Emmanuel Macron : le Président de la Protection des Elus
Le président Emmanuel Macron a assuré dimanche soir de « la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre » afin de « protéger » les parlementaires menacés par des opposants à la réforme des retraites, dans un message de l’Elysée transmis à l’AFP.
L’avait-il promis aussi bruyamment que la « start-up nation » (devenue Etat obèse du quoi qu’il en coûte) ou le renouveau souverainiste façon Fort de Brégançon (devenu cobelligérance sans vote du Parlement) ? C’est à vérifier.
En tout cas, si jamais il l’a promis, on peut dire que, pour le coup, il a tenu parole : quand bien même ils représenteraient de moins en moins d’électeurs votant pour des candidats triés sur le volet (« jurisprudence » Fillon) selon des méthodes dont Moscou ou Ankara n’auraient pas à rougir, les élus, sous le mari de Brigitte, peuvent et doivent se sentir en sécurité dans la préfecture FR de l’Empire de Davos. Aussi bien ceux de sa majorité (qui font mine de ne vivre que pour la « réforme des retraites) que ceux de son opposition contrôlée (qui font semblant de s’y opposer).
Protection des Français ou des Elus ? Macron a choisi !
Après tout, il n’y a pas eu de discrimination non plus lorsque ces mêmes élus – d’après un témoignage du député Jean Lassalle, à ma connaissance jamais contredit ou poursuivi – ont été très largement exemptés, d’abord de l’enfermement à domicile pour cause de pandémie imaginaire, ensuite des injections de sérums expérimentaux qui, dans le reste de la population, semblent coïncider dans le temps (bien évidemment sans aucun rapport de cause à conséquence) avec une multiplication sans précédent des pathologies cardiovasculaires et de la mortalité des jeunes adultes.
Alors certes, les mauvaises langues – attardées dans l’imaginaire de l’Etat-nation caractéristique du 3e Occident – feront remarquer que cette protection exemplaire accordée aux 925 parlementaires (avec un petit premium à ceux qui ont l’élégance de voter les textes exigés par l’Union européenne de Davos) aurait pu, voire dû s’étendre aux 70 millions restants de la population française, bouclés aux arrêts domiciliaires pendant que la Macronie réinventait le restaurant privé d’Ancien régime, puis appauvris « par solidarité avec l’Ukraine » pendant que certains, me chuchote-t-on, continuent malgré tout à faire d’excellents négoces.
Comme quoi, même le « en même temps » a sa limite…
- Source : Le Courrier des Stratèges