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Samedi, 19 Avr. 2025

Par humanité, Sandrine Rousseau propose l’euthanasie aux clandestins

Auteur : Jean Kast | Editeur : Walt | Mercredi, 16 Avr. 2025 - 12h53

Les voies de Sandrine Rousseau sont décidément impénétrables. Vendredi 11 avril, la députée écologiste a eu une nouvelle idée de génie qui n’a pas manqué de faire réagir. Elle est intervenue lors de l’examen de la proposition de loi relative à la fin de vie et a demandé à ouvrir l’accès à l’euthanasie - pudiquement rebaptisée « aide à mourir » - aux immigrés clandestins. « Si on accorde à des Français le droit de ne plus souffrir s’ils souhaitent recourir à cette aide à mourir, eh bien, il faut l’accorder à toute personne qui est sur notre territoire !, a-t-elle ainsi lancé, en pleine commission des Affaires sociales. Les étrangers qui ne sont pas en situation régulière ont déjà des conditions de vie terribles, alors si en plus, au moment de la mort, on leur refuse un droit fondamental, il me semble que ce n’est pas humain. Je vous invite à l’humanité ».

Euthanasier les migrants ? Voilà une proposition qui n’est pas passée inaperçue, sur les réseaux sociaux. « C'est plus radical que la remigration, non ?, a commenté un internaute. Elle est d'extrême-ultra-méga-droite ! ». « Ce ne serait pas plus humain de les renvoyer chez eux ? », a ajouté un autre. « C’est assez radical, comme lutte contre l’immigration clandestine, mais bon, si ça vient de la gauche, ça ne peut être mal… », s’est amusé un troisième.

Quand la générosité tourne au morbide

D’autres commentateurs ont souligné l’extrême générosité de Sandrine Rousseau quand il s’agit de dilapider l’argent des Français au bénéfice des étrangers. « Le clandestin est en droit de demander l'euthanasie. C'est le Français qui paie ! », s’est ainsi agacé l’un d’eux. Car aux yeux de la députée verte, la question du coût éventuel d’une telle mesure ne se pose pas. « Quand on est en fin de vie, on a des droits humains et le sujet n’est pas tant le coût que ça fait peser sur la Sécurité sociale que les droits de l’homme, les droits humains fondamentaux », a-t-elle ainsi défendu, en commission.

Sauf que l’« aide à mourir » ne relève pas d’un droit de l’homme. Et si elle devait être légalisée en France, cette « aide » n’aurait pas forcément vocation à être accordée à toutes personnes vivant sur notre sol. En dépit des coups de boutoir de la gauche et de ses relais associatifs (LDH, Cimade, GISTI, etc.), les clandestins n’ont en effet pas encore les mêmes droits que les Français en France. Nous prenons déjà en charge leur hébergement, leurs rhinoplasties et leurs opérations de recollement des oreilles, le financement de leur suicide assisté peut encore attendre un peu.

Une civilisation détestée car détestable

Il est à noter que les revendications de Sandrine Rousseau ne s’arrêtent pas là. Si elle dit vouloir avancer étape par étape, la députée ne cache nullement son projet de société rêvé. « Moi, je suis absolument pour qu’on ouvre avant 18 ans, a-t-elle avoué. Je ne doute pas qu’on arrivera à ouvrir cette aide à mourir aux personnes mineures ». 

Quel message souhaitons-nous vraiment envoyer aux individus venant d’ailleurs et qui s’installent sur notre sol, légalement ou non ? Celui d’une civilisation à bout de souffle, cédant à ses angoisses et gouvernée par sa pulsion de mort ? Il y a peu de chances que nos débats délétères sur l’IVG et l’euthanasie leur donnent envie de nous ressembler. Si tout ce que nous avons à leur offrir se résume à un stérilet, un drapeau LGBT et une gélule de cyanure, leur mépris à notre égard se comprend. Autant suivre, dans ce cas, les recommandations de Jean-Luc Mélenchon : donnons les clés de la maison France à la jeunesse africaine et laissons-les nous remplacer pendant que nous chantons notre propre requiem.


- Source : Boulevard Voltaire

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