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Mercredi, 23 Avr. 2025

«Zone de libre-échange» entre les États-Unis et l’Union européenne : ils nous refont le coup du Traité de Rome à l’échelle transatlantique ?

Auteur : Olivier Demeulenaere | Editeur : Walt | Mercredi, 23 Avr. 2025 - 14h48

Je rappelle que les instigateurs du fédéralisme européen, ces mondialistes sous tutelle américaine, ont commencé leur travail de sape contre les États-nations du Vieux Continent par un grand marché commun – le Traité de Rome de mars 1957 – car c’était plus vendeur, moins «frontal» – et parce qu’ils pensaient que l’union économique conduirait naturellement à l’union politique (dont les peuples ne voulaient pas). Rebelote aujourd’hui… avec l’objectif non avoué de fondre l’UE dans un grand bloc euro-américain ?

Olivier Demeulenaere

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Propos sur le libre-échange : Bernard Arnault est «vendu aux Américains», tacle Roussel (PCF)

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé vendredi que Bernard Arnault était «vendu aux Américains» et «dangereux» après les propos du patron de LVMH la veille plaidant pour «une zone de libre-échange» entre les États-Unis et l’Union européenne.

«Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux», a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X.

Jeudi, le PDG de LVMH a appelé les dirigeants européens à régler «à l’amiable» les tensions commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis, se disant même «favorable» à «une zone de libre-échange» entre les deux puissances économiques.

«Il faut absolument trouver un accord, comme les dirigeants de Bruxelles semblent essayer d’en trouver un pour la voiture allemande. Pour la viticulture française, c’est vital», a-t-il plaidé.

Bernard Arnault, dont le groupe réalise 25% de ses ventes aux États-Unis, rejoint des positions similaires du milliardaire américain Elon Musk, membre de l’administration Trump, qui a déclaré début avril espérer tendre vers «une zone de libre-échange» entre l’Europe et l’Amérique du Nord, avec des «droits de douane nuls».

La patronne des Écologistes Marine Tondelier a pour sa part accusé sur X le multimilliardaire d’«adopter la rhétorique complotiste de l’extrême droite» après ses propos sur l’Europe qui, selon lui, «n’est pas dirigée par un pouvoir politique, mais par un pouvoir bureaucratique».

«Une zone de libre-échange avec les États-Unis est la pire réponse à la guerre commerciale lancée par Trump : cela signe la mort de notre agriculture et de notre industrie», indique pour sa part à l’AFP la cheffe de file des eurodéputés LFI Manon Aubry.

«Mais ce n’est pas étonnant que Bernard Arnault marche dans les pas de Donald Trump : il était déjà présent à l’investiture au Capitole (…) cela fait bien longtemps que l’on sait qu’il ne défend pas les intérêts de la France», accuse-t-elle.


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