L’accord Mercosur-UE adopté : Une trahison pour les agriculteurs français et un danger pour les consommateurs !
L'UE vient de signer un accord avec le Mercosur qui va bouleverser l’agriculture européenne. Résultat ? Les agriculteurs français sacrifiés au profit de produits bon marché venus d'Amérique du Sud. La concurrence déloyale et la dérégulation ne sont plus de simples théories, elles sont là, en train de détruire notre agriculture.
Quand l’Europe trahit ses propres producteurs et vend son âme à bas prix
Depuis vingt ans, l’Union européenne négocie avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) un accord de libre-échange qui promet de bouleverser l’agriculture européenne. Et voilà, après des années de négociations, l’accord tant redouté est enfin signé : 90 % des droits de douane seront supprimés, permettant aux pays du Mercosur d’inonder le marché européen avec jusqu’à 99 000 tonnes de viande bovine, le tout à des prix dérisoires. En d’autres termes, l’Europe s’apprête à ouvrir grand ses portes à des produits d’une qualité plus que discutable, tout en sacrifiant ses propres agriculteurs sur l’autel de la mondialisation.
Des agriculteurs français sacrifiés pour une promesse de profits… pour qui ?
C’est une véritable agression pour les agriculteurs français, déjà en proie à des difficultés économiques majeures. En acceptant cet accord, l’Union européenne se tire une balle dans le pied. Les produits sud-américains, notamment la viande bovine, arrivent sur le marché européen avec un coût de production bien inférieur, en raison de normes sanitaires et environnementales largement moins strictes. Les pesticides interdits en Europe, les hormones de croissance et les farines animales autorisées au Brésil sont autant d’ingrédients qui rendent cette concurrence totalement déloyale. La France, elle, impose des standards de qualité qui laissent ses agriculteurs vulnérables à une invasion de produits à bas prix, souvent au détriment de la santé publique et de l’environnement.
Le grand sacrifice des consommateurs européens
Au nom de cette « victoire » commerciale, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, se félicite d’un accord qui, selon elle, apportera « des bénéfices significatifs aux consommateurs ». Un bel euphémisme, bien sûr. Si cet accord permet de supprimer des droits de douane sur une large gamme de produits, il fait surtout de l’Europe une proie facile pour des produits de mauvaise qualité, tout en fermant les yeux sur des dérives sanitaires et environnementales inquiétantes. Résultat ? Les consommateurs seront les premiers à pâtir de cet accord.
Le secteur agricole européen, lui, s’effondre sous la pression. Le danger est bien réel : la viande importée en Europe sera bien moins chère que celle produite en France, mais à quel prix pour la santé et l’environnement ? L’Union européenne vend-elle donc ses agriculteurs pour un accès privilégié au marché sud-américain ? Cela ressemble en tout cas à un abandon pur et simple des producteurs français. En effet, ces derniers se voient confrontés à une concurrence asymétrique, avec des règles de production bien moins strictes que celles imposées dans l’UE.
Une dérégulation totale au profit de la mondialisation
Cet accord marque un tournant décisif dans la politique agricole européenne. L’objectif ? Déréguler davantage pour favoriser les échanges commerciaux à tout prix, quitte à sacrifier des secteurs entiers de l’économie européenne. La France, en particulier, risque de voir disparaître une partie importante de son agriculture, déjà fragilisée par des années de crise. Et tout cela au nom de la libre circulation des biens, sans prendre en compte la réalité du terrain pour les agriculteurs français.
Des conséquences dramatiques à long terme
Cet accord n’est que le début d’une longue série de concessions faites par l’Europe. Les agriculteurs européens, qui respectent des normes strictes, ne pourront pas rivaliser face à des produits sud-américains vendus à prix cassés, mettant en péril leur avenir. La viande bovine, entre autres, sera plus accessible, mais au prix d’une perte de souveraineté alimentaire et de l’autosuffisance agricole de l’Europe. Si l’on laisse faire, les consommateurs européens risquent de se retrouver à consommer des produits de moindre qualité, sans même en être conscients.
Quand l’Europe décide de privilégier l’intérêt économique à court terme au détriment des producteurs locaux, c’est le consommateur européen qui finira par payer le prix fort.
- Source : Le Média en 4-4-2