Un pouvoir central minoritaire tient en respect la majorité des Français

Les mouvements sociaux ne se brisent pas sur la police politique dans la rue, mais dans les esprits en amont sur le fossé droite-gauche creusé par les prisonniers du pouvoir profond.
Toute passerelle entre les deux bords est aussitôt détruite par les sentinelles des miradors (les médias), et le seul rapprochement autorisé est celui de la fausse droite et de la fausse gauche, on le voit avec l’appel de Glucksmann à LR ou de Wauquiez au PS.
ALERTE INFO | Raphaël Glucksmann (PS) appelle à une alliance du PS aux LR en passant par les macronistes pour diriger le pays.
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) September 9, 2025
LA TRAHISON DES FRANÇAIS.
DEHORS pic.twitter.com/9nuohDyZAC
Au-delà, la vraie gauche, qu’on dit extrême (EG), et la vraie droite, qu’on dit extrême (ED), ne doivent jamais, au grand jamais, se toucher.
« On m’a arraché mon drapeau [français]. On nous a dit de partir parce qu’on ne voulait pas de fachos, qu’on s’en fout de la France et qu’il faut être internationaliste. »
— Jérémy Benhaïm (@JeremBenhaim) September 10, 2025
Ce témoignage est totalement sidérant.
L’extrême gauche est à vomir !#10septembre2025 pic.twitter.com/GoY1bQF5In
La fracture politique droite-gauche conduit à l’immobilisme et à la soumission continue au pouvoir profond, quelle que soit l’équipe gouvernementale en place. Le pouvoir profond est indépendant de l’alternance : elle est son outil.
Le cordon sanitaire, qui isolait auparavant le FN de la gauche sociale, isole aujourd’hui la gauche sociale du RN. L’essentiel est que le social et le national ne fusionnent pas.
Le cordon sert à tout, mais surtout au pouvoir central qui contrôle, malgré son extrême faiblesse démographique (c’est pourquoi il s’incarne dans des proxys pour peser dans les élections au suffrage universel), le jeu politique. Exactement comme un fonds vautour qui ne possèderait que 5 % d’une grande entreprise, mais qui détient une minorité de blocage par des participations croisées.
Ainsi, la France est une grande entreprise tenue par une minorité, qui n’a pas besoin de tout posséder pour en contrôler les rouages et ses habitants.
Au cours des manifestations du 10 septembre 2025, cela a été confirmé dans les faits. Les gauchistes tendance antifa ont rejeté les porteurs de drapeaux BBR, pendant que sur les réseaux, les identitaires appelaient à ne pas manifester avec l’engeance gauchiste. Magnifique victoire, sans coup férir, du pouvoir central minoritaire séparatiste !
#10septembre2025 pic.twitter.com/IRx1N5Ck4H
— Kroc Blanc (@KbgStream) September 10, 2025
Résultat, les identitaires ont fait le jeu de Retailleau et de Macron, ce qu’analysait avec raison, avant même les manifestations, Emmanuel Todd. Il parle congruence objective du bloc macrono-lepéniste .
Le choix de Lecornu n’est pas si anodin que cela.
— Tribune Populaire (@TribunePop23) September 9, 2025
Pourquoi, à votre avis, Lecornu et Darmanin étaient-ils les favoris ?
Parce qu’ils sont les deux seuls profils macronistes que le RN peut maintenir en place sans s’attirer les foudres de ses militants.
pic.twitter.com/MEhHEJwOPm
Effectivement, de manière très concrète, la plateforme commune à la Macronie et au RN, ce sont les forces de l’ordre, qui profitent d’une immunité quasi totale qui débouche, à la Benalla – Lecornu et lui étaient de la même promo dans la réserve de la gendarmerie –, sur des violences de rue, contre des citoyens même pas radicalisés.
Une bande de nervis se promène dans les rues de Paris en semant la terreur
— Marcel (@realmarcel1) September 10, 2025
C’est la France de Macron
@Ab7Media #10septembre2025
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Ce n’est donc pas avec cette EG antinationale et cette ED antisociale que le peuple français s’en sortira. Il convient donc, pour sortir de l’impasse dans laquelle ce dangereux régime totalitaire nous a fourrés, de trouver une plateforme commune ou de recréer des ponts entre les deux rives.
- Source : E&R