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Mercredi, 05 Nov. 2025

Les huit étapes de l’arnaque climatique anthropique expliquées et commentées

Auteur : Jean-Yves Le Gallou | Editeur : Walt | Mercredi, 05 Nov. 2025 - 14h58

Connaissez-vous les étapes du changement selon John Kotter ? Cette théorie managériale s’applique parfaitement à toutes les manœuvres politiques liées au changement climatique. En appliquant ce modèle aux décisions de la classe au pouvoir liées à cet alarmisme climatique, vous comprendrez ce qui se passe.

Première étape : créer un sentiment d’urgence

Les acteurs de l’alarmisme ont construit, dès les années 1980, une narration de crise existentielle : «L’humanité est en danger», «la planète brûle», «il ne reste que dix ans».

En stratégie du changement, cette étape vise à provoquer une réaction émotionnelle collective (peur, panique, culpabilité) pour forcer la mobilisation.

  • Diffusion d’images de catastrophes naturelles ;
  • Répétition des échéances («2020», «2030», «2050») ;
  • Assimilation du scepticisme à une irresponsabilité morale.

Résultat : un état d’urgence permanent qui justifie l’action politique radicale et empêche le débat contradictoire.

Deuxième étape : former une coalition dirigeante

Les institutions internationales, grandes ONG et leaders politiques se sont unis autour de la cause climatique : ONU, GIEC, Union européenne, grandes multinationales, médias, influenceurs «verts»…

Cette coalition a unifié le discours pseudo scientifique et marginalisé les voix dissidentes comme celle de Christian Gérondeau. Voici une dizaine d’articles de Christian Gérondeau portant sur l’arnaque climatique anthropique : https://les7duquebec.net/?s=gerondeau

Elle donne au récit climatique une légitimité institutionnelle et morale, s’appuyant sur la science «officialisée/subventionnée» et la vertu politique de larbins corrompus.

C’est une coalition d’influence stipendiée, non une coalition de discussion/débat d’opinions contradictoires. Le pouvoir symbolique et économique s’enracine dans la «bonne cause»… vous êtes avec nous ou contre nous… et si c’est le cas vous n’avez pas droit au débat propagande alambiqué.

Troisième étape : développer une vision et une stratégie

Une fois l’urgence et la coalition installées, on formalise une vision dystopique du futur :

  • Une planète «neutre en carbone» (sic) ;
  • Une économie «verte» et «durable» (sic) ;
  • Une humanité «responsable» (souvent au prix de restrictions pour la population).

Cette vision s’accompagne d’une stratégie prescriptive :

  • Taxation, subvention aux entreprises, surveillance énergétique, limitation des libertés, contrôle des comportements individuels, traçabilité, espionnage et répression.

Sous couvert de sauver la planète, on structure un projet de transformation sociale et politique global dont la finalité réelle peut être le contrôle plutôt que la protection. Ce contrôle visant à assurer l’État et la classe dominante que le système global poursuit sa FINALITÉ ULTIME.

Quatrième étape : communiquer la vision du changement

La «vision verte» est relayée massivement : médias, réseaux sociaux, cinéma, école, publicité, institutions publiques.

L’image du «sauveur de la planète» devient une norme sociale et morale. Les messages sont simples, répétitifs, émotionnels : «Chaque geste compte», «Sauvez la Terre», «Il n’y a pas de planète B»… culpabilisez.

Les figures médiatiques (Greta Thunberg, Leonardo DiCaprio, Bill Gates, etc.) incarnent le récit. La répétition constante transforme l’opinion publique en consensus apparent : le doute devient marginalisé, voire interdit. L’objectif n’est plus la compréhension, mais la conversion.

Cinquième étape : lever les obstacles

Une fois la vision imposée, il faut neutraliser les voix dissidentes :

  • Marginalisation des climatosceptiques, assimilés à des complotistes ou des ennemis de la science et de la nation ;
  • Pression académique et médiatique ;
  • Censure indirecte via les plateformes médiatiques ou les financements.

L’obstacle principal n’est plus technique mais idéologique : ceux qui doutent. Le débat scientifique est remplacé par une morale obligatoire. La peur devient une arme de contrôle.

Sixième étape : générer des victoires à court terme

Les gouvernements et ONG mettent en avant des succès symboliques :

  • Fermeture de centrales à charbon ou au nucléaire… sans alternative ;
  • Interdiction des pailles en plastique ;
  • Accords internationaux (COP, Accords de Paris) ;
  • Campagnes de reboisement médiatisées.

Ces victoires, souvent médiatiques plutôt que pratiques, entretiennent la narration du progrès : «Nous avançons», «Le monde se mobilise».

Elles maintiennent la mobilisation émotionnelle et font taire la fatigue ou le doute.

Septième étape : consolider les gains et produire plus de changement

Une fois la population sensibilisée, programmée et embrigadée et les victoires célébrées, le système se renforce :

  • Création d’organismes institutionnels permanents (Haut Conseil pour le Climat, ministères, agences, programmes de subventions).
  • Intégration du narratif climatique dans toutes les politiques publiques : urbanisme, énergie, agriculture, éducation, santé.
  • Multiplication des contraintes légales : taxes carbone, normes, restrictions de mobilité.

Chaque été est «le plus chaud jamais enregistré», chaque tempête une «preuve du dérèglement». L’objectif : ne jamais laisser retomber la peur ni la mobilisation.

Le processus devient auto-entretenu : plus la société change, plus elle se convainc qu’elle doit encore changer davantage.

Huitième étape : ancrer les nouvelles approches dans la culture

Le climat devient une religion séculière, un dogme moral et culturel.

  • À l’école, les enfants apprennent à «sauver la planète» ;
  • Dans les médias, toute catastrophe est reliée au changement climatique ;
  • Dans les entreprises, la «responsabilité environnementale» devient un critère d’image et d’embauche ;
  • En politique, les programmes verts sont transpartisans.

Celui qui doute n’est plus simplement en désaccord : il est fautif, dangereux, voire haïssable, condamnable.

Le discours climatique cesse d’être scientifique pour devenir idéologique et totalitaire, au sens où il prétend régir tous les aspects de la vie : alimentation, transport, énergie, logement, natalité.

(Envoyé par Robert Bibeau - Les 7 du Québec)


- Source : Polémia

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