L’Iran a visé le cœur d’Israël dans la nuit du 15 juin, détruisant des infrastructures clés comme la base de Nevatim et la centrale de Haïfa

Les infrastructures stratégiques israéliennes touchées, l’Iran revendique des frappes ciblées en réponse aux attaques israéliennes, tandis qu’Israël s’isole sur la scène internationale.
Dans la nuit du 15 au 16 juin 2025, une série de frappes iraniennes a ébranlé le centre d’Israël. Selon les autorités israéliennes, quatre sites stratégiques ont été touchés, provoquant la mort d’au moins 16 personnes et blessant plus de 450 autres. Parmi les cibles, la base aérienne de Nevatim dans le Néguev et la centrale électrique de Haïfa, où un incendie a été signalé, illustrent l’ampleur des dégâts. À Petah Tikva, un abri fortifié (MAMAD), censé résister à des attaques nucléaires, s’est effondré sous l’impact d’un missile iranien, tuant quatre membres des forces de sécurité israéliennes.
La centrale électrique de Haïfa brûle !
محطة كهرباء حيفا تحترق pic.twitter.com/zHPPxGkenM
Le Dôme de fer impuissant face aux missiles supersoniques iraniens
Le système de défense antimissile israélien, le Dôme de fer, réputé pour son efficacité, a montré ses limites face à la technologie avancée des missiles balistiques iraniens. Les Gardiens de la révolution iraniens ont revendiqué des frappes précises, affirmant avoir atteint leurs cibles malgré le soutien logistique américain et les technologies de pointe israéliennes. Ce revers technologique constitue un coup dur pour Israël, dont la sécurité repose en grande partie sur ce bouclier antimissile.
Impact incroyable d’un missile hypersonique d’une rapidité fulgurante, lancé depuis l’Iran, a frappé Haïfa, en Israël.
JUST IN:
INCREDIBLY fast hypersonic missile from Iran making impact in Haifa, Israel. pic.twitter.com/kKFTVyzIet
L’Iran revendique une réponse légitime et ciblée
Dans un communiqué, l’Iran a justifié ses attaques comme une riposte aux frappes israéliennes menées depuis le 13 juin contre des sites militaires et nucléaires iraniens, notamment à Natanz, où Israël revendique avoir détruit une installation clé. Selon Téhéran, ces opérations visent exclusivement des objectifs militaires, respectant ainsi le droit international. Le colonel Reza Sayyad, porte-parole des forces armées iraniennes, a déclaré que les frappes engloberaient « toutes les parties des territoires occupés », rendant Israël « inhabitable » à terme.
دمار هائل في تل أبيب pic.twitter.com/VhweXgiv3z
— إيران بالعربية (@iraninarabic_ir) June 16, 2025
Israël isolé, les États-Unis prônent la désescalade
Sur le plan international, Israël se retrouve de plus en plus isolé. Les États-Unis, par la voix de Donald Trump, appellent à un « accord » entre les deux belligérants, tout en évitant un engagement militaire direct… au grand désarroi d’Israël. Lors d’une déclaration le 15 juin sur Truth Social, Trump a insisté sur la nécessité de négociations, renouvelant cet appel avant son départ pour le G7 au Canada.
L’Union européenne, sous l’égide de Kaja Kallas, a convoqué une réunion d’urgence des ministres des affaires étrangères pour le 17 juin, visant à coordonner une réponse pour « réduire les tensions ». La France, par la voix d’Emmanuel Macron, a exclu toute participation à des opérations défensives israéliennes.
Vers une guerre totale ?
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, semble déterminé à intensifier le conflit. Dans une interview à Fox News le 15 juin, il a revendiqué l’élimination du chef du renseignement iranien, Mohammad Kazemi, et de son adjoint à Téhéran, tout en poursuivant des frappes sur des sites stratégiques iraniens. Cette posture belliqueuse, visant à provoquer une confrontation directe, contraste avec les appels internationaux à la désescalade. Cependant, face à un Iran doté de capacités militaires avancées, Israël risque de s’enliser dans un conflit qu’il ne peut maîtriser seul.
- Source : Le Média en 4-4-2