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Mercredi, 26 Nov. 2025

Vers la fin de la guerre ? Kiev approuve le texte de paix proposé par Trump, Macron proteste dans le vide

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Mercredi, 26 Nov. 2025 - 12h45

Un tournant inattendu : en trois jours, l’Ukraine a accepté presque intégralement le projet de cessez-le-feu élaboré par l’administration Trump. Entre discussions discrètes à Genève et échanges officieux avec Moscou, un fragile espoir de paix apparaît enfin.

Un pas de géant ? Hier soir, la nouvelle a claqué comme un coup de tonnerre dans les chancelleries : l’Ukraine a validé, quasiment sans retouche, le projet de cessez-le-feu concocté par l’administration Trump.

« La délégation ukrainienne a accepté les termes. Il ne reste plus que des broutilles à régler avant de l’envoyer aux Russes », a glissé un très haut fonctionnaire américain à ABC News, repris aussitôt par Reuters et le Washington Post.

Ce qui vient de se jouer en trois jours

Tout a commencé le week-end dernier, loin des caméras. À Genève, Marco Rubio, le secrétaire d’État des États-Unis, a reçu une équipe ukrainienne autour d’une table. Le texte initial faisait 28 pages et contenait deux points rouges pour Kiev : une armée plafonnée et une amnistie générale. En 48 heures, les 28 pages sont devenues 19. Les deux points rouges ont disparu ou ont été tellement édulcorés qu’ils passent désormais la rampe.

Dans le même temps, à Abou Dabi, Dan Driscoll – le patron de l’US Army – déjeunait avec des émissaires russes. Officiellement pour « prendre la température ». En réalité pour leur montrer la nouvelle version avant qu’elle ne soit officielle.

Les grandes lignes du texte que tout le monde attend

Même si le document complet reste confidentiel, les fuites croisées dessinent déjà le paysage :

• le gel des fronts à leur position actuelle
• des garanties de sécurité américaines sans intégration à l’OTAN
• des élections sous supervision internationale dans les zones reconquises
• l’utilisation d’avoirs russes gelés pour la reconstruction
• l’absence de chiffre précis concernant la future armée ukrainienne
• l’absence d’amnistie automatique pour les crimes de guerre

La réaction de Moscou : le silence qui en dit long

Au Kremlin, on ne crie pas victoire, on ne crie pas au piège non plus. Sergueï Riabkov, numéro deux de la diplomatie russe, s’est contenté d’un laconique : « Le document est substantiel, nous l’étudions avec attention ».

Poutine, lui, a lâché hier devant des journalistes à Sotchi : « Certains continuent de croire qu’ils peuvent gagner sur le terrain. Ils se trompent lourdement ». Traduction : la porte n’est pas fermée, mais il faudra encore négocier.

Pourquoi ça bouge maintenant

Parce que Donald Trump a posé un ultimatum clair : accord avant Thanksgiving ou plus un dollar d’aide militaire.

Zelensky, qui a perdu 18 % de son territoire et dont les unités sont à bout de souffle, sait qu’il joue son va-tout. Les Européens, eux, ont été mis devant le fait accompli : Londres suit Washington, Paris et Berlin râlent dans le vide.

Macron veut exister

Pendant que Trump dicte le tempo avec un ultimatum à la dinde et que Zelensky signe déjà les yeux fermés, Emmanuel Macron, tel un invité surprise qui débarque et multiplie les visioconférences, les groupes de travail franco-britanniques et les déclarations martiales sur « la paix juste mais pas la capitulation ». Traduction : il n’est plus dans la cuisine où l’on prépare la tambouille, alors il fait beaucoup de bruit dans le salon pour rappeler qu’il existe encore, qu’il a une chaise, et surtout qu’il est toujours président de quelque chose.

Prochain épisode

Si Moscou valide avant la dinde de Thanksgiving, Zelensky pourrait poser le pied à Washington début décembre pour une poignée de main historique devant les caméras.

Si Moscou traîne ou pose des conditions inacceptables, l’hiver 2025-2026 risque d’être glacial sur le front.

Pour l’instant, une certitude : pour la première fois en presque quatre ans, la paix n’est plus un vœu pieux. C’est un dossier de 19 pages qui voyage entre Genève, Abou Dabi et la Maison Blanche.

Et on retient tous notre souffle.


- Source : Le Média en 4-4-2

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