Réactions à l’élection de Zohran Mamdani, premier maire musulman de New York

New York – Zohran Mamdani a remporté les élections municipales à New York, devenant ainsi le premier maire musulman de la ville. À 34 ans, ce socialiste démocrate est également le plus jeune à occuper ce poste depuis un siècle.

Après sa victoire, le démocrate s’est adressé directement à Trump, un New-Yorkais, en déclarant que c’est la ville qui l’a vu naître qui montrera au pays comment le vaincre.

“Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, j’ai trois mots à vous dire : montez le son !”, a déclaré Mamdani.

Il a également déclaré au Républicain : “Si vous voulez vous en prendre à l’un d’entre nous, vous devrez vous en prendre à tous”.

Ses remarques font suite à la menace de Trump de réduire le financement fédéral de New York s’il venait à gagner. Trump a également suggéré que les mauvais résultats des Républicains sont dus à son absence du scrutin et au shutdown actuel du gouvernement.

Lorsque Mamdani prêtera serment en tant que maire de New York le 1er janvier, ce parlementaire de 34 ans originaire du quartier du Queens deviendra le plus jeune maire de la ville depuis un siècle.

Mamdani sera également le premier maire musulman de New York et la première personne d’origine sud-asiatique à diriger la ville en 400 ans d’histoire.

Les opinions de Mamdani sur l’agression israélienne contre Gaza, qu’il qualifie de génocide, ont mobilisé tant ses partisans que ses détracteurs.

Il a déclaré à Mehdi Hasan qu’il fera arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’il devait se rendre à New York.

“En tant que maire de la ville de New York, j’arrêterais Benjamin Netanyahu”, a déclaré Mamdani en décembre 2024. “C’est une ville où nos valeurs sont conformes au droit international. Il est temps que nos actions le soient aussi”.

Son soutien aux Palestiniens, sa prise de position contre l’occupation israélienne, puisqu’il a également déclaré qu’il réexaminera tous les investissements liés à Israël réalisés par la ville, et ses critiques à l’égard d’Israël ont poussé les pro-israéliens à le qualifier d’antisémite.

Sur les réseaux sociaux, les pro-palestiniens, les musulmans et les juifs ont célébré la victoire de Mamdani.

New Yorkers voting Zohran after reading this: pic.twitter.com/D9NUn4on7f https://t.co/hrv1kSi6UU

— Kristi Yamaguccimane (@TheWapplehouse) November 4, 2025

“C’est une victoire pour l’Amérique, les musulmans et la Palestine. Un camouflet pour Israël et les islamophobes américains”, a écrit Robert Carter sur X.

Muslim New Yorkers erupted in celebration following the news of the prejected victory of Zohran Mamdani - NYC's first ever Muslim mayor.

This is a win for America, Muslims and Palestine. A massive slap to Israel and American Islamophobes. pic.twitter.com/ONA9Vq1RKz

— Robert Carter (@Bob_cart124) November 5, 2025

“La Palestine ne représentait pas de prise de risque dans la campagne de Mamdani, c’est pourquoi il a gagné”, a déclaré Nerdeen Kiswani.

Palestine wasn’t a risk in Mamdani’s campaign, it was the reason he won. This was a referendum on Zionism, and the victory we need to build on is the people’s rejection of it. The real win isn’t electoral, it’s ideological. We must capture, deepen, and organize on that rejection.

— Nerdeen Kiswani (@NerdeenKiswani) November 5, 2025

Traduit par Spirit of Free Speech

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La victoire de Zohran Mamdani à New York illustre le soutien populaire grandissant pour la Palestine

par Michaël Arria

Le candidat socialiste du Parti démocrate, Zohran Mamdani, sera le prochain maire de New York, prouvant ainsi que soutenir les droits des Palestiniens est une position populaire.

Le socialiste et candidat démocrate Zohran Mamdani a remporté la course à la mairie de New York, battant l’ancien gouverneur de New York Andrew Cuomo, qui se présentait en tant qu’indépendant, et le républicain Curtis Sliwa.

Le membre de l’Assemblée de l’État, âgé de 34 ans, était en tête dans les sondages depuis sa victoire inattendue contre Cuomo lors des primaires démocrates de juin. Cependant, les dirigeants démocrates, notamment les sénateurs new-yorkais Kirsten Gillibrand et Chuck Schumer, ont refusé de le soutenir.

La question israélo-palestinienne est devenue un élément central de la campagne, Mamdani ayant été constamment attaqué pour son refus de condamner la phrase «De la rivière à la mer», un appel à la libération de la Palestine.

Mamdani a qualifié à plusieurs reprises les actions d’Israël à Gaza de génocide et a promis de faire arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’il venait à New York.

En tant que membre de l’Assemblée, il a coparrainé un projet de loi visant à instaurer une sanction civile pour les organisations à but non lucratif qui financent les colonies israéliennes illégales en Palestine.

À l’inverse, Cuomo est un partisan de longue date d’Israël et a critiqué la position de Mamdani sur la question.

Ces dernières semaines, Mamdani, qui est musulman, a été victime d’un nombre croissant d’attaques islamophobes de la part de Cuomo et de ses partisans.

Lors d’une récente émission de radio, Cuomo a ri lorsque l’animateur a affirmé que Mamdani se réjouirait d’un autre attentat comme celui du 11 septembre.

Quelques jours plus tard, sa campagne a publié une vidéo générée par intelligence artificielle montrant un homme noir enfilant un keffieh, volant dans un magasin et se déclarant «criminel pour Mamdani».

La publicité a été supprimée en raison des réactions négatives massives qu’elle a suscitées.

«Être musulman à New York, c’est s’attendre à subir des humiliations, mais ce n’est pas cela qui nous distingue : de nombreux New-Yorkais y sont confrontés», a déclaré Mamdani dans une vidéo dénonçant ce sectarisme.

«C’est la tolérance de ces humiliations qui nous distingue. À une époque où le bipartisme ne cesse de s’affaiblir, l’islamophobie est devenue l’un des rares domaines de consensus».

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Dans un discours de victoire prononcé devant une foule nombreuse à Brooklyn, le maire élu de New York, Zohran Mamdani, a présenté sa vision ambitieuse de ce qu’il a appelé une «nouvelle ère» pour la ville, s’engageant à mettre les travailleurs au centre des préoccupations et à transformer la manière dont le gouvernement local aborde les questions d’accessibilité financière, d’inégalité et de division politique.

«Ce soir, nous avons quitté l’ancien pour entrer dans le nouveau», a déclaré Mamdani. «Parlons donc maintenant avec clarté et conviction, sans ambiguïté, de ce que cette nouvelle ère apportera et à qui elle profitera». Le démocrate Mamdani a été élu maire de New York, battant le républicain Curtis Sliwa et l’indépendant Andrew Cuomo, et entrant dans l’histoire comme le premier musulman et le plus jeune maire de la ville depuis plus de 100 ans. Mamdani, âgé de 34 ans, a obtenu 50,4% des voix, tandis que Cuomo en a obtenu 41,3%, selon les résultats officiels du Conseil électoral de New York. Il devrait prendre ses fonctions le 1er janvier. Actuellement membre de l’Assemblée de l’État de New York, Mamdani est étroitement lié au Mouvement socialiste démocrate et critique ouvertement les politiques du président Donald Trump. Sa victoire, soutenue par une forte participation des jeunes, est considérée comme un tournant vers un leadership progressiste dans la plus grande ville des États-Unis.

Face aux critiques dont il a fait l’objet pendant la campagne électorale au sujet de son âge, de sa religion et de ses opinions socialistes démocratiques, Mamdani a déclaré : «Je suis jeune, malgré tous mes efforts pour vieillir… Je suis musulman. Je suis socialiste démocratique. Et le plus accablant de tout, c’est que je refuse de m’excuser pour tout cela».

Le maire élu a rendu hommage à la diversité des communautés de New York, faisant référence aux vidéos de campagne qu’il a publiées en arabe, en espagnol et en hindoustani afin de toucher les électeurs de toutes les origines ethniques. Citant une phrase tirée d’une de ces vidéos, il s’est adressé à ses partisans en arabe du Queens : «Ana minkom wa-ilaykom» (Je suis issu de vous et je suis là pour vous). Il a également remercié sa femme, Rama Duwaji, en utilisant le terme affectueux arabe «hayati» («ma vie»). Mamdani a conclu son discours en s’adressant à ceux qui se sentent désabusés par la politique, en disant à tous les New-Yorkais : «Même si nous votons seuls, nous choisissons ensemble l’espoir. L’espoir plutôt que la tyrannie, l’espoir plutôt que l’argent et les idées étriquées, l’espoir plutôt que le désespoir».

La victoire de Mamdani a immédiatement été saluée par les organisations progressistes.

«La victoire historique de Zohran dans la plus grande ville des États-Unis prouve que le peuple soutient les droits des Palestiniens», a déclaré Ahmad Abuznaid, directeur exécutif de la Campagne américaine pour les droits des Palestiniens.

source : Mondoweiss via Chronique de Palestine

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L’élection du musulman Mamdani à la tête de New York fait dérailler les sionistes français

Les New-Yorkais nous étonneront toujours. Cette ville-monde a beau être connue de tous, elle ne fait rien comme le reste de l’Amérique. L’ironie de cette élection, c’est que par anti-trumpisme rageur, les médias français applaudissent l’élection d’un type considéré comme antisémite. Vous avez dit bug dans la Matrice frenchy ?

Amusant ce qui se passe à New-York !
Tous ces juifs de gauche qui ont fait élire un maire "islamiste" et qui se font traiter d'antisémites par des goys de droite !
En attendant, ça fait bien passer Goldnadel, Zemmour et tous nos droitardés pour des cons...

— Alain Soral Officiel (@officielsoral) November 6, 2025

La jouissance démocrate de France 24

Au moment où Trump réaméricanise le pays, en essayant de ne pas froisser l’allié israélien, qui a des ramifications à l’intérieur, voici que les deux millions d’électeurs de la première ville du pays se choisissent un maire démocrate, mais de gauche, car il y a de la droite démocrate, et en plus, cerise sur le couscous, musulman.

Une grosse claque dans la gueule de Donald, qui y voit une trahison intérieure, presque un acte terroriste. On sent évidemment tout l’humour juif new-yorkais là-dedans, les 1,8 million de juifs locaux formant la première ville juive du monde, loin devant Tel-Aviv et ses 500 000 juifs, ou même Paris et ses 400 000 unités.

Pour les détails et la sociologie de l’opération, rien de tel que le résumé du match par Marcel en 4-4-2, un footballeur reconverti dans l’information., ce qui est très rare, les footballeurs n’étant pas réputés pour leurs qualités intellectuelles. Il y a évidemment des exceptions : Platini à l’UEFA, Lizarazu au commentaire sur TF1, ou Mbappé à la vaccination de masse.

Les répercussions du vote new-yorkais du 5 novembre 2025, une sorte d’élection de quart-mandat l’air de rien, trois ans pile avant celle du 7 novembre 2028 (JD Vance ?), se sont fait sentir jusqu’à Paris, ville où sont concentrés plus de la moitié des juifs français. Et dans cette enclave règne encore le lobby sioniste incarné par le CRIF et son idéologie (plus la LICRA à gauche), que portent des représentants comme Goldnadel, Zemmour ou Pina. C’est sa réaction qui nous intéresse, et qui dit toute l’impasse et la panique idéologiques du sionisme aujourd’hui.

New-York s’est donnée à un islamiste.
Les New-Yorkais en payeront le prix et personne ne les plaindra. pic.twitter.com/s6tVNGBlpN

— Céline Pina (@celine_pina) November 5, 2025

Inutile de commenter ça, c’est de l’auto-démolition non contrôlée. C’est quand même grâce au niveau lamentable de ce genre d’agents médiatiques que le sionisme a une image aussi dégradée en France. S’il avait eu l’intelligence de dénoncer le génocide, la colonisation, et les éliminations politiques plus ou moins ciblées, le sionisme français avait une chance de survie. Là, il est idéologiquement mort, car il force des personnalités intelligentes à soutenir des mensonges de plus en plus gros, de la désinformation grossière, et elles n’en tombent que de plus haut. Si bien qu’on en arrive à un point où le lobby sioniste français ne fait plus peur, mais pitié. Tous les rieurs sur X s’en donnent à cœur joie, avec parfois une joie mauvaise, il faut bien le dire.

Parlons en du 11 septembre ...
. pic.twitter.com/JzEcJNDTRT

— Herve Prat @CheckTruth (@prat_herve) November 5, 2025

On n’aimerait pas, sur E&R, devoir défendre une ligne débile, mentir du matin au soir, prendre les gens pour des cons, les menacer en permanence comme le font Pina ou Goldnadel, qui croient avoir le doigt sur le bouton nucléaire. Leur doigt, il est bien sur un bouton, mais celui du siège éjectable, ou de la trappe qu’ils ont eux-mêmes fabriquée, pour leurs ennemis, histoire de les tenir.

Aujourd’hui, tout s’effondre dans la maison sioniste, mais c’est une démolition pas contrôlée, d’où la panique, la stratégie perdante qui s’entête, le schisme dans le lobby, car certains ont compris le danger du jusqu’au-boutisme. Politiquement, côté français, grâce au travail de Mélenchon (qu’il soit sous contrôle ou pas, on s’en fout, c’est le résultat qui compte), même le dernier des gauchistes a pigé qu’il fallait se libérer de cette étreinte, d’où les attaques répétées sur LFI. Les députés LFI que les juifs de droite tentent de faire passer pour des terroristes, alors que si on gratte un peu, au-delà de la version officielle pour enfants du 11 Septembre, les attentats de France de 2015-2016, les dirigeants en charge de notre sécurité, les Bauer, les Valls, le Bataclan, on en arrive très vite à des conclusions dangereuses pour la doxa. Et pour les fabricants de la doxa.

Une ingénierie sociale de trois tonnes

C’est pourquoi Lestrade et France 2, l’organe numéro un de la propagande gouvernementale et crifienne (c’est pareil), nous sortent une série sur le Bataclan, qui s’appelle Des Vivants, sous-entendu morts-vivants.

Heureusement pour les commanditaires de cette opération – la tuerie, pas la série – on ne parle que de stress post-traumatique, n’allez pas imaginer une enquête journalistique en forme de docu-fiction. Là, on a une petite série bien dans la ligne émotionnelle et islamophobe (en creux), par amalgame et homothétie. Comme disait Céline (Louis-Ferdinand, pas Pina, suivez !) à la fin de sa vie, « ils sont lourds ».

E&R

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François Asselineau dissèque Zohran Mamdani : Le socialisme à visage humain dans l’enfer libéral de New York

L'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York est un séisme politique que beaucoup peinent à comprendre. François Asselineau en propose une exégèse pour le moins exhaustive, mêlant géopolitique, histoire religieuse et analyse sociale.

Loïn des poncifs sur le soutien supposé de George Soros, l’analyse de François Asselineau plonge dans les racines familiales du nouveau maire pour en saisir la substance. Il décrypte un héritage complexe : un père universitaire musulman chiite, duodécimain de surcroît, et une mère cinéaste hindoue, lauréate à Cannes. De cette double appartenance, le président de l’UPR infère un syncrétisme qui immuniserait contre tout fondamentalisme.

Il voit en Mamdani le produit typique du XXIe siècle : un « melting-pot » incarné, naturalisé américain sur le tard, porteur d’un socialisme pratique – bus et crèches gratuits, taxe sur les fortunes – qui a séduit une jeunesse lassée par l’ultralibéralisme. Face à un establishment démocrate et des critiques de Trump qui l’ont accusé d’antisémitisme, son succès, notamment auprès de 47% de l’électorat juif, démontre, selon François Asselineau, la vitalité d’une gauche renouvelée et la fin des schémas manichéens.

Analyse à visonner à partir de 00:19:12 :

par Yoann - Le Média en 4-4-2