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Samedi, 16 Nov. 2024

Les affrontements entre forces de sécurité et séparatistes reprennent en Nouvelle-Calédonie

Auteur : Observateur Continental | Editeur : Walt | Mercredi, 26 Juin 2024 - 11h39

Cette nuit, la tension est encore montée, y compris en Brousse et dans les îles.

«La Nouvelle-Calédonie est secouée par un regain de tensions. Les indépendantistes réclament la libération et le retour immédiat des 9 militants incarcérés en métropole samedi dernier», stipule BFMTV.

«Cette nuit a été marquées par des troubles et de nouvelles tensions», est-il souligné.

Par ailleurs, «un jeune homme de 23 est également mort après s’être rendue sur des barrages à Nouméa» et «la ville est d’ailleurs à nouveau cernée par ces barrages que les forces de l’ordre tentent de démonter systématiquement», précise le média français.

De son côté, le média français, Nouvelle Calédonie 1, fait savoir que «la tension monte même en dehors de l’agglomération nouméenne».

«La nuit de lundi à mardi a été très agitée à La Foa pour les gendarmes et les pompiers qui sont intervenus à la sortie nord, à Fonwhary. La maison coloniale Lacourt a pris feu. À Bourail, c’est une nuit de terreur qui a eu lieu, selon le maire. Tandis qu’à Lifou, un magasin a brûlé à Luecila. Dans l’agglomération nouméenne, une école est partie en fumée à Païta et à Nouméa, de nombreuses détonations ont retenti toute la nuit», continue le média français de Nouvelle Calédonie.

Ces tensions ont eu lieu «y compris en Brousse et dans les îles», alors que la plupart des violences s’étaient concentrées dans l’agglomération nouméenne. Des bâtiments ont brûlé et des familles ont été évacuées.

«À Nouméa, des détonations ont été entendues, la nuit dernière mais aussi toute la journée, notamment à Magenta, à Kaméré ou du côté de Nouville. Aucun incendie important n’a été signalé. Mais, ce mardin matin, les barrages, blocages et piquets de protestations étaient visibles à de nombreux endroits», conclut Nouvelle Calédonie 1.

Dans le cadre de l’enquête visant les commanditaires présumés des exactions commises depuis la mi-mai, «Joël Tjibaou et Gilles Jorédié ont été à leur tour présentés, ce mardi, au juge des libertés et de la détention, qui a décidé leur placement en détention provisoire au Camp-Est.

Sept autres militants de la CCAT, dont Christian Tein, ont été placés en détention provisoire et transférés dans l’Hexagone dans la nuit de ce samedi au dimanche 23 juin».


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