La persécution du Dr Reiner Fuellmich : le plus grand scandale judiciaire jamais vu en Allemagne

Le Dr Reiner Fuellmich est connu et respecté dans le monde entier pour son travail d’avocat de la défense des consommateurs et pour avoir gagné des procès importants contre des géants de l’industrie tels que Volkswagen, Kühne & Nagel et Deutsche Bank. Il a été l’un des premiers à reconnaître que les mesures COVID constituaient des crimes contre l’humanité et a décidé, avec trois autres avocats, de créer le Comité d’enquête Corona, dont le but était de faire la lumière sur les actions des gouvernements, des institutions publiques et de la communauté médicale dans le contexte de la soi-disant «pandémie».
Grâce à son brillant travail d’investigation et après avoir consulté plus de 150 scientifiques et experts du monde entier dans tous les domaines, ainsi que de nombreux lanceurs d’alerte (Pfizer, OMS, CDC, ONU), il a pu rassembler une multitude de preuves de ce qu’il appelle «le plus grand crime jamais perpétré contre l’humanité».
Il était prêt à passer à l’action.
Cependant, les services secrets allemands, en coopération avec le procureur de Göttingen Simon Phillip John et les accusateurs de Fuellmich, avaient déjà décidé de monter un dossier contre Fuellmich, destiné à l’arrêter.
Il est accusé d’avoir détourné 700 000 euros, mais en réalité, il n’en est rien. Face à la menace imminente de saisie des comptes bancaires du Comité d’enquête Corona par le gouvernement allemand lors des retombées de la pandémie de COVID, et au risque de ne plus pouvoir utiliser les fonds récoltés par les dons privés pour mener à bien leur travail d’enquête, Reiner Fuellmich et Viviane Fischer ont pris des mesures pour protéger ces fonds. Ils ont acheté pour 1 million d’euros d’or (valeur actuelle : 1,8 million d’euros) et ont chacun contracté des prêts personnels (700 000 euros pour Reiner Fuellmich et 100 000 euros pour Viviane Fischer). Leurs accords de prêt ont été documentés par des contrats écrits et signés.
Lorsque la défense a démontré le caractère erroné de l’accusation initiale, qui affirmait que Fuellmich n’avait pas le pouvoir de contracter un prêt personnel sans l’accord des autres membres du comité, le juge a dû inventer une nouvelle accusation afin de justifier le maintien en prison de Fuellmich. Le juge a ainsi déclaré que les prêts étaient «faux».
Ce qui est intéressant, c’est que le précédent procureur principal de Göttingen, Reinicke, à qui les services secrets avaient demandé d’ouvrir une enquête sur Fuellmich, avait clairement déclaré qu’il n’y avait aucune raison d’enquêter sur lui et avait classé l’affaire en juin 2022. À peine deux mois et demi plus tard, un jeune procureur inexpérimenté du nom de Simon Phillip John a été transféré de Hanovre à Göttingen et chargé de faire le sale boulot que Reinicke avait jugé injustifié auparavant.
Le juge Carsten Schindler et le procureur John suivent, sans l’ombre d’un doute, les instructions de quelqu’un d’autre.
Le Dr Reiner Fuellmich a été illégalement maintenu en détention provisoire dans la prison allemande de haute sécurité de Rosdorf pendant 18 mois. Et ce, bien que la durée maximale de la détention provisoire en Allemagne soit de 6 mois. Ceci, après qu’il ait été attiré sous de faux prétextes, puis enlevé au Mexique, et ensuite déporté en Allemagne – sans mandat d’arrêt international NOR un ordre d’extradition formel – où il a ensuite été arrêté et emprisonné.
Les circonstances de son arrestation illégale et des mauvais traitements qu’il a subis en prison sont très préoccupantes.
De juin 2024 à décembre 2024, Reiner Fuellmich a été placé à l’isolement. La raison officielle était qu’il donnait des conseils juridiques à ses codétenus. Fuellmich a également été soumis à diverses formes d’abus, en violation flagrante de ses droits humains : mauvais traitements physiques et psychologiques, y compris un isolement prolongé, privation de lumière du soleil, privation d’activité physique en plein air, privation de sommeil, obligation de choisir entre prendre une douche ou avoir son heure de sortie, et même interdiction d’appeler ses avocats. À l’exception de leurs brefs appels téléphoniques (et surveillés) sur Skype, il n’a pas vu sa femme depuis son arrestation.
Il n’a droit qu’à trois heures de visites et d’appels téléphoniques par mois.
En outre, il s’est vu refuser des soins médicaux adéquats, y compris un simple accès à des vitamines.
En outre, Reiner n’a pas été autorisé à rendre visite à sa mère mourante ni à assister à ses funérailles.
Les conditions de détention inhumaines ainsi que la manière dont son procès est mené soulèvent de sérieux doutes quant au niveau de respect des droits fondamentaux dans le système judiciaire allemand.
Du 10 juin 2024 à ce jour, Reiner Fuellmich, après avoir fait l’objet d’une fouille corporelle, est amené au tribunal et ramené en prison avec des chaînes et des menottes, escorté par des agents de sécurité armés dans des véhicules blindés, comme s’il s’agissait d’un tueur en série !
Il n’a pas droit à un procès équitable, car toutes les requêtes présentées par ses avocats sont rejetées sans explication. En juillet 2024, le juge Schindler a ordonné que les requêtes et les arguments de la défense, au lieu d’être lus à haute voix devant le tribunal, soient désormais présentés uniquement par écrit, empêchant ainsi les observateurs du tribunal de comprendre et de documenter correctement les procédures. Ces mêmes observateurs ont fait l’objet de menaces, tout comme les avocats de la défense de Fuellmich.
En plus de ne pas autoriser les témoins de la défense à se présenter à la barre, le juge Schindler refuse catégoriquement d’autoriser la personne qui a empoché les fonds à témoigner devant le tribunal.
Cette procédure de «tribunal kangourou» est maintenant dans sa phase finale. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les avocats de la défense ont terminé leurs plaidoiries et Fuellmich a commencé à faire sa dernière déclaration devant le tribunal qui, pour le faire taire, l’a interrompu et réprimandé au moins 12 fois. Il est à craindre que la cour impose à Fuellmich une limite de temps pour la présentation de sa déclaration finale, comme elle l’a fait pour les avocats de la défense, les obligeant à raccourcir leurs déclarations finales.
Au cours des 51 audiences, nous avons été témoins de rien de moins qu’un cas flagrant d’obstruction à la justice – un délit pénal en Allemagne – qui confirme l’intention des services secrets allemands telle qu’elle est énoncée dans leur dossier sur Reiner Fuellmich. Ce dossier a été présenté au tribunal par l’un des avocats de la défense de Fuellmich. Il précisait que Fuellmich devait être arrêté «à tout prix» ; qu’«il est nécessaire de préparer une affaire criminelle contre Fuellmich, [y compris] la collaboration de procureurs et de tiers appropriés» ; et recommandait «le recrutement et l’implication de personnes de confiance dans l’entourage le plus proche de Fuellmich».
L’objectif déclaré était également de condamner Fuellmich ; «la possibilité qu’il obtienne une position politiquement exposée doit être empêchée par tous les moyens». Ce dossier, fourni par un lanceur d’alerte, démontre que Reiner Fuellmich faisait déjà l’objet d’une surveillance spéciale en 2021.
Cela dit, il ne fait aucun doute que Reiner Fuellmich a dû être arrêté afin de l’empêcher de poursuivre son précieux travail d’investigation pour faire éclater la vérité sur la «pandémie» et les soi-disant «vaccins».
Fuellmich est clairement un prisonnier politique, puni pour avoir dit la vérité. Son cas requiert l’attention des organisations internationales de défense des droits de l’homme, ainsi que l’indignation de l’opinion publique mondiale.
La détention provisoire ne doit jamais être utilisée comme un instrument pour différer, supprimer ou remplacer complètement le système judiciaire sous la forme d’une punition légitime sans peine.
La justice, la liberté d’expression et le respect des droits de l’homme fondamentaux sont les piliers d’un État démocratique, non seulement pour les personnes qui soulèvent des questions gênantes et qui ont le courage de s’exprimer, mais aussi et surtout pour elles.
Traduction: Marie-Claire Tellier
- Source : Institute for Political Economy (Etats-Unis)