L'arrêt d'Astrid remet en question plusieurs décennies de stratégie nucléaire française
La France a fait le choix de séparer le plutonium et l'uranium appauvri à La Hague pour alimenter des réacteurs de 4ème génération. L'abandon du réacteur Astrid remet en cause cette stratégie. L'avenir de La Hague est sur la sellette.
En août 2019, le CEA annonce l'abandon d'Astrid, le projet de réacteur nucléaire de 4ème génération capable de consommer les produits issus du « recyclage » des combustibles usés. Ce projet s'inscrivait dans la lignée des réacteurs français à neutrons rapides refroidis au sodium initiée avec Rapsodie (en service de 1967 à 1983) et poursuivie avec Phénix (1974 - 2009) et Superphénix (1984 - 1997). L'arrêt d'Astrid remet en cause la stratégie française de retraitement du combustible...
- Source : Actu-Environnement