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Mardi, 08 Juill. 2025

Mozart de la finance internationale, oui

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mardi, 08 Juill. 2025 - 14h00

Nous commencerons cet article par un aveu : nous ne sommes pas suicidaires.

Tout journaliste ou homme politique d’opposition, qu’elle soit mainstream ou dissidente, devrait rédiger un pré-testament arguant qu’il est en excellente santé, physique et mentale, qu’il n’est aucunement tenté par le suicide, histoire de bien mettre les choses au clair en cas de suicide forcé, comme celui du gendarme Jambert, de Robert Boulin, et d’autres plus proches de nous, au sens propre et au sens figuré.

La trahison nationale appelée « affaire Alstom » a généré plus d’un demi-milliard d’euros de commissions diverses. C’est-à-dire qu’une entité liée à l’État français, qui a donné le feu vert, a vendu notre fleuron industriel, avec des actifs stratégiques, pour un demi-milliard, aux Américains et aux Allemands. L’homme qui incarne cette cession stupéfiante s’appelle Emmanuel Macron, et il se trouve qu’il deviendra le président de la république, 3 ans après la vente (2014-2017).

Cet homme, que la presse aux ordres du pouvoir profond, qui a fabriqué Macron, a nommé « le Mozart de la finance », est évidemment le Mozart de la finance internationale, celle de BlackRock, par exemple.

Voici Olivier Marleix en pleine séance parlementaire 5 jours avant son suicide.

La question elle est simple, et elle est pas vite répondue : une Macronie en fin de règne, et de règne totalement désastreux pour l’économie et la population, peut-elle se permettre d’activer une cellule d’élimination d’adversaires politiques ? N’est-ce pas un peu gros ? Une série de suicides est-elle forcément source de soupçons dans l’opinion ?

Eh bien pas forcément. Plus c’est gros, disait Josef, plus ça passe. Le simple fait de créer une série, si c’est le cas, ne peut que conforter les complotistes dans leur opinion, mais créer un blocage mental chez les anticomplotistes, ou les individus normaux, peu politisés, qui ont déjà du mal à admettre une seule élimination politique déguisée en suicide.

Plus concrètement encore, une série d’éliminations politiques ferait certes gonfler le credo des complotistes, devenant pour le coup des complotistes radicaux, mais couperait cette petite frange de la population du reste de la population. Cela créerait une coupure définitive, la pilule étant trop grosse à avaler pour les normopathes, ou les non-conscientisés. Il suffirait alors de dénoncer l’hypercomplotisme de ceux qui ne croient pas à la version officielle. On rappelle que depuis toujours, malgré les évidences, le Canard enchaîné n’a jamais cru à la thèse de l’élimination politique de Robert Boulin. Aujourd’hui, près d’un demi-siècle plus tard, des consciences se réveillent et témoignent, donnant même des noms.

Voir la vidéo: https://www.facebook.com/watch/?v=641417411826692

La France, sous l’égide de Macron, est à la fois une république bananière au service de la prédation financière internationale, mais aussi une république suicidaire. L’économie s’effondre, la dette augmente, mais tout n’est pas perdu pour tout le monde : la dette, c’est tout bénef pour les banques, les assurances et les grands prêteurs internationaux, que l’on retrouve, justement, en partie, dans le coup de la vente d’Alstom.

Marianne, en 2019, soit 6 ans avant que Macron ne fasse placardiser Polony par le repreneur Kretinsky, fournit la liste des bénéficiaires de cette trahison nationale. On rappelle que l’enquêteur maison, Gabriel Libert, décédera suite à un accident de moto au Mexique, alors qu’il enquêtait sur le scandale du fonds Marianne...

Le premier prestataire d’Alstom dans ce dossier est un cabinet d’avocats américano-britannique, Hogan Lovells qui touche 21 millions d’euros. Les banquiers suivent de près, puisque le deuxième bénéficiaire se nomme Rothschild qui empoche 12 millions d’euros, tandis que Bank Of America en a obtenu 10. Cette dernière se signalera en embauchant en juillet 2014, soit en pleines négociations, David Azéma, directeur général de l’Agence des participations de l’État, chargée d’étudier l’entrée de la puissance publique au capital... d’Alstom. Le cabinet de droit des affaires Weil, Gotshal et Manges (9 millions) et les consultants du Boston Consulting Group (5 millions) complètent ce top 5 des plus gros bénéficiaires.

À noter que d’autres entreprises, dont le profit n’est pas détaillé dans ce courrier, ont participé aux négociations. Dans une précédente missive, datée du 12 février 2018, à laquelle nous avons eu accès, Alstom cite ainsi les toujours influents DGM et Publicis, dans la catégorie « structures de lobbying et de communication » . Du côté de GE « on comptait trois banques conseils (Lazard, Crédit suisse et Bank Of America), l’agence de communication Havas et de nombreux cabinets d’avocats », apprend-on dans le rapport de la commission d’enquête.

Le président de cette dernière, Olivier Marleix (LR), a saisi le parquet de Paris en janvier dernier. Le PNF s’est saisi de sa plainte en juillet dernier. Le député a remarqué que l’on « peut retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds [pour En marche] des personnes qui auraient été intéressées » à la vente d’Alstom. Il estime, dans sa lettre de signalement, que, « s’il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption ». D’après nos informations, cinq associés de chez Rothschild figurent parmi les premiers donateurs d’En marche.

Pas de complotisme, que des faits. Après, vous les agencez comme vous voulez. On notera tout de même qu’après de très gros braquages, souvent, le partage du butin donne lieu à quelques éliminations. En musique, s’il vous plaît, avec Layla, de Clapton.

« Jimmy coupait tout lien entre lui et le braquage... »


- Source : E&R

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