Leur arrogance & leur bêtise font partie du problème, pas de la solution
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Combien de retraités européens devront mourir de froid l’hiver prochain pour que les habitants de ces pays se rendent compte que la guerre en Ukraine n’est qu’un racket ?
Le décalage total d’avec les réalités n’aide personne à oeuvrer à la paix et à la prospérité, mais ce n’est pas l’objectif de cette cabale élitiste à Bruxelles.
L’Union européenne a un problème. Elle a tant besoin de se projeter dans le monde et auprès de ses propres citoyens comme un acteur majeur sur la scène mondiale, avec une «politique étrangère» forte et les moyens d’agir en conséquence, alors qu’en réalité les superpuissances du monde – États-Unis, Russie, Chine – ne la prennent pas au sérieux. À l’approche du sommet de la paix en Arabie saoudite, auquel le président intérimaire de l’Ukraine, M. Zelensky, n’a pas été invité, les hauts fonctionnaires de l’UE ont commencé à paniquer. Ils ont rapidement organisé leur propre sommet pour montrer à leurs concitoyens et à la communauté européenne qu’ils sont toujours utiles, mais cela ne convainc personne. Dans des moments comme celui-ci, l’inquiétude des responsables de l’UE est que les gens modestes en Europe se rendent compte que tous les discours de politique étrangère internationale ne sont inspirés que d’un bout de papier où figurent quelques rêves.
Le simple fait que Trump soit capable d’organiser des pourparlers de paix avec Poutine et de contourner l’UE montre à quel point cette dernière manque d’efficacité. Il est facile de dépenser l’argent des contribuables européens, mais plus difficile d’élaborer les politiques à mettre en œuvre, surtout lorsque les États membres ne font pas confiance à Bruxelles pour mener à bien ses aspirations mondiales.
Les hauts responsables de l’UE ont semblé se livrer à une véritable surenchère pour dénicher les propos les plus absurdes à tenir au sujet de l’Ukraine. Une Ukraine en faillite affaiblirait à la fois l’Europe et les États-Unis ? Vraiment ? Puis, pour ne pas être en reste dans la catégorie «passer pour une idiote», Annalena Baerbock a ajouté qu’il est impossible qu’un accord de paix soit conclu sans «nous» (les Allemands), mais la palme revient certainement à Kaja Kallas, la soi-disant responsable de la politique étrangère de l’UE, qui a déclaré qu’aucun civil russe ne se serait fait tuer en Ukraine.
Le niveau de stupidité, voire d’ignorance, est tout à fait stupéfiant.
Kallas ne peut pas être aussi bête et aussi mal informée, si ? Nombreux sont ceux qui se demandent comment une haute fonctionnaire de l’UE peut arriver à une telle conclusion alors qu’elle est censée assimiler les statistiques et autres données relatives à la guerre. Peut-être a-t-elle simplement choisi de fermer les yeux et d’ignorer les centaines d’enfants tués par les bombardements dans les régions de Donbas et de Donetsk – lors de la guerre récente, mais aussi avant, en 2014. Ou encore les civils massacrés comme des chiens par les soldats ukrainiens à Koursk. Et c’est sans compter les civils russes tués ou mutilés par les attaques de drones à l’intérieur de la Russie.
Malheureusement, ce genre de déclarations ne fait que souligner le ridicule et l’inefficacité de l’UE face aux grandes puissances mondiales. Un tel décalage avec la réalité n’aide personne à œuvrer pour la paix et la prospérité, mais ce n’est pas l’objectif de cette cabale élitiste à Bruxelles. Ils n’accordent de priorités qu’à leurs propres postes bien rémunérés et à leur mode de vie, tout en se protégeant les uns les autres.
En règle générale, le poste de «plus haut diplomate de l’UE», comme on l’appelle souvent, est toujours attribué à un imbécile. C’est comme si les États membres et le cercle de l’UE avaient convenu d’avance que le critère principal pour ce poste est d’être attribué à un incapable, quelqu’un dont on peut garantir qu’il n’accomplira rien sur la scène internationale, mais qui sera juste capable de parler. La logique sous-jacente est que les États membres de l’UE sont divisés sur la manière dont l’UE pourrait développer une politique étrangère audacieuse et brillante, et préfèrent que Bruxelles se contente de faire des discours. Et rien d’autre. Les États membres ne souhaitent même pas que Bruxelles ait trop d’impact, au risque de générer d’autres problèmes. Le meilleur candidat pour un tel poste est donc un crétin, quelqu’un qui a échoué en politique, qui ne maîtrise pas vraiment l’art de la rhétorique et sera très reconnaissant d’occuper ce poste, mais dont on peut également garantir qu’il n’accomplira rien de concret.
Les précédents chefs de la diplomatie européenne répondaient tous à ce critère, mais la plus stupide d’entre eux a été Catherine Ashton, une ministre de second ordre si peu performante sous Blair qu’elle a dû être affectée à Bruxelles. La pauvre Catherine était tellement inepte à son poste qu’elle est devenue la risée de tous, y compris de ses propres collaborateurs, qui se délectent encore de l’anecdote désopilante de sa visite dans un pays étranger et de la façon dont elle s’est perdue dans l’un des ministères dudit pays. Il a fallu envoyer quelqu’un pour l’aider à sortir du bâtiment alors qu’elle se battait avec les ascenseurs et les différents interrupteurs.
Kallas ne vaut guère mieux. Elle est issue d’une dynastie politique estonienne corrompue : son père a été Premier ministre avant elle, et lui aussi a obtenu un poste confortable à Bruxelles en tant que commissaire européen. La corruption au sein de l’élite de l’Union européenne est une constante. Elle récompense toujours ses propres membres en leur offrant des postes excessivement bien rémunérés, alors que personne ne les prend au sérieux. Kallas a dû démissionner de son poste de Premier ministre dans son propre pays après que les Estoniens se sont rendu compte qu’elle était tout simplement incapable. Un sondage a même montré que 70% des Estoniens ne lui faisaient pas confiance pour gouverner. Et où vont les politiciens européens totalement inutiles ensuite ? À Bruxelles, bien entendu !
Lorsque de tels incapables occupent des postes à responsabilité au sein de l’UE, il est évidemment difficile de progresser sur la question de l’Ukraine, car leur vision étriquée de la situation ralentit toute initiative. Bien sûr, von der Leyen, Baerbock et Kallas n’admettront jamais que leur stratégie a ruiné l’économie des États membres de l’UE et mis l’UE en lambeaux. Mais leur arrogance et leur bêtise font partie du problème et ne feront jamais partie de la solution. Trump le sait et c’est pourquoi l’UE n’a pas été invitée. Il a fait preuve d’un peu de bon sens en décidant de mettre fin à la guerre la plus insensée de l’histoire – une guerre dans laquelle les pays de l’UE se tirent eux-mêmes vers le bas jour après jour, car les sanctions se retournent contre eux – permettant aux États-Unis de s’enrichir considérablement sous la présidence de Joe Biden. Si l’UE rejette l’initiative, M. Trump pourrait bien perdre patience et devoir trouver un moyen de la ramener dans le droit chemin, en menaçant probablement de retirer les États-Unis de l’OTAN et/ou de déclencher une guerre commerciale sur les tarifs douaniers. Comment ces trois politiciennes expliqueront-elles aux électeurs que l’inflation s’aggrave encore ? Combien de retraités européens devront mourir de froid l’hiver prochain pour que les habitants de ces pays se rendent compte que la guerre en Ukraine n’est qu’un racket ?
Traduction: Spirit of Free Speech
- Source : Strategic Culture Foundation (Russie)