Guterres soutient l’Afrique comme la corde soutient le pendu
António Guterres, à la tête de la succursale de Davos connue sous le nom « d’ONU », affirme que « le XXIe siècle pourrait être celui de l’Afrique ». Voyons ce qu’il en est. De quoi l’Afrique aurait-elle besoin pour cesser d’être un no man’s land livré aux safaris et aux raids extractifs en tout genre (des mines à la pédophilie) des aventuriers venus d’autres continents ?
D’abord et avant tout : de se débarrasser de la partie africaine de cet Occident pigmenté qui a pris le relais du colonisateur blanc, et croque dans les beaux quartiers des capitales occidentales l’argent de cette dette africaine qui n’est en réalité que la caution des divers pays livrés en pâture.
En parlant « d’allègement de la dette », Guterres, syndic de ce néocolonialisme pigmenté, incite donc tout simplement à remettre une pièce dans la machine de la dépendance africaine. Exactement comme quand il parle de « missions d’imposition de la paix » africaines, mais sous « mandat du Conseil de sécurité » – ce qui revient à placer la fuite des gazelles sous mandat du clan des lions.
L’Afrique a besoin de se débarrasser des Guterres
En effet, on chercherait en vain le « mandat du Conseil de sécurité » sous lequel auraient opéré les Européens lorsqu’ils ont repoussé l’assaut des Ottomans devant Vienne, avant de les faire reculer dans les Balkans et le Caucase.
L’Afrique a donc avant tout besoin de se désintoxiquer de la pollution mentale marxiste propagée par Guterres et sa bande de troubadours de Davos : avant tout, de mettre fin au préjugé raciste et infantilisant selon lequel seul l’homme blanc serait capable de comportements prédateurs.
De se débarrasser de l’irénisme onusien – qui est le discours végétalien des grands fauves de Davos –, en même temps que des fables climatiques et sanitaires, qui ne servent qu’à prolonger la dangereuse convalescence du patient africain.
Voilà à quelles conditions – dans le contexte du suicide occidental et de l’hiver démographique asiatique – l’Afrique pourrait devenir, au lieu d’une fabrique de migrants, la grande puissance du XXIe siècle.
- Source : Le Courrier des Stratèges