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Lundi, 31 Mars 2025

Les vrais discriminés en France, ce sont ni les homos ni les juifs

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Jeudi, 27 Mars 2025 - 20h15

On rappelle à tous les invités et orateurs de cette petite séance d’israélisation de la France et de l’Europe que l’islamisme, qui n’a aucun pouvoir en France, est pourtant dénoncé comme le danger numéro un pour la communauté nationale.

Certes, les huit ou dix millions de musulmans chez nous sont une force, mais pour l’instant, uniquement économique. On le voit d’ailleurs dans les hypermarchés, au moment des fêtes religieuses, avec les dépenses de cette communauté, qui font plaisir aux marchands. Sinon, juridiquement, politiquement, médiatiquement, les musulmans n’ont aucun pouvoir réel.

Qu’on ne s’y trompe pas, ce sont les boucs émissaires de la nation, qui est tout sauf une république, et ce ne sont pas les exactions des racailles qui vont changer le rapport de force entre le nombre qui n’a pas de pouvoir et la minorité qui le détient. C’est pourtant cette minorité qui se sert du repoussoir islamiste ou musulman : de toute façon, dans la tête des Français intoxiqués par les médias aux ordres d’une minorité (oligarchie), c’est pareil.

Les racailles n’ont aucun pouvoir, sinon de nuisance : ils sont là pour plonger dans la difficulté morale toute une communauté, et c’est pour ça qu’ils sont impunis chez nous. Leur fonction sociale est de maintenir la communauté musulmane française dans la marge, celle des réprouvés sociaux, alors qu’elle pourrait peser, électoralement (ce qu’elle fait via LFI, qui l’exploite, mais ce qu’elle a fait toute seule dans les années 2000, jusqu’à ce que Sarkozy y mette un terme avec les émeutes provoquées de 2005), mais aussi médiatiquement : où sont les animateurs musulmans, les chroniqueurs islamistes ? Le seul chroniqueur en tenue islamiste a été viré, dernièrement, et qu’on ne vienne pas nous dire que Nagui est musulman.

Et si les racailles foutent le bordel, c’est parce qu’ils ont vaguement conscience qu’ils sont sacrifiés, socialement, dans un jeu qui les dépasse, et qu’on les maintient et entretient dans la merde (le rap mental). Et ils jouent ce rôle à merveille, en profitant de l’impunité que le parti unique leur accorde, avec sa justice complice. Tout est organisé pour que les musulmans ne glanent pas de poids politique. Or, d’une manière ou d’une autre, leur poids démographique et économique se transformera un jour en poids politique. 

Ceux qui ont fait venir chez nous des musulmans du Maghreb puis d’Afrique noire savaient que ça allait changer le visage de la France, que ça allait affaiblir le nationalisme français, qui était rattaché à l’antisémitisme de Vichy. Des millions de migrants ont été invités chez nous non pas pour travailler, car après 1975 il n’y avait plus de boulot dans l’industrie (en revanche dans les années 60 c’était une vraie immigration de travail), mais bien pour faire poids face au Parti communiste et aux nationalistes de droite, c’est-à-dire les gaullistes. D’où Mai 68 organisée par les trotskistes, une révolution sociétale pour faire sauter de Gaulle et réduire le PCF !

Cela a fonctionné un temps, puis l’ingénierie sociale s’est effondrée sur elle-même : les chance-pour-la-France sont devenus des malchance-pour-la-France, et les organisateurs de cette opération, craignant une remontée de l’information jusqu’à eux, ont changé leur fusil d’épaule, en désignant cette nouvelle communauté préfabriquée comme l’ennemi numéro un. Pour cela, il a fallu des attentats islamistes, grâce à des hybrides, ces racailles radicalisées, notamment par des intermédiaires en lien avec les services.

Ces frappes oligarchiques ont servi à dé-souder la communauté musulmane (ou immigrée) de la communauté française, car elle commençait à se fondre dedans, tranquillement, naturellement : grâce ou à cause de l’adoucissement de la pratique de l’islam dans les familles françaises, sur le modèle de l’adoucissement, deux décennies avant, de la pratique du catholicisme. Un phénomène dû en partie à l’américanisation de la société française dans les années 60.

On rappelle qu’avant l’avènement de Sarkozy, dit l’Américain, après les émeutes des années 80, les musulmans français se sont inscrits par milliers sur toutes les listes électorales possibles : la troisième génération est entrée en politique. Puis cet élan a été puni opportunément par les attentats qui ont débuté sous le règne de Sarkozy à l’Intérieur (2006). Et l’Intérieur, c’est Slimane Zeghidour qui en parle le mieux.

Qu’on ne s’y trompe pas, la communauté musulmane, salie à desseins par les exactions des racailles, c’est elle qui subit la vraie discrimination, politique, médiatique, juridique, physique ! Ce n’est pas la communauté LGBT, qui se porte très bien, ou la communauté juive, qui se porte encore mieux.

Tout le schéma social est à revoir, en France. L’avenir nous donnera raison, mais en attendant, dire cette vérité, celle du big picture, c’est considéré comme le mal absolu.


- Source : E&R

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