La guerre des mots
Rhétorique belliqueuse, sémantique fallacieuse… toute la communication d'Emmanuel Macron consiste à faire insidieusement accepter à la population française une guerre qu’il souhaite déclarer à la Russie pour le compte de l'Otan, comme finalité inévitable, logique et même légitime.
Pourtant, comme cela s’est produit à chaque conflit qui décime les peuples, les premiers bénéficiaires sont toujours les mêmes : les ultra-riches, qui, en France comme dans le reste de l’Occident, tirent les ficelles en coulisses. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels », écrivait Anatole France en 1922. La mainmise de cette classe sur les médias de masse, qui fait et défait les gouvernements au gré de ses intérêts privés, constitue l’un des indicateurs de cette réalité.
Leurs intérêts privés sont intrinsèquement antinomiques de l'intérêt public, des intérêts du peuple : ces 67 millions de Français que les milliardaires sont prêts, par leur propagande, à entrainer dans un conflit par l’intermédiaire de l’homme qu’ils ont fait élire et réélire, désormais célèbre pour sa formule : « Nous sommes en guerre ».
Depuis son allocution télévisée du 16 mars 2020, l’employé préféré des patrons du CAC 40 n’a eu de cesse de recourir à un lexique et à des mesures qui s’appliquent en temps de guerre : confinement, rationnement, couvre-feux… Et à une rhétorique de division, aussi bien contre ses ennemis intérieurs qu’extérieurs. À l’intérieur du territoire national, il crée les conditions de la guerre civile : Français vaccinés contre non-vaccinés. À l’extérieur du territoire national, il crée les conditions de la guerre extérieure : Russes contre Ukrainiens. Deux peuples souvent perçus comme frères poussés par la propagande sur la voie de la guerre.
Voilà donc près de 80 ans qu'une « bonne » guerre n'est plus venue servir les vils intérêts des véritables tenanciers du pouvoir. C’est pourquoi une seule question se pose, mes chers compatriotes : laisserons-nous cette folie prendre place ? Ou bien opposerons-nous à la perfide « raison d'État », la raison tout court ? La logique et le bon sens, ces valeurs et notions on ne peut plus « populaires », dictent à toute personne sensée, que rien, absolument RIEN, ne justifie cette guerre.
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Heureusement plus grand monde n'écoute Emmanuel Macron:
Emmanuel Macron a-t-il parlé à l’Assemblée Générale de l’ONU devant une salle aux trois-quarts vide?
Emmanuel Macron a-t-il parlé devant des rangées vide à l'ONU? Eh bien, pas moyen de le dissimuler. Les caméras des Nations-Unies ne flattent personne. Les pays membres non plus. L'assistance clairsemée pour ce discours que certains de nos médias ont voulu nous présenter comme un monument de la pensée politique mondiale nous dit la triste réalité sur l'abaissement de notre pays.
????????MACRON AFFREUSEMENT HUMILIÉ Â L'ONU: 3/4 DES PAYS ABSENTS POUR SON DISCOURS !
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) September 21, 2022
Chaque année,la rentrée de septembre de l'AG de l'ONU voit les chefs d'État (ou MAE) des 193 États membres venir y faire un discours.
Les dirigeants les plus puissants ou écoutés y font salle comble. pic.twitter.com/ZVKW6RQzww
Eh bien oui, vous ne rêvez pas. Même BFM TV n’a pas pu le cacher puisque les images étaient retransmises en direct! Et François Asselineau souligne à juste titre qu’il s’agit d’une véritable humiliation. Les chefs d’Etat africains n’auraient pas osé sécher les discours de François Mitterrand ou Jacques Chirac. Et les pays latino-américains y venaient par intérêt et convergence de vues.
Si vous doutez encore, voici la salle filmée sous un autre angle:
Vu sous cet angle, la réalité est cruelle. Qui écoute encore Emmanuel #Macron ? pic.twitter.com/qydBuGc4FI
— ???????? Pierre Marionnet♦? (@PierreMarionnet) September 21, 2022
Voilà le prix payé pour l’inflation verbale, pour l’agitation permanente, pour les leçons données à la terre entière, pour l’incapacité à réaliser ce qu’on a annoncé.
Pendant longtemps nos présidents on tiré le pays vers le haut – jusqu’à Sarkozy. Nos chefs d’Etat tenaient leur rang de membres permanents du Conseil de sécurité. A présent, c’est notre présence à ce titre au Conseil – si chèrement acquise par de Gaulle – qui risque d’être remise en cause. Dans une prophétie qui pourrait bien devenir auto-réalisatrice, Emmanuel Macron a d’ailleurs dit son soutien à l’élargissement du nombre des membres permanents. Il y a quelque temps, il imaginait même de partager le siège de la France avec l’Allemagne et l’Union Européenne.
Heureusement que l’UE est en train de se discréditer à la face du monde en poussant à la guerre en Ukraine de toutes ses forces. Et heureusement que l’industrie allemande va prendre un sérieux coup du fait du boomerang des sanctions! Cela nous laisse un petit répit pour reprendre nos esprits et rétablir l’autorité de la France.
- Source : FranceSoir