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Vendredi, 29 Mars 2024

Hollande, Obama et Cie : les mêmes pourris contre les peuples et les libertés

Auteur : Eric Martin via ndf.fr | Editeur : Stanislas | Jeudi, 04 Juill. 2013 - 00h29

L’incident diplomatique de cette nuit, qui a vu le Portugal, la France et l’Italie interdire subitement le franchissement de leur espace aérien à l’avion du président bolivien Evo Morales, et l’Espagne menaçant de le faire, à cause d’une rumeur selon laquelle Edward Snowden était à bord, aura au moins eu le mérite de montrer qui commande vraiment en Union européenne.

Les gouvernements européens ont fait mine, ces derniers jours, d’être choqués par l’espionnage de l’Oncle Sam et ont haussé le ton. La nuit du 2 au 3 juillet a montré que toutes ces déclarations quasi-martiales n’étaient que du théâtre. L’oligarchie mondialiste est la même partout, il n’y a pas une oligarchie française qui vaudrait mieux que d’autres oligarchies. Toutes sans exception agissent contre les peuples.

Grâce à cet incident, il n’y aura plus que les aveugles pour confondre cette hyperclasse mondialiste avec les authentiques libéraux. Edward Snowden était un libertarien (il a voté pour Ron Paul aux dernières primaires républicaines et soutenu financièrement le représentant du Texas), c’est-à-dire un partisan de la propriété, des libertés individuelles et de la vie, favorable à une forte réduction de l’État donc à une politique étrangère isolationniste, à l’heure où les États n’ont jamais été aussi puissants et les citoyens désarmés, un hasard sans doute.

Quand j’entends François Hollande affirmer mercredi n’avoir jamais reçu de demande d’asile politique d’Edward Snowden, j’ai l’impression de revivre le mépris affiché face aux opposants à la dénaturation du mariage, lorsque le Gouvernement Ayrault faisant semblant de croire que nous n’existions pas. En 2013, ce sont les libéraux et les libéraux-conservateurs qui sont persécutés par les étatistes et autres capitalistes de connivence (toutes ces multinationales qui travaillent la main dans la main avec les États).

Et contrairement aux gauchistes, eux n’ont (pour l’instant) nulle part où se réfugier, pas le moindre Venezuela à l’horizon… Quand donc le peuple avertira-t-il sérieusement – par des actes, les paroles ne suffisent plus – cette engeance démoniaque : « Don’t Tread On Me ! » ?


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