Retraite(s) : Macron a droit aux bons conseils du docteur DSK
Après Attali, DSK : c’est tout l’EHPAD du mondialisme PS qui vient se pencher sur le lit du vieux avant l’âge Macron, qui nous fait une mauvaise crise des retraites. Son diagnostic restant incertain, en attendant, c’est l’occasion d’offrir aux vieilles sommités un dernier tour de manège.
Macron, c’était le nom d’un espoir : l’espoir d’un Great Reset digérable par la bourgeoisie : on puce et flique tout le monde, on appauvrit tout le monde par l’inflation monétaire (mais les détenteurs d’actions récupèrent leur mise à l’autre bout) et la comédie du pluralisme démocratique peut accompagner la société française jusqu’au bout de sa trajectoire palliative.
Comme ce scénario ressemble beaucoup à ce qu’a vécu la Russie dans les années 1990, on pourrait l’appeler « solution Malleret », du nom de ce banquier coauteur de K. Schwab qui siégeait à l’époque au C.A. d’Alfabank – l’une des banques qui ont piloté la Perestroïka.
Mais bon, il n’est pas dit que les gueux périphériques avaleront sans broncher la relégation au Quart-monde qu’implique cette « solution ». Dans le cas contraire, ce que la France mérite, c’est un Great Reset d’un bolchévisme plus dur : un appauvrissement sévèrement nivelé par une forte pression fiscale n’épargnant que les plus philanthropes des oligarques – le tout, couvert par les sirènes d’une terreur féministe et antiraciste dont le bizutage récent du cave Quatennens n’est qu’un pâle avant-goût.
DSK et Attali, sur les starting-blocks de la Solution Schwab
Un éventuel succès de cette seconde option confronte les dinosaures « technocrates » rescapés des années Mitterrand – comme Attali et DSK – à un double défi : échapper à la purge, voire retrouver du boulot dans le système suivant.
Ce qui implique de pouvoir faire oublier leur énorme responsabilité dans l’émergence de la Macronie, dont Attali s’est publiquement déclaré sage-femme, et qui est la conséquence inévitable du remplacement de l’ancien socialisme ouvrier par cette nouvelle gauche dont DSK a été, en France, l’un des promoteurs les plus talentueux.
Le moment est donc venu de cracher dans la soupe, et DSK ne s’en prive pas : Macron, nous dit-il, a tort de se focaliser sur la question de l’âge de départ – feignant ainsi d’ignorer qu’elle est juste le prétexte à un viol symbolique de l’opinion. Car, si le viol rate, ces parrains ont la ferme intention de s’en laver les mains.
- Source : Le Courrier des Stratèges