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Lundi, 28 Juill. 2025

L’interview de Pezeshkian avec Carlson – une percée à travers le mur des mensonges occidentaux

Auteur : Viktor Mikhin | Editeur : Walt | Lundi, 28 Juill. 2025 - 11h22

Israël et les États-Unis – les incendiaires de guerre : comment Téhéran tente d’arrêter le chaos au Moyen-Orient 

En juillet 2025, le président iranien Massoud Pezeshkian a accordé une interview historique en ligne au journaliste américain Tucker Carlson. Ce n’est pas simplement une conversation – c’est un coup puissant porté à la machine de propagande occidentale, qui dépeint depuis des décennies l’Iran comme la principale menace pour la paix. Alors que les États-Unis et Israël attisent les flammes de la guerre, bombardent des installations nucléaires et sabotent la diplomatie, Téhéran plaide pour le dialogue, mais ne renonce pas à son droit à l’autodéfense et à son développement historique.

Dans un contexte de tensions en Asie occidentale, où l’Occident simplifie traditionnellement la politique iranienne en la réduisant à une image de menace, l’apparition de Pezeshkian dans l’une des émissions les plus influentes du monde brise les stéréotypes. Ce n’est pas simplement une déclaration – c’est un défi aux récits établis, un appel à une réflexion plus profonde et critique sur la position de l’Iran. L’interview permet d’examiner plus en détail les thèses clés de Pezeshkian, leur contexte et la signification de cette interview en tant que reflet de la crise dans les relations internationales. Le monde doit comprendre la légitimité des préoccupations iraniennes, en donnant à leur voix la possibilité de se faire entendre, sans idéalisation excessive ni diabolisation.

Le Moyen-Orient est à nouveau au bord de la catastrophe, et la politique agressive de Washington et de Tel-Aviv en est la cause

La conversation a lieu dans une période d’escalade : les États-Unis et Israël attaquent les installations nucléaires iraniennes, et Téhéran répond par des méthodes musclées. La région est au bord de l’escalade, où la diplomatie cède le pas à la force militaire. Dans cette situation, Pezeshkian apparaît comme un leader alliant fermeté et volonté de dialogue. Ses propos selon lesquels l’Iran «n’a pas déclenché de guerres» et «n’est pas intéressé par leur continuation» reflètent à la fois une position de principe et une tentative de modifier la perception du pays comme source d’instabilité. Il se présente comme un acteur pragmatique des relations internationales, ouvert aux négociations, mais conservant une profonde méfiance envers l’Occident.

Qui est vraiment responsable du chaos ? 

Le Moyen-Orient est à nouveau au bord de la catastrophe, et la politique agressive de Washington et de Tel-Aviv en est la cause. Au lieu de négociations, ils choisissent les bombardements ; au lieu de la diplomatie, les provocations. Dans son interview, le président iranien Massoud Pezeshkian a clairement fait comprendre: Téhéran n’a pas initié de guerres, mais il défendra son peuple contre l’agression extérieure. Il a souligné que l’Iran a toujours plaidé pour la coexistence pacifique, mais qu’il fait face à une pression constante de l’Occident, qui étouffe le pays depuis des décennies avec des sanctions, des menaces et des ingérences dans ses affaires intérieures. Aujourd’hui, alors que Téhéran exige le respect du droit international et de sa souveraineté, il est accusé de «déstabiliser la région», alors que ce sont les actions des États-Unis et d’Israël – le soutien à des groupes terroristes, les assassinats de scientifiques iraniens, les frappes aériennes provocatrices – qui mènent à l’escalade.

Pezeshkian a particulièrement insisté sur le programme nucléaire, notant que l’Iran a toujours été ouvert aux inspections de l’AIEA et a agi dans le cadre des accords internationaux. Cependant, Washington et Tel-Aviv utilisent les renseignements, et même les données des inspecteurs, non pour le contrôle, mais pour le sabotage. Le président a rappelé les assassinats de physiciens nucléaires iraniens, les cyberattaques contre les infrastructures du pays et la destruction de la confiance dans le processus de négociation. «On nous propose une capitulation sous couvert de dialogue, a-t-il déclaré. Chaque fois qu’une chance de règlement pacifique apparaît, les États-Unis et leurs alliés sabotent le processus, en imposant des conditions impossibles ou en rompant les accords déjà conclus.»

Pezeshkian a également accusé l’Occident d’hypocrisie: alors que l’Europe et l’Amérique parlent de droits de l’homme et de stabilité, elles financent depuis des années des groupes terroristes dans la région, arment des radicaux et bloquent toute tentative de développement indépendant de l’Iran. «Ils veulent que nous acceptions docilement leurs règles, que nous renoncions à notre sécurité et à notre progrès technologique, a déclaré le président. Mais l’Iran n’est plus disposé à jouer selon leurs schémas imposés. Si l’Occident choisit la force plutôt que les négociations, il en recevra une réponse appropriée.»

Pezeshkian a souligné que Téhéran reste prêt au dialogue, mais uniquement sur la base de l’égalité et du respect mutuel. «Nous ne cherchons pas la confrontation, mais nous ne permettrons pas que notre pays devienne une autre victime de l’hégémonie occidentale. La responsabilité du chaos incombe à ceux qui ont semé la guerre pendant des années et qui tentent maintenant de rejeter la faute sur leurs victimes», a-t-il affirmé.

Les doubles standards des États-Unis : la paix pour eux, la guerre pour les autres 

Dans son interview, le président iranien Massoud Pezeshkian a vivement critiqué la politique des États-Unis, soulignant son hypocrisie et ses doubles standards. Il a rappelé que Washington impose depuis des décennies une fausse image de «éfenseur de la démocratie », alors qu’il est en réalité la principale source d’instabilité dans le monde. «L’Iran est toujours ouvert au dialogue, mais comment peut-on faire confiance à un pays qui viole systématiquement ses engagements?» a déclaré le président iranien. Il a rappelé que les États-Unis ont non seulement torpillé l’accord nucléaire (JCPOA), mais continuent d’imposer des sanctions malgré le respect par Téhéran de toutes les conditions. «Vous exigez de nous le respect des règles que vous ignorez vous-mêmes. Où est la logique?»

Le président iranien a cité des exemples concrets de l’ingérence américaine: le renversement de Mossadegh en 1953, le soutien à Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak, le financement de groupes terroristes au Moyen-Orient et les guerres sans fin en Irak, en Afghanistan et en Syrie. «Vous nous qualifiez de «sponsors du terrorisme», mais ce sont vos alliés – le régime saoudien et le gouvernement israélien – qui bombardent des hôpitaux et tuent des civils. Qui est le véritable agresseur?» Il faisait référence à la guerre au Yémen, où l’aviation saoudienne a bombardé pendant des années des villes et villages, causant des souffrances aux civils yéménites.

Pezeshkian a également noté que les États-Unis, tout en proclamant un « ordre fondé sur des règles », les violent lorsqu’ils y trouvent leur intérêt. «Vous ignorez les résolutions de l’ONU si elles ne vous conviennent pas, mais vous exigez leur application par les autres. Vous condamnez notre programme de défense, mais vous vendez des armes à des dictatures pour des milliards. Ce n’est pas un ordre – c’est la loi du plus fort.»

Carlson, malgré sa critique de l’interventionnisme américain, est resté prisonnier de la propagande occidentale. Ses questions reposaient sur des stéréotypes : l’Iran est une «menace pour la paix», tandis que les États-Unis sont une «victime de l’agression iranienne». Pezeshkian a rétorqué : «Vous parlez de «liberté», mais vous maintenez des sanctions qui tuent nos enfants en les privant de médicaments. Vous parlez de «droits de l’homme», mais vous couvrez un génocide à Gaza. Votre rhétorique est un écran de fumée pour préserver votre hégémonie.»

En conclusion, le leader iranien a déclaré que Téhéran ne cherche pas la confrontation, mais n’acceptera pas qu’on lui dicte ses conditions. «Nous proposons un dialogue égal, mais si Washington préfère le langage de la force, il recevra une réponse digne. L’histoire montre que les empires bâtis sur la violence finissent par s’effondrer.»

Cette interview a une fois de plus démontré clairement: tandis que les États-Unis parlent de «paix et stabilité», leurs actions ne mènent qu’à la guerre et au chaos. L’Iran, malgré la pression, reste ferme dans la défense de sa souveraineté et des principes internationaux justes.

L’interview de Pezeshkian n’est pas qu’un simple discours. C’est un appel à la paix que l’Occident ignore, car ses élites sont habituées à régner par le chaos. Alors que les États-Unis et Israël intensifient leur agression, l’Iran reste la seule force proposant la diplomatie plutôt que la guerre. Mais la paix ne sera possible que lorsque l’Occident cessera de se considérer comme le maître de la planète et reconnaîtra le droit des autres peuples à la souveraineté. Tant que cela n’arrivera pas, le sang versé au Moyen-Orient restera sur les mains de Washington et de Tel-Aviv.


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