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Jeudi, 15 Mai 2025

Le Cirque Macron : un spectacle qui ne convainc plus et ne fait plus recette

Auteur : Xavier Azalbert | Editeur : Walt | Jeudi, 15 Mai 2025 - 14h12

Résumé : le Cirque Macron est de retour ! Un fiasco de trois heures et demie, creux et arrogant, qui creuse la défiance d’un peuple exaspéré. Promettant un référendum vague, Macron esquive la réforme des retraites, explosive avec 1,8 million de manifestants en 2023, pour ne retenir que l’euthanasie, méprisant les parlementaires. Sa lutte contre le trafic de drogue, qui gangrène les quartiers, se limite à blâmer les consommateurs, ignorant les réseaux criminels. Son aide à l’Ukraine (3,4 milliards d’euros en 2024), décidée sans débat, indigne 56 % des Français voulant un référendum. Avec une dette à 3 000 milliards d’euros et 65 % des Français le jugeant mauvais président, Macron, ex-banquier de Rothschild, incarne une République déconnectée. Les Français, las de ce saltimbanque rhétorique, exigent un sursaut démocratique : référendum clair, douanes renforcées, débat public. Un vent doit balayer ce cirque, et vite.

ÉDITO : Le 13 mai 2025, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français dans une allocution de trois heures et demie, promettant des réponses à la crise qui étreint le pays. Ce fut un fiasco. Loin d’apaiser la colère populaire, ce discours verbeux, marqué par une arrogance désinvolte, a creusé le fossé entre un président isolé et une nation à bout de patience. Ce « cirque Macron », avec ses annonces creuses et ses postures déconnectées, ne parvient plus à masquer les échecs d’une présidence en perte de légitimité. Le peuple exige des comptes, et il est temps de les lui en rendre.

Le président a d’abord évoqué un référendum, mais sans en préciser ni la date ni les contours. Il a écarté la réforme des retraites, mesure qui avait mobilisé 1,8 million de manifestants en 2023, selon le ministère de l’Intérieur, pour ne retenir que la légalisation de l’euthanasie, déjà en débat au Parlement. Cette annonce, perçue comme un affront par les élus, trahit un mépris profond pour les institutions. Comme Tony Montana dans Scarface, Macron semble s’enivrer de sa propre rhétorique, promettant des solutions grandioses pour mieux livrer des annonces vides, incapables de répondre aux fractures béantes de la société française.

Sur le trafic de drogue, qui gangrène les quartiers avec 131 000 interpellations en 2024, selon le ministère de l’Intérieur, Macron a déclaré : « Il faut taper au porte-monnaie des consommateurs : s’il n’y a pas de consommateurs, il n’y a pas de trafic. » Cette approche, qui stigmatise les usagers tout en épargnant les réseaux criminels, révèle une méconnaissance alarmante du terrain. Une vidéo récente, relayée sur les réseaux sociaux, montrant un Macron agité lors d’un déplacement, a alimenté des spéculations sur son comportement. Si ces rumeurs restent sans fondement, elles traduisent une défiance profonde, celle d’un peuple qui ne croit plus en ses paroles.

La politique étrangère aggrave ce divorce. Macron a réaffirmé son soutien à l’Ukraine, avec une aide de 3,4 milliards d’euros en 2024, selon le ministère des Armées, tout en qualifiant la Russie de « menace directe ». Cette posture, qui engage la France dans une escalade géopolitique, n’a fait l’objet d’aucun débat public, alors que 56 % des Français souhaitent un référendum sur cette aide, selon un sondage MIS Group pour France-Soir/BonSens.org du 12 mai 2025. Décidant seul, Macron dilapide des ressources publiques tout en imposant des restrictions budgétaires aux Français, au nom d’une « maîtrise des dépenses » qu’il applique à tous, sauf à ses priorités.

Huit ans après son élection, le bilan de Macron est accablant. La dette publique atteint 3 000 milliards d’euros en 2025, soit 112 % du PIB, selon l’INSEE, sans plan crédible pour la résorber. La réforme des retraites, repoussant l’âge de départ à 64 ans, reste un symbole de déconnexion, 70 % des Français estimant que le gouvernement « n’agit pas pour le peuple ». Le trafic de drogue prospère, malgré 1 200 tonnes de cannabis saisies en 2024. Pas étonnant que la défiance soit à son comble : 65 % des Français jugent Macron mauvais président, 56 % ont honte de sa représentation du pays, et 56 % exigent sa démission, dont 34 % immédiate. Ancien banquier chez Rothschild de 2008 à 2012, Macron est accusé de privilégier les intérêts financiers au détriment des classes populaires, fracturant la société : 

74 % des Français estiment que son gouvernement divise le pays.

Les défenseurs de Macron invoquent des contraintes européennes, comme les règles de Maastricht sur la dette, ou des impératifs géopolitiques, tels que la pression de l’OTAN face à la Russie. La réforme des retraites, disent-ils, était indispensable pour préserver le système par répartition face au vieillissement démographique. Sur l’euthanasie, le référendum proposé viserait à trancher un débat éthique complexe. Mais ces arguments s’effritent face à l’absence de dialogue avec les citoyens et à l’opacité des décisions. L’aide à l’Ukraine, stratégique pour certains, mérite un débat public, comme l’exigent Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Sans transparence, ces justifications sonnent comme des prétextes pour une gouvernance autoproclamée.

Face à ce désastre, des solutions s’imposent. Le référendum promis doit être clarifié : une date avant fin 2025, des sujets prioritaires comme le pouvoir d’achat ou l’immigration, et une consultation citoyenne via des états généraux pour garantir une réelle participation. Sur le trafic de drogue, il faut renforcer les douanes avec un budget accru de 10 % en 2026 et lancer une campagne nationale de prévention, plutôt que de blâmer les consommateurs. L’aide à l’Ukraine doit être soumise à un vote au Parlement, accompagné d’un débat public retransmis. Les Français doivent se mobiliser par des pétitions, des manifestations pacifiques, et le vote, pour contraindre le gouvernement à rendre des comptes. Les forces de l’ordre, qui ont prêté serment de « protéger et servir » le peuple, doivent garantir la sécurité de ces expressions démocratiques, non les réprimer.

Et puisque, comme le disaient les Anciens, « c’est là que les Athéniens s’atteignirent », écoutons celui que nous nommerons Périclès, un ancien policier souhaitant rester anonyme. Macron, dit-il, cristallise à juste titre les rancœurs d’un peuple trahi par une République déconnectée. Symbole d’un système qui privilégie les élites financières aux dépens de la nation, il endosse le rôle du bouc émissaire, absorbant les critiques d’une opposition souvent complaisante et d’une presse aux ordres. Pourtant, ce saltimbanque, capable d’alterner entre l’autoritarisme et la séduction, n’est que l’exécutant d’un ordre économique qui échappe au peuple. En le vilipendant, on risque de masquer les véritables responsables : ceux qui, dans l’ombre des conseils d’administration et des cénacles européens, orchestrent l’appauvrissement de la France et l’érosion de son identité.

Mais, les Français ne sont plus dupes. Leur odorat politique s’aiguise, et ils perçoivent les relents d’un système à bout de souffle. Un vent de révolution doit balayer cette atmosphère irrespirable. Ce sursaut, porté par les citoyens, les élus, et les institutions, passe par la reconquête de la démocratie : manifestations pacifiques, débats publics, et scrutin. Aux policiers, gendarmes, et militaires, rappelons leur serment : protéger le peuple, non le défendre contre lui. Seuls ceux qui, par leur fonction, détiennent les moyens de servir la nation peuvent garantir que ce ménage soit fait, dans le respect de la loi et de la République. 

L’heure n’est plus aux promesses creuses, mais à l’action. Le cirque Macron doit fermer ses portes, pour que la France retrouve sa voix.


- Source : France-Soir

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