvernement pour juguler l’immense déficit public qui nous étrangle. Mais pour quelle raison l’assurance-chômage, qui est une affaire entre employeurs et salariés, est-elle sous la coupe du gouvernement, désormais ?
Nous avions annoncé il y a plusieurs semaines déjà que le gouvernement s’apprêtait à durcir les règles de l’accàs à l’indemnisation chômage pour réduire le déficit. Cette mesure devrait être officiellement présentée ce week-end par Gabriel Attal.
- il faudrait désormais 8 mois de cotisations sur une période de deux ans pour ouvrir droit à une indemnisation
- le gouvernement cherche à présenter cette mesure comme une façon de lutter contre la pénurie de main d’oeuvre et contre le chômage de masse
- la mesure est en réalité dictée par des impératifs de finance publique : c’est une façon de diminuer les dépenses de l’assurance chômage, qui est déficitaire
- cette mesure relevait autrefois des négociations entre partenaires sociaux
- mais Emmanuel Macron, par une loi de 2018, a acté la possibilité pour l’Etat d’agir par décret en cas de carence dans une négociation chômage entre les partenaires sociaux
- contrairement à une légende urbaine qui présente Macron comme un libéral, il est en réalité un étatiste centralisateur
Dans un monde libertarien, l’assurance chômage relèverait du libre choix des salariés, exactement comme le dispositif de la “GSC” pour les employeurs.
L’Etat ne devrait pas avoir de compétence en matière de chômage…
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Faillites, chômage, euro : où vont la France et l’Europe ?
Les faillites d'entreprises en France sont en forte augmentation, selon les chiffres de la Banque de France. Cette hausse est due en partie à la fin des mesures de soutien aux entreprises mises en place pendant la crise du coronavirus, mais elle est également liée à des difficultés structurelles. Les conséquences pour l'économie et la société sont importantes, avec une augmentation du chômage et de la pauvreté.
Les faillites et le chômage augmentent en France, tandis que l’avenir de l’Europe est incertain selon Marc Touati.
Le niveau effectif du chômage en France est actuellement de 7,5%, selon l’INSEE. Cette hausse est due en partie à la fin des mesures de soutien à l’emploi mises en place pendant la crise du coronavirus, mais elle est également liée à des des problèmes de fond. Les jeunes et les personnes peu qualifiées sont particulièrement touchés.
L’évolution passée et à venir de la pauvreté en France est également préoccupante. Selon l’INSEE, le taux de pauvreté en France est de 14,7%, soit environ 9,3 millions de personnes. Cette hausse est due à la crise économique et à des difficultés structurelles. Les familles monoparentales et les personnes peu qualifiées sont particulièrement touchés.
L’explosion de la dette publique française a permis de limiter les dégâts à court terme, mais elle pose des problèmes de soutenabilité à long terme. La France a un des niveaux de dette publique les plus élevés de la zone euro, ce qui limite sa marge de manœuvre en cas de nouvelle crise.
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Macron brade nos banques (et notre épargne) à l’Allemagne et BlackRock !
Les déclarations d'Emmanuel Macron à Bloomberg pour des grandes fusions bancaires et un marché unique des capitaux s'inscrivent dans une tendance de fond pour livrer votre épargne aux appétits des Allemands et de BlackRock.
Emmanuel Macron soutient les fusions bancaires et un marché unique des capitaux, potentiellement bénéfiques pour l’Allemagne et BlackRock, au détriment de l’épargne française.
Emmanuel Macron fait la publicité d’un rachat de la Société Générale par Santander et en sens inverse de prises de positions en Allemagne ou en Italie (les deux pays de la Zone Euro avec les pires banques) par la BNP… Derrière cette consolidation forcée du système bancaire dont personne ne veut se dresse le marché unique des capitaux.
L’Allemagne était déjà en train de mettre la main sur l’électricité française avec le marché commun de l’électricité, ils s’apprêtent désormais à ouvrir au forceps le marché des capitaux français pour mettre la main sur votre épargne.
Et derrière l’Allemagne, il y a les États-Unis et BlackRock…
- Source : Le Courrier des Stratèges