Fin du mondialisme sanitaire ? L'UE ne veut plus financer les vaccins de Bill Gates
Une brise de lucidité inattendue semble souffler sur la technocratie bruxelloise. Selon les révélations exclusives d’Euractiv, l’Union européenne envisage sérieusement de suivre l’exemple américain en coupant les vivres à plusieurs piliers du mondialisme sanitaire, tels que Gavi et le Fonds mondial, d'ici à 2030. Pour ceux d'entre nous qui chérissent la liberté individuelle et combattent l'expansionnisme bureaucratique, cette nouvelle est un profond soulagement.
Depuis trop longtemps, la vision d’une santé gérée de manière centralisée et supranationale a progressé sous le masque de la charité universelle. Mais ne nous y trompons pas : ces fonds mondiaux ne sont pas de simples instruments de solidarité. Ce sont les leviers financiers d’une architecture de contrôle global, permettant à des technocrates non élus de dicter des politiques uniformes à des nations souveraines, au mépris des réalités locales et de l'autonomie individuelle.
L’apogée de cette idéologie fut la gestion calamiteuse de la crise du COVID-19. Nous avons assisté à la mise en œuvre d’une véritable dictature sanitaire. S’appuyant sur les recommandations d’organisations internationales financées par ces mêmes fonds, les États ont déployé un arsenal coercitif sans précédent. Confinements destructeurs, violations de l’intégrité corporelle par des mandats vaccinaux, et instauration de passeports sanitaires ségrégationnistes : voilà le vrai visage de la gouvernance mondiale de la santé. Une tyrannie hygiéniste où l’individu est réduit à une variable d’ajustement statistique.
Aujourd’hui, le vent tourne. L'article d'Euractiv suggère que l'UE souhaite désormais se concentrer sur des fonds où elle peut "véritablement façonner la gouvernance" et servir ses propres intérêts stratégiques, constatant que son influence politique n'est pas à la hauteur de son poids financier. Si les motivations de l'UE restent étatistes – cherchant à accroître son propre pouvoir plutôt qu'à le réduire –, le résultat est objectivement positif pour la liberté.
En se retirant de ces structures multilatérales opaques, l'UE affaiblit le consensus mondialiste. C'est un aveu que la centralisation excessive est inefficace, coûteuse et, surtout, qu'elle finance la servitude future du contribuable européen. C'est un retour salutaire au réel, loin des fantasmes d'un gouvernement mondial bienveillant.
Pour les libertariens, ce retrait est une étape cruciale pour démanteler l’infrastructure qui rend possible la tyrannie sanitaire. La santé n’est pas un bien collectif dont la gestion appartient à une caste d’experts à Genève ou Bruxelles. Elle relève de la responsabilité individuelle, de l'innovation libre et de la relation directe entre le patient et son médecin.
Réjouissons-nous de ce revers pour le Léviathan. Cependant, la vigilance reste de mise. Les ambitions totalitaires persistent, notamment à travers le projet funeste de traité sur les pandémies de l'OMS, qui vise à graver dans le marbre les pouvoirs exceptionnels acquis durant la crise. Mais aujourd'hui, célébrons cette fissure dans la façade mondialiste. Le reflux de l'étatisme sanitaire a commencé.
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5 ans après le COVID : grandeur et misère de la résistance au mondialisme

Par Éric Verhaeghe
Une brèche vient de s’ouvrir. Discrète, presque technique, mais une brèche tout de même. L’Union Européenne, ce bastion du mondialisme bien-pensant, envisage de couper les vivres à Gavi, l’Alliance du Vaccin, ce joyau de la philanthropie globalitaire enfanté par Bill Gates. Dans le sillage des États-Unis qui ont déjà annoncé leur retrait , la machine bruxelloise commence à douter. Elle parle désormais de se « concentrer sur les fonds où elle peut véritablement façonner la gouvernance ».
Traduction : l’oligarchie veut reprendre le contrôle direct de ses outils d’influence, lassée de sous-traiter sa politique à des fondations privées qui n’ont de comptes à rendre à personne.
Ce simple fait, qui aurait été impensable il y a cinq ans, est le symptôme d’un basculement profond. Cinq ans après le début de la crise du COVID, cette déflagration qui devait consacrer le triomphe de la gouvernance mondiale et de la dictature sanitaire, l’heure est venue de dresser le bilan de notre résistance. Un bilan en clair-obscur, fait de grandeur et de misère, de victoires éclatantes et d’impasses frustrantes. Mais un bilan qui, pour qui se souvient d’où nous sommes partis, doit nous emplir d’une farouche détermination. Car nous n’étions rien, et nous voilà force qui compte.
La grandeur : le temps des conquêtes inespérées
Souvenons-nous. Mars 2020. Le monde se fige. Les États, agissant comme les contremaîtres zélés d’une OMS soudainement toute-puissante, nous enferment, nous masquent, nous tracent. La souveraineté, qu’elle soit nationale ou, plus fondamentalement, individuelle, semble n’être plus qu’un lointain souvenir. Toute voix discordante est balayée, qualifiée de complotiste, d’irresponsable. Nous étions une poignée, des électrons libres hurlant dans un désert numérique, convaincus de notre impuissance face au Léviathan sanitaire.

Et pourtant. C’est de cette boue qu’est née la résistance. La première de nos victoires, la plus fondamentale, fut celle de l’esprit. Face à la propagande et à la peur, des millions de citoyens ont refusé de céder leur autonomie. Le combat contre le passeport vaccinal fut le creuset de cette nouvelle conscience. Il ne s’agissait plus d’un débat technique, mais d’une question existentielle : un gouvernement a-t-il le droit de conditionner nos libertés les plus élémentaires à un acte médical? La réponse fut un « non » retentissant, qui a ébranlé les certitudes de la caste au pouvoir.
Cette résistance de l’esprit s’est ensuite incarnée dans la rue. Qui aurait pu prédire la puissance du Convoi de la Liberté au Canada en 2022? Des camionneurs, des gens du peuple, paralysant la capitale d’un pays du G7, forçant un Justin Trudeau paniqué à invoquer des lois d’exception pour mater la révolte. Ils ont montré au monde que la désobéissance civile n’était pas morte, que le peuple, quand il se lève, peut faire trembler le système. Plus près de nous, la colère des agriculteurs européens en 2023 et 2024 a offert une autre leçon magistrale. Face à leurs tracteurs bloquant Bruxelles, la Commission européenne, si arrogante d’ordinaire, a cédé. Elle a retiré son projet absurde de réduction des pesticides et assoupli les contraintes du Pacte Vert. La preuve est faite : l’action directe et coordonnée paie.
Enfin, cette vague de fond a commencé à produire ses effets dans les urnes. Les élections européennes de 2024 ont été un séisme. En France, en Allemagne, en Autriche, les partis qualifiés de « populistes » par le système ont réalisé des scores historiques, obligeant les élites à des manœuvres politiques désespérées, comme la dissolution en France. Des idées hier jugées extrêmes – le contrôle des frontières, la critique du libre-échange, la remise en cause du calendrier climatique – sont désormais au centre du jeu politique. Nous avons gagné la bataille culturelle.
La misère : les murs de la citadelle mondialiste
Mais l’optimisme ne doit pas nous rendre aveugles. La citadelle mondialiste est assiégée, mais elle n’est pas tombée. Ses murs sont hauts et ses défenseurs, rusés. Notre misère, ce sont les limites que nous heurtons chaque jour.
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- Source : Le Courrier des Stratèges















